L’influence des médias sociaux sur la photographie moderne

Actualité publiée le 29 novembre 2023

À l’ère numérique, l’avènement des médias sociaux a déclenché une révolution visuelle, redéfinissant radicalement la manière dont nous capturons, partageons et consommons des images. La photographie moderne, jadis centrée sur la documentation de moments mémorables, a évolué pour devenir une forme d’expression artistique et sociale dynamique, influencée de manière significative par les plateformes telles qu’Instagram, Facebook et Snapchat.  

 

Téléphone dans les mains

© Unsplash

L’instantanéité visuelle 

Les médias sociaux ont métamorphosé la manière dont nous appréhendons le temps dans le domaine de la photographie, instaurant une révolution se définissant par l’instantanéité. La capture et le partage immédiat d’images ont transformé chaque instant en une opportunité créative, transcendant la notion traditionnelle de planification minutieuse pour créer une culture visuelle axée sur le moment présent.  

Les fonctionnalités innovantes telles que les stories, pionnières sur des plateformes comme Instagram et Snapchat, ont introduit une temporalité d’éphéméritédans laquelle les images ont une durée de vie limitée. Cette temporalité limitée encourage une spontanéité créative, incitant les photographes à saisir l’instant et à partager des moments de leur réalité quotidienne.  

Le caractère éphémère des stories crée également un sentiment d’urgence, incitant les utilisateurs à partager des images spontanées et authentiques, souvent moins élaborées mais plus sincères. La frontière entre le photographe et le spectateur s’est ainsi estompée, créant une expérience visuelle partagée qui brise les barrières temporelles et géographiques. Cette redéfinition du temps photographique dépasse le simple acte de prendre une photo pour devenir une célébration de l’instant, une exploration créative du présent dans toute sa spontanéité. 

 

Esthétisation numérique et normes visuelles  

L’esthétisation numérique, largement facilitée par les filtres et les applications d’édition, a introduit de nouvelles normes visuelles. La photographie moderne sur les médias sociaux est caractérisée par des palettes de couleurs spécifiques, des compositions soigneusement pensées et des effets visuels uniques. Cependant, cette esthétisation suscite des interrogations sur la nature même des images partagées. Les utilisateurs cherchent à créer des images visuellement frappantes, parfois au détriment d’une fidélité à la réalité. Cela suscite des débats sur l’authenticité des images partagées en ligne et souligne l’écart entre la réalité et la représentation idéalisée sur les réseaux sociaux.L’esthétisation numérique et les normes visuelles émergentes sur les médias sociaux se manifestent à travers une variété de choix esthétiques et de tendances photographiques.  

Des filtres nostalgiques qui évoquent des tons vintages sur Instagram aux compositions minimalistes mettant en avant des sujets isolés, chaque plateforme a développé ses propres caractéristiques esthétiques.Par exemple, les stories éphémères sur Snapchat ont popularisé l’utilisation de filtres animés ludiques. Sur TikTok, la créativité est souvent exprimée à travers des transitions fluides et des effets visuels percutants. 

 

Les photos aux couleurs surréalistes et saturées, inspirées des filtres personnalisés d’édition populaires, sont également devenues emblématiques sur des plateformes comme Pinterest. Parallèlement, la montée en puissance du minimalisme visuel, caractérisé par des compositions épurées et des tons neutres, est devenue une tendance dominante sur des plateformes axées sur la créativité et le design, comme Behance. 

 

 Impact sur la Perception de Soi et de la Réalité  

Les médias sociaux ont transformé la photographie en un miroir virtuel où la perception de soi est souvent façonnée par les réactions en ligne. La recherche de likes et de commentaires a créé une culture de validation en ligne, où la valeur personnelle est souvent mesurée en fonction de l’approbation numérique. Cette dynamique suscite des inquiétudes concernant la santé mentale et l’estime de soi, ainsi qu’une pression croissante pour répondre aux normes visuelles prévalentes. En parallèle, la représentation idéalisée sur les médias sociaux a créé une division entre la réalité quotidienne et les images partagées, remettant en question la frontière entre la vie en ligne et la vie réelle. 

 

L‘influence des médias sociaux sur la photographie moderne est profonde et multifacette. Des changements dans la temporalité de la création visuelle à l’esthétisation numérique en passant par l’‘impact sur la perception de soi, les médias sociaux ont redéfini la nature même de la photographie. Alors que la spontanéité et la créativité sont célébrées, des défis tels que la pression sociale et la perte potentielle d’authenticité émergent. Naviguer dans ce monde en constante évolution nécessite une réflexion sur la manière dont les médias sociaux continueront de façonner notre expérience visuelle à l’avenir. 

 

À lEFET Photographie, nous reconnaissons l’influence majeure des médias sociaux sur la photographie moderne. Notre programme innovant intègre cette dynamique en explorant comment les tendances, l’esthétique et l’instantanéité redéfinissent continuellement le langage visuel, préparant ainsi nos étudiants à exceller dans ce domaine en constante évolution. 

