Il en existe des dizaines et des dizaines, aux fonctionnalités et aux performances variées mais peu qui soient parfaitement adaptés aux besoins des photographes professionnels. Quels sont ces logiciels incontournables en photographie ?
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Les limites des logiciels gratuits
Si certains logiciels gratuits suffisent à effectuer quelques corrections, pour supprimer une tâche sur une photo, modifier les densités et les contrastes ou appliquer un rendu colorimétrique spécifique, ils ne sont pas toujours suffisamment ergonomiques, performants et complets pour répondre aux attentes des photographes professionnels.
Car bien choisir un logiciel, ce n’est pas seulement s’interroger sur le rendu que l’on peut obtenir sur ses photographies mais aussi comment ce dernier va s’inscrire dans son flux de travail. L’importante quantité d’images produites par les photographes les conduit donc en premier lieu à se tourner vers des logiciels de catalogage qui vont les aider à trier, sélectionner et appliquer des corrections par lot sur une série de photographies. Le plus célèbre d’entre eux est certainement Lightroom de l’éditeur américain Adobe.
Mais de telles fonctionnalités ont également fait leur apparition sur Capture One ou encore sur DxOPhotolab et LuminarNeo, avec un peu moins d’options. Tous sont en mesure d’afficher des images enregistrées dans différents formats et notamment les Raw des différents fabricants de matériels et certains proposent même des options de capture. Ils peuvent donc être utilisés en studio dès la prise de vue de telle sorte que les photos s’ajoutent au fur et à mesure au catalogue préalablement créé.
Retouches globales et locales
Tous ces logiciels sont également équipés d’outils de correction qui peuvent s’appliquer sur toute l’image – c’est ce que l’on appelle les corrections globales qui consistent, par exemple, à ajuster l’exposition, à appliquer une courbe de contraste ou à agir sur certaines densités ou certaines couleurs seulement – ou à certaines zones préalablement définies. On parle alors de retouches locales dont les zones d’application peuvent être délimitées à l’aide d’outils comme le pinceau, le masque gradué, les U Points ou automatiquement sélectionnées grâce aux algorithmes d’intelligence artificielle.
De plus, ces logiciels fonctionnent selon une logique de flux non destructif, ce qui signifie qu’ils ne modifient pas les images directement mais enregistrent les corrections à appliquer dans un fichier à part, ou dans les données du logiciel. Ainsi, ces corrections peuvent être modifiées à loisir sans altération des photos d’origines.
Si les logiciels précités suffisent ainsi à de nombreuses corrections courantes sur un grand nombre d’images, ils ne permettent en revanche pas de réaliser des photomontages à partir de plusieurs images. Pour ces retouches complexes, le recours à Photoshop reste nécessaire. Et bien que le célèbre logiciel ait désormais des concurrents, comme Affinity Photo par exemple, il reste le plus populaire auprès des photographes professionnels et des entreprises du secteur.
Pour accompagner les élèves dans l’apprentissage de la photographie et leurs apporter les connaissances nécessaires pour s’intégrer dans différentes entreprises, l’école EFET Photographie a choisi de concentrer son enseignement autour de ces logiciels phares utilisés par le plus grand nombre. Que ce soit au studio, lors des séances de prises de vue, pendant leurs cours de retouche ou en labo pour affiner leurs réglages et réaliser leurs impressions, tous les élèves découvrent comment utiliser ces logiciels et comment les intégrer dans leur flux de travail.