Willy Rizzo : Un regard Intemporel sur l’élégance et la photographie

Actualité publiée le 22 novembre 2023

 

Le monde de la photographie a été enrichi par de nombreux artistes talentueux au fil des décennies. Parmi eux se distingue un nom qui incarne l’élégance, le style et la créativité : Willy Rizzo.Photographe, designer, homme de presse, Rizzo a laissé une empreinte sur le monde de l’art visuel, capturant des moments intimes avec des célébrités et des personnalités influentes du XXe siècle. 

 

Photographie de Monica Bellucci

© Willy Rizzo

Capturer l’élégance en deux clics  

Willy Rizzo, né en 1928 à Naples, a débuté sa carrière artistique en tant que designer de meubles dans les années 1940. Son talent pour l’esthétique a rapidement attiré l’attention des figures éminentes du monde.  

Cependant, dans les années 1960, Rizzo fait un pivot audacieux vers la photographie, ouvrant son studio emblématique à Paris en 1966. Son œil unique et son style distinctif ont transformé ses photographies en des œuvres intemporelles, capturant des instants de vie, des émotions et des personnalités avec une authenticité rare.  

Le studio de Willy Rizzo est devenu le lieu de rencontre des célébrités, immortalisant des icônes telles que Brigitte Bardot, Salvador Dali, Audrey Hepburn... Ses photographies ont été publiées dans des magazines tels que Paris Match et Vogue, établissant sa réputation à l’échelles internationale.  

 

L’impact laissé par Willy Rizzo 

Willy Rizzo lègue à la photographie un héritage pérenne. Ses portraits élégants continuent d’inspirer et de fasciner, transcendant les époques. Son studio parisien reste le témoin d’une époque où l’élégance et la créativité ne faisaient qu’un 

Son influence va au-delà de ses clichés emblématiques, résonnant dans le monde de l’art visuel et de la culture populaire. En immortalisant les personnalités de son époque avec une finesse exceptionnelle, Willy Rizzo a créé un pont entre le passé et le présent, offrant au monde un regard intemporel sur la beauté, la grâce et l’authenticité. Chaque photographie de Rizzo raconte une histoire unique, évoquant une émotion qui transcende des frontières du temps. Ainsi, son héritage perdure. 

 

Un regard unique 

Rizzo a réussi à capturer les moments intimes, les émotions brutes et la véritable essence de certaines des personnalités les plus emblématiques du XXe siècle grâce à son objectif. Sa carrière de plusieurs décennies inclut de nombreux portraits de célébrités qui sont devenues des icônes visuelles.  

Sophia Loren et Carlo Ponti : Willy Rizzo avait une relation spéciale avec le couple célèbre composé de l’actrice Sophia Loren et du producteur de cinéma Carlo Ponti. L’amour et la complicité qui existaient entre ces deux personnalités de la scène cinématographique italienne sont immortalisés par ses photographies. 

Pablo Picasso : Rizzo a eu la chance exceptionnelle d’entrer dans l’atelier de Pablo Picasso. Ses photographies offrent un point de vue unique sur la vie quotidienne du célèbre artiste espagnol, capturant son génie créatif dans l’environnement qu’il a créé. 

Audrey Hepburn : Rizzo a capturé la grâce intemporelle d’Audrey Hepburn sur le plateau du film « How to Steal a Million ». A travers ses photographies, l’élégance et la sophistication qui ont fait d’Hepburn une icône de style sont parfaitement représentées. 

Les Beatles : Lors de leur passage à Paris en 1964, Willy Rizzo a figé dans le temps l’énergie contagieuse des Beatles. Ses images du groupe musical célèbre reflètent l’agitation de l’époque et la folie qui entourait les Fab Four. 

 

Willy Rizzo réussi à fusionner l’élégance du design avec la puissance émotionnelle de la photographie. Son parcours polyvalent et sa capacité à immortaliser l’instant ont laissé une marque perpétuelle dans l’histoire de l’art visuel. À travers ses photographies, il a créé un pont entre le glamour des années 1960 et l’éternité, offrant au monde un regarde intemporel sur la beauté, la grâce et l’authenticité. Ainsi, l’héritage de Rizzo perdure, chaque image racontant une histoire unique qui transcende les frontières du temps.  

 

À lEFET Photographie, l’art de capturer des moments devient une aventure immersive. Rejoignez-nous pour explorer votre créativité dans un environnement dynamique, où l’expertise rencontre l’inspiration, vous permettant de façonner un parcours photographique unique en bénéficiant d’une formation de haute qualité.  

Faites partie d’une communauté passionnée qui célèbre l’expression visuelle et découvrez comment votre passion peut devenir le socle d’une carrière photographique réussie. 

Le Workshop de Typographie Corporate Design à EFET STUDO CRÉA

Actualité publiée le 14 novembre 2023

 

L’EFET STUDIO CRÉA a récemment organisé un workshop captivant orchestré par Joan DASTARAC, Art Director et co-fondateur de ELVIS PARIS. Nous avons eu la chance de discuter avec lui pour comprendre les motivations qui ont guidé le choix de ce workshop typographie Corporate Design unique et les avantages qu’il offre aux étudiants. 

 Le Workshop de Typographie Corporate Design à EFET STUDO CRÉA

© Unsplash

 

Un sujet choisi avec soin  

Pour Joan DASTARAC, la sélection du projet de refonte de l’identité visuelle des institutions culturelles comme choix de sujet n’est pas le fruit du hasard. Parmi les institutions proposées aux étudiants figuraient des noms emblématiques tels que La Gaité Lyrique, Le Forum des Images et Le Mac Val. Ces piliers culturels sont renommés pour leurs programmations variées incluant spectacles vivants, concerts, cinéma et art contemporain. 

Il ajoute “Les institutions culturelles, et surtout deux d’entre-elles, changent souvent, presque tous les 10 ans, suite à un changement de positionnement, de direction, ou simplement pour rafraichir leur identité, contrairement aux institutions/marques du privé qui ont des identités plus pérennes. C’est pour cette raison que je voulais un sujet qui projette les étudiants dans leur futur professionnel, c’est un brief probable qu’ils pourraient avoir à l’avenir. 

 

Un workshop, plusieurs objectifs 

Ce workshop offre aux étudiants une expérience singulière au cœur de la complexité de la création d’identité visuelles pour des institution culturellesJoan souligne avec insistance l’importance de plonger dans le territoire de marque, un domaine qui englobe le positionnement, les valeurs et les fonctions. Cette immersion permet aux étudiants de concevoir une identité visuelle en parfaite adéquation avec ces éléments, définissant ainsi un système graphique pertinent et captivant.  

 

Au- delà de la théorie, le workshop se concentre sur des livrables concrets attendus dans le monde professionnel. La réalisation d’une charte graphique complète, la création de la papeterie, du site web, des affiches, et bien d’autres éléments, représentent un aspect crucial du projet. Cette approche pragmatique offre aux étudiants une opportunité tangible d’acquérir une méthodologie solide, les guidant depuis la phase d’analyse jusqu’à la présentation, tout en explorant les aspects techniques et pratiques liés aux domaines du print et du digital.  

 

En enrichissant leur portfolio avec cette étude de cas spécifique, déployée de manière cohérente sur divers supports de communication actuels, les étudiants renforcent leur légitimité professionnelle. Cette démarche démontre leur savoir-faire aux yeux de futurs employeurs, témoignant de leur capacité à créer des identités visuelles percutantes et fonctionnelles. Ainsi, le workshop se révèle être bien plus qu’une simple expérience académique ; il représente une passerelle vers la réussite professionnelle et reconnaissance dans le domaine du design graphique. 

 

Une belle réussite 

Joan DASTARAC évolue positivement les livrables des étudiants Globalement, le niveau est bon pour un début de 3eme année, Il y a eu de très beaux projets, c’est prometteur pour l’avenir. Il faudra veiller à être précis, rigoureux et exigent, tout en continuant à aiguiser son regard, sa culture et sa curiosité !” 

Et c’est un autre objectif des workshops, permettre aux étudiants d’évaluer leur niveau par rapport à leurs pairs et identifier des axes d’amélioration pour leurs futurs projets. 

 

Rejoindre l’EFET STUDIO CRÉA, c’est s’immerger dans un environnement éducatif dynamique où l’innovation et la créativité s’expriment pleinement. Avec des ateliers spécialisés tels que le Workshop de Typographie Corporate Design, vous aurez l’opportunité unique de perfectionner vos compétences en design graphiqueet de sculpter votre identité créative au sein d’une communauté passionnée. 

Qu’est-ce qu’un bon photographe de mariage ?

Actualité publiée le

Chaque année, plus de 200 000 mariages sont célébrés en France par des couples qui ont majoritairement recours à un professionnel pour la réalisation de leurs images. Si le secteur attire donc de nombreux photographes, il est important d’en connaître les spécificités pour devenir un bon professionnel en la matière. 

 Le marié place la bague sur le doigt

© Unsplash

La photographie sociale 

La photographie de mariage fait partie de ce que l’on a pour habitude de nommer le secteur de la photographie sociale. Si certains photographes ont fait le choix de n’exercer que dans le domaine du mariage, ils sont en pratique nombreux à réaliser également des portraits ou des photos de famille et à travailler de manière générale au service de particuliers. La première qualité d’un bon photographe de mariage, comme celle d’un photographe social au sens large, est donc le relationnel, l’écoute et l’attention.  

Les clients ne sont pas des modèles professionnels. Ils ne sont pas toujours à l’aise devant l’appareil photo et ont pour beaucoup d’entre eux recours à un photographe pour la première fois de leur vie. Ils ont tout d’abord besoin d’être rassurés sur les compétences du prestataire qu’ils vont choisir, de se sentir en confiance – d’avoir envie de partager leur journée de mariage avec lui ! – et de comprendre en quoi consiste son activité pour en accepter les tarifs.  

En mariage, le photographe est au service de ses clients. Il n’est pas là pour faire son book mais en priorité pour les accompagner et produire les beaux souvenirs de cette journée exceptionnelle. Ce qui n’est pas incompatible ! 

 

Agir en toute discrétion 

Si la séance de couple fait évidemment partie des étapes qui rythment une journée de mariage, elle n’est en pratique pas la plus attendue ni celle qui constituera le plus les souvenirs que souhaitent conserver les mariés de cette journée. Essentielle, elle demande de la préparation, en ayant repéré les lieux où elle s’effectuera, et de l’efficacité car les mariés ne souhaitent pas un shooting privé de plusieurs heures mais voudront rapidement rejoindre leurs invités pour profiter de la fête.  

Ainsi la photographie de mariage s’apparente plus à une activité de reportage qu’à celle du portrait. Pour saisir l’émotion qui se dessine sur les visages des mariés mais également des invités, le photographe doit se faire discret. Il ne doit pas être intrusif mais doit être attentif à tous les détails qui ont été soigneusement orchestrés. L’erreur à ne pas commettre serait de se concentrer sur le couple à l’honneur et de négliger les lieux, souvent grandiose, la décoration que certains mariés auront mis des mois à choisir ou à réaliser eux-même, et les invités qui, apprêtés pour l’événement, seront particulièrement à leur avantage.  

Toutes ces photos réunies doivent être variées et mettre en avant l’ambiance joyeuse du jour. S’il doit se faire discret, le photographe de mariage doit donc aussi être un peu partout à la fois et produire des photos aux cadrages variés pour que chaque image raconte un peu de la journée et que le tout soit dynamique. 

 

Beaucoup de technique 

Si les mariés font appel à un photographe professionnel plutôt qu’à un ami qui possède un bon appareil photo, c’est parce qu’ils souhaitent avoir la garantie que toutes les étapes de la journée auront bien été photographiées et que chaque image sera soignée.  

Un bon photographe de mariage se doit donc de posséder du matériel fiable, de qualité et d’en maîtriser parfaitement le fonctionnement. Une journée de mariage représente un intense travail qui exige que le photographe s’adapte rapidement à des conditions de lumière changeantes, assure une netteté impeccable sur chacune des images et saisisse l’instant décisif. Maîtriser les paramètres et les modes d’exposition de son appareil, le fonctionnement de son autofocus et des différentes cadences de prise de vue est essentiel.  

Pour éviter tout risque de panne le jour J et parce que le rythme intense ne laisse pas le temps de changer d’objectif à loisir, les photographes de mariage possèdent plusieurs appareils, associés à des objectifs différents, et disposent d’une quantité importante de batteries et de cartes mémoires leur assurant une bonne autonomie. Mais la prise de vue n’est pas la seule étape de leur travail.  

Une fois rentrés chez eux, ils doivent aussi réaliser un editing pertinent des meilleures images et des retouches bien dosées pour optimiser la qualité et apporter un rendu colorimétrique qui fait sa personnalité, le tout sans perdre trop de temps. Car bien souvent, ce travail de postproduction est bien plus long que celui de la prise de vue et le photographe de mariage doit s’assurer de la rentabilité de son travail. 

 

À l’EFET Photographie, les étudiants sont formés à toutes les pratiques nécessaires pour devenir de bons photographes dans différents domaines. Ils suivent des cours théoriques et pratiques dans le domaine de la prise de vue, de la postproduction et de l’impression assurés par des professeurs qui leur enseignent la technique et partagent leurs expériences de terrain. L’école propose différents cursus de formation allant du Bachelor, en un an ou en trois, débouchant sur l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État, aux cours à temps partiels, le soir ou sous la forme de séminaires organisés le week-end. 

Notre agenda des expositions

Actualité publiée le 8 novembre 2023

 

L’EFET Photographie est de retour pour vous présenter Des expositions minutieusement sélectionnées pour vous.Plongezdans ces expériences uniques sans plus attendre !  

 

L’EFET Photographie est de retour pour vous présenter Des expositions minutieusement sélectionnées pour vous. Plongez dans ces expériences uniques sans plus attendre !

© Unsplash

Exposition collective : Ismaël Bazri , Sarah Makharine, Claudia Rivera, Théo Saffroy, CédrineScheidig. 

Du 28 septembre 2023 au 5 janvier 2024 Pont Saint Ange,Boulevard de la Chapelle 75019 Paris 

Les Rencontres Photographiques du 10e sont une biennale dédiée à la photographie contemporaine. Une exposition en plein air permettant de découvrir la nouvelle génération de photographes. 

  

« Destination finale » par Isabelle Serro   

Du 10 octobre au 18 novembre 2023Escale à la Grange aux Belles 6 Rue Boy-Zelensky, Paris 10e 

Pendant vingt ans, Isabelle SERRO a travaillé en tant que journaliste dans des zones sensibles à travers le monde, principalement en Afrique. Son travail met en lumière les conséquences du manque d’eau potable, de la surpêche et de l’absence d’électrification dans des régions précaires et isolées. 

 

« Enigma » par Roger Ballen  

Du 22 septembre au 25 novembre 2023 – Les Douches la Galerie 5 Rue Legouvé, 75010 Paris 

Roger Ballen expose ses premières séries des années 80 et 90, mettant en avant les thèmes de la marginalité, de l’étrangeté et de la relation entre l’humain et le monde animal à travers ses mises en scène artistiques. 

 

« Les Mondes de Jill Freedman » 

Du jeudi 28 septembre au samedi 2 décembre 2023Galerie Rouge3, Rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris 

L’exposition met en avant trois mondes que Jill Freedman a documentésur une longue période : les rues de New York, où il réside depuis 1964 ; la Marche des pauvres sur Washington, qui a suivi l’assassinat de Martin Luther King en 1968 ; et la vie d’un cirque itinérant dans le Sud-Est des États-Unis dans les années 1970. 

 

Prochronisme – Procédés photographiques anciens 

Du 08 novembre au 25 novembre 2023Galerie M18 rue Lally Tollendal75019 Paris 

Neuf artistes contemporains utilisent des procédés photographiques anciens tels que les tirages au platine, au charbon, les cyanotypes et le collodion humide pour cette exposition. Ils allient ces techniques éprouvées avec des inspirations du monde contemporain, créant ainsi un vertige temporel qui invite les spectateurs à explorer un dialogue entre le passé et le présent. 

 

MEN UNTITLED Carolyn Drake  

Du 19 Septembre 2023 Au 14 Janvier 2024 – Fondation Henri Cartier-Bresson79, rue des Archives75003 Paris 

Carolyn Drake expose « MEN UNTITLED » à la Fondation Henri Cartier-Bresson, une série photographique explorant la masculinité dans la culture américaine à travers des symboles, des autoportraits et des photographies documentaires. 

 

« Encore un peu » par Thibault Brunet  

Du 5 octobre au 25 novembre 2023 – Galerie Binome 19 Rue Charlemagne, 75004 Paris 

L’exposition personnelle de Thibault Brunet à la Galerie Binome explore la fin du monde au travers dinventaires visuels, mêlant modélisation, dessin, peinture et photographie. 

 

« Portrait éphémère du Japon par » Pierre-Elie de Pibrac 

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024 – Musée Guimet 6 place d’Ièna 75116 Paris  

Pierre-Elie de Pibrac, né en 1983, a réalisé la série « HakanaiSonzai » au Japon entre décembre 2019 et août 2020. Il a rencontré diverses personnes, dont des yakuzas, des rescapés de Fukushima, des hikikomori et des « évaporés, » et l’artiste cherche à exprimer leur singularité personnelle à travers son projet photographique. 

 

« Le Déploiement » par Emmanuelle Léonard 

Du 9 juin au 14 novembre 2023 – Centre Culturel Canadien 130 rue de Faubourg Saint – Honoré 75008 Paris  

« Le Déploiement » est une exposition d’Emmanuelle Léonard, issue de sa résidence de recherche dans le Grand Nord canadien. Elle explore les mécanismes de l’autorité et de détournement au sein de groupes hiérarchisés, en continuant son travail photographique et vidéographique sur ce sujet. 

 

« Et nos morts ? » La photographie post mortem aujourd’hui en Europe 

Du 22 septembre 2023 au 18 février 2024 – Maison Robert Doisneau, 1 rue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly  

L’exposition « Et nos morts ? » à la Maison Doisneau dévoile la photographie post mortem, une pratique peu connue et rarement exposée. Ce volet de la photographie, profondément humaniste, incite à réfléchir sur la nature de l’humain, son histoire contemporaine et sa relation avec l’existence. 

 

Ne tardez pas davantage, découvrez l’univers captivant des métiers de la photographie à l’EFET Photographie. L’aventure photographique vous attend avec des enseignements de qualité et de belles perspectives professionnelles. Rejoignez-nous pour donner vie à votre passion! 

Nouvelle directrice pour EFET PHOTOGRAPHIE

Actualité publiée le 3 novembre 2023

A la rentrée de 2023, l’EFET Photographie et l’EFET STUDIO CRÉA, toutes deux membres du Réseau GES, annoncent fièrement l’arrivée de leur nouvelle directrice commune, Bérengère Dastarac. 

 

Photo de Bérengère

Un parcours varié et riche en expérience  

 C’est un parcours professionnel diversifié qui caractérise Bérengère Dastarac, marqué par une exigence constante dans les domaines de la création, de l’enseignement et de l’entrepreneuriat. Son parcours va bien au-delà de l’enseignement, avec plus d’une décennie passée en tant que directrice artistique au sein de plusieurs agences publicitaires en Égypte. Cette expérience a forgé son expertise précieuse en matière de créativité visuelle.  

Ses premiers pas dans le monde de la publicité l’ont vus occuper le poste de Directrice de Création chez JWT et chez McCann au Caire, où elle a dirigé des équipes créatives travaillant pour des clients de renommée internationale. Sa polyvalence créative s’est également manifestée à travers dexpositions et installations artistiques dans les galeries d’art du Caire. 

Après son séjour en Égypte, elle s’est installée en France pour réaliser un projet novateur en partenariat avec l’accélérateur de start-ups EKITO, remportant ainsi le prix de l’Innovation BIZNEXT en 2016. En tant que productrice, elle a contribué à des films tels que « Winter of Discontent, » qui ont été salués dans des festivals internationaux. Elle est également à l’origine de la création de la plateforme de SVOD « NOWAVE, » une initiative dédiée à la promotion du cinéma indépendant, démontrant son engagement envers l’industrie cinématographique. 

Bérengère Dastarac a étendu son influence au domaine du design en co-fondant le studio de design global Lune Bleue à Toulouse en 2018, en collaboration avec 28 associés issus de divers milieux, notamment le design, la recherche et l’innovation. 

 

Engagement dans l’enseignement  

Son engagement éducatif est également remarquable. En 2017, elle a pris la direction de l’école de création E-artsup Toulouse en tant que Directrice Régionale, après avoir enseigné au sein de l’établissement. Sous sa direction, les étudiants ont prospéré dans divers domaines des arts appliqués, couvrant la Direction Artistique, la Communication à 360, le Motion Design, l’Animation 2D/3D et le Jeu Vidéo.  

Elle a également enseigné en tant que Chargée de Cours en Dynamique Entrepreneuriale au sein du Master de Design Transdisciplinaire Cultures et Territoires de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, tout en animant des conférences sur l’entrepreneuriat culturel dans diverses institutions. 

En tant que directrice de l’EFET STUDIO CRÉA et de l’EFET Photographie, Bérengère Dastarac mettra à profit son expertise diversifiée pour améliorer la formation des étudiants dans ces deux établissements. 

Elle possède une grande variété de compétences linguistiques, une maîtrise des outils de création et une compréhension approfondie du design et de la production audiovisuelle. Elle est une source d’inspiration pour tous ceux qui souhaitent atteindre l’excellence dans les industries culturelles et créatives. Son parcours professionnel démontre comment la créativité, l’innovation et l’engagement envers l’éducation peuvent aider à façonner un avenir meilleur pour ses étudiants. 

 

Sous la tutelle de la nouvelle directrice, l’EFET Photographie et l’EFET STUDIO CRÉA poursuivront leur mission de formation de qualité, préparant ainsi les étudiants à des carrières prometteuses dans les domaines de la photographie et du design. Elles resteront également à la pointe des évolutions technologiques et professionnelles, dans ces secteurs en constante évolution. 

Comment bien exposer au flash ?

Actualité publiée le 31 octobre 2023

 

Parce qu’il délivre une forte puissance lumineuse en un bref instant, le flash reste un des accessoires les plus utiles aux photographes. Encore faut-il le dompter correctement. 

 

 

©Pexels

Un outil à apprivoiser 

Premier plan surexposé, ombre portée disgracieuse, yeux rouges… les effets indésirables du flash sont nombreux et découragent généralement les utilisateurs novices. Pourtant, il suffit de comprendre son fonctionnement pour en fait usage dans de bonnes conditions et sublimer ses photographies d’une lumière contrôlée et bien dosée.  

Le flash, qu’il s’agisse d’un modèle de forte puissance utilisé en studio ou d’un flash de reportage monté sur le sabot d’un appareil photo délivre une très forte intensité lumineuse en un très court instant. Sa puissance maximale indique jusqu’à quelle distance, en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité employée, il sera en mesure d’exposer correctement un sujet tandis que sa puissance minimale indique à quelle distance minimale peut se trouver le sujet sans être surexposé.  

Il ne sert donc à rien d’essayer d’éclairer un bâtiment de nuit avec un éclair envoyé depuis le flash intégré d’un appareil photo… 

 

Le temps de pose pour l’ambiance 

L’éclair d’un flash est tellement bref qu’il est pratiquement toujours plus court que le temps de pose utilisé à la prise de vue. Ainsi, le réglage du temps de pose n’a généralement pas d’incidence sur l’exposition au flash mais uniquement sur la lumière ambiante, donc sur l’exposition générale de l’image 

Si l’on souhaite éclairer son sujet uniquement avec la lumière du flash, il faut utiliser un trio ouverture, temps de pose et sensibilité permettant de sous-exposer fortement l’image. Ainsi, seul l’éclair d’un flash – dont la puissance aura été réglée en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité de l’appareil – exposera le sujet. Seule ces zones éclairées par le flash apparaîtront donc sur l’image.  

Si au contraire, on souhaite conserver de la lumière ambiante, pour faire apparaître les lumières au loin sur un portrait nocturne, le soleil rasant d’une fin de journée, les sources chaudes d’un éclairage domestiques, les paramètres d’exposition doivent être choisis de manière à exposer l’arrière-plan, généralement en allongeant le temps de pose, et la puissance du flash réglée de manière à apporter la lumière nécessaire pour déboucher des ombres et exposer correctement.  

Cette technique qui consiste à utiliser le flash pour déboucher un contre-jour se nomme le fill-in car on vient remplir de lumière les ombres. Si le réglage manuel de la puissance du flash vous semble trop contraignant, réglez-le en mode TTL. Il adaptera alors automatiquement sa puissance pour exposer correctement le premier plan.  

Enfin, si le temps de pose utilisé est très court, la fonction de synchronisation haute vitesse des flashs assurera tout de même une exposition correcte de toutes les zones de l’image. 

 

La bonne position 

Outre sa puissance qui joue sur la quantité de lumière et donc sur l’exposition de l’image, le flash doit être placé de manière judicieuse. Dans l’axe du modèle, il peut produire un effet d’yeux rouges qui vient de la réflexion de la lumière dans le fond de l’œil 

Le mode anti yeux rouges va envoyer un salve d’éclair avant l’obturation pour que la pupille du modèle se ferme et que le flash se reflète moins dans le fond de l’œil. Positionner le flash de manière légèrement excentrée éradique également ce phénomène. 

Enfin, songez que l’éclair du flash va produire une ombre portée derrière les zones éclairées de votre sujet. Elle peut être provoquée volontairement. La position du flash doit alors être choisie en fonction de la direction que l’on souhaite donner à cette ombre. Utiliser la lumière du flash de manière indirecte, par réflexion sur un mur ou un plafond, ou modeler à l’aide d’accessoires de façonnage permet d’éliminer ou de minimiser les ombres. 

 

Photographier, c’est imprimer avec de la lumière. Outre son appareil photo, un bon photographe se doit donc de connaître les différents systèmes d’éclairage nécessaires à une maîtrise parfaite de tous les éléments qui composent son image. Au travers de cours théoriques et pratiques, l’école EFET Photographie aborde toutes les disciplines de la photographie, de la prise de vue au laboratoire. Des portes ouvertes sont régulièrement organisées pour en faire la démonstration. 

Capturer l’âme des rues

Actualité publiée le 26 octobre 2023

La photographie de rue est une forme artistique fascinante qui capture toutes les facettes de la vie urbaine. Sa spontanéité, son authenticité et sa capacité à raconter des histoires sans mots la caractérisent. 

Exprimer l'essence des rues © Pexels

 

Les fondements de la photographie de rue

 

La photographie de rue a un avantage car elle ne nécessite pas nécessairement un équipement coûteux. Un appareil photo reflex numérique de base, un smartphone ou même un appareil photo compact peuvent suffire.  

En photographie de rue, la composition est essentielle. Pour créer des images attrayantes, les éléments tels que la règle des tiers, la perspective, la ligne directrice et l’équilibre doivent être pris en compte. Les ombres, les réflexions et les lignes de fuite des rues peuvent tous être utilisés de manière créative.  

Il est nécessaire que le photographe de rue soit patient et attentif. Il arrive parfois que les moments cruciaux se produisent en un instant, et il est nécessaire d’être prêt à les prendre en considération. Pour obtenir des images authentiques, il est important d’observer la vie quotidienne dans la rue et d’anticiper les mouvements et les interactions. 

 

L’art de la narration en photographie de rue 

 

La photographie de rue n’est pas seulement la prise de photos. Elle est également un moyen puissant de transmettre des émotions et de raconter des histoires. Le terme « instant décisif », qui a été popularisé par Henri Cartier-Bresson, fait référence au moment idéal où toutes les parties d’une scène se combinent pour créer une image significative. Cela nécessite un photographe très réactif et intuitif.  

La photographie de rue est souvent centrée sur les personnes. Les visages, les expressions, les gestes et les interactions humaines peuvent être utilisés pour raconter des histoires. Les photographes de rue capturent l’essence de la vie quotidienne à travers les passants, les travailleurs, les artistes de rue, etc. 

 

 

Les défis et l’éthique de la photographie de rue 

 

Bien que la photographie de rue présente de nombreuses opportunités artistiques, elle présente également des problèmes et des préoccupations éthiques cruciaux. Le fait de prendre des photos d’inconnus dans la rue soulève des questions sur le respect de la vie privée. Se conformer aux lois et demander la permission lorsque cela est nécessaire est essentiel. Les sujets doivent donner leur accord.  

La photographie de rue peut également involontairement propager des préjugés ou des stéréotypes. Les photographes doivent être conscients de l’impact potentiel qu’ils peuvent avoir sur leurs images.  

Dans la photographie de rue, l’artiste est donc constamment confronté au dilemme entre respecter l’éthique et capturer des moments authentiques. Pour produire des images significatives et respectueuses, la créativité doit trouver un équilibre avec la responsabilité sociale. 

 

 

Les grands noms de la photographie de rue 

 

De nombreux photographes ce sont fait connaître à travers ce style si particulier et certains clichés ont même marqué l’histoire. 

On citera notamment Eugène Atget, photographe français considéré comme beaucoup comme le père de la photographie de rue, au XIXe siècle. Beaucoup d’artistes se sont, par la suite, inspiré de son travail comme l’américaine Berenice Abbott. 

Robert Frank a également marqué ce courant en réalisant un projet documentaire saisissant « The Americans », dans lequel l’artiste brosse un portrait noir, amère mais ô combien réaliste de l’Amérique des années 50. 

La photographie de rue a connu un tournant avec l’arrivée de la couleur. Saul Leiter, que beaucoup considère comme l’un des pionniers de la photographie couleur, a donné un nouveau souffle à cet art, en jouant sur les textures et une palette de couleur bien à lui. 

 

 

L’art de la photographie demande une compréhension à la fois théorique et pratique, ainsi qu’une maîtrise tant technique qu’esthétique. C’est exactement ce que l’école EFET Photographiepropose à travers son Bachelor Photographie, son Bachelor Intensif, ses cours du soir ou encore ses séminaires week-end. 

 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?

Actualité publiée le 24 octobre 2023

Solution idéale pour qui veut monter ses anciens objectifs sur un appareil photo récent, les bagues d’adaptation jouissent d’un regain d’intérêt depuis l’avènement des appareils hybrides. Mais attention, toutes les combinaisons ne sont pas possibles. Explications. 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?© Pixeles

 

Qu’est-ce qu’une bague d’adaptation ? 

Une bague d’adaptation est un accessoire que l’on va placer entre l’objectif et l’appareil photo pour associer des matériels qui n’ont a priori pas été pensés pour fonctionner ensemble. D’un côté, la bague d’adaptation va donc présenter une monture femelle correspondant à celle de l’objectif – tous les systèmes modernes sont équipés d’une monture à baïonnette mais il a existé des montures à vis ou à culasse – et de l’autre, une mâle, qui va venir se fixer à l’appareil photo.  

Si en théorie on devrait donc pouvoir concevoir des bagues d’adaptation pour tous les matériels, encore faut-il conserver les propriétés de l’objectif ! Ce dernier a été fabriqué de manière à ce que l’image qu’il projette se forme sur le capteur de l’appareil qui lui est destiné et donc que sa monture arrière se trouve à une distance donnée du capteur. C’est ce que l’on appelle le tirage mécanique.  

Or outre les systèmes de baïonnette et les connecteurs électriques qui diffèrent d’une marque à l’autre, le tirage mécanique n’est pas non plus le même chez tout le monde. Un reflex Canon en monture EF possède par exemple un tirage mécanique de 44 mm et un reflex Nikon en monture F de 46,5 mm. 

 

Des systèmes à l’avantage des hybrides 

Dépourvus du miroir qui assure une visée optique TTL aux reflex, les hybrides possèdent tous un tirage mécanique plus court. Il est de 20 mm pour les Canon EOS R ou les appareils Panasonic, Leica et Sigma en monture L, de 18 mm pour la monture Sony E et de 16 mm pour la monture Nikon Z.  

Un objectif conçu pour un reflex avec un tirage mécanique important peut donc être associé à l’un de ces appareils hybrides à condition d’y ajouter une bague d’adaptation. En plus d’assurer la fixation des différents éléments, elle ajoutera l’épaisseur nécessaire pour que l’objectif produise une image nette sur le capteur. L’inverse n’est en revanche pas possible puisque les objectifs conçus spécifiquement pour les hybrides doivent être placés suffisamment proche du capteur, ce qui reviendrait à les monter à l’intérieur de la chambre d’un reflex, là où se situe le miroir.  

Les bagues d’adaptation ne peuvent donc exister que pour des objectifs dont le tirage optique est supérieur au tirage mécanique des appareils avec lesquels on souhaite les associer. 

 

L’offre disponible 

Le rôle d’une bague d’adaptation n’est pas seulement mécanique. Si l’on souhaite conserver tous les automatismes des appareils comme l’autofocus ou le réglage électromagnétique du diaphragme par exemple, elle doit être en mesure de faire communiquer correctement l’objectif et l’appareil. Or ce protocole de communication utilisé par les connecteurs électriques des montures n’est pas nécessairement ouvert.  

Sony a communiqué les détails de fonctionnement de sa monture E dès la commercialisation de ses premiers appareils, si bien que de nombreux fabricants ont pu proposer des objectifs compatibles, et Fujifilm en a fait de même quelques années plus tard avec sa monture X. Mais ce n’est pas le cas de toutes les marques. Ainsi, on trouve sur le marché de très nombreuses bagues pour associer des objectifs de différentes marques à des hybrides Sony en monture E, quelques-unes pour les appareils Fujifilm et pour la monture L mais seulement quelques bagues, commercialisées par Canon, pour associer des objectifs en monture EF sur des boîtiers en monture RF quand Nikon a fait de même avec la bague FTZ pour monter ses objectifs en monture F sur ses hybrides Z.  

D’autres bagues peuvent être disponibles chez des fabricants comme Metabones ou Viltrox, mais elles n’offrent pas systématiquement tous les automatismes des boîtiers. Certaines possèdent en revanche des spécifications particulières comme celle d’allonger la focale. Elles agissent alors en plus comme un téléconvertisseur. 

 

 

Intégrer une école de photographie permet d’accéder à des infrastructures adaptées et à un enseignement spécialisé dispensé par des professeurs qualifiés et reconnus. Ce que propose depuis plus de cinquante ans l’école EFET Photographie située à Paris dans le 11e arrondissement. L’inscription se fait sur dossier et après entretien individuel de motivation. L’école propose différents cursus dont deux de niveau 6 reconnus par l’état. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ?

Actualité publiée le 19 octobre 2023

Pour faire une photo nette, il faut réaliser la mise au point à l’endroit voulu mais aussi utiliser un temps de pose suffisamment bref pour figer le mouvement du sujet et pour maintenir l’appareil stable. Sur ce dernier point, les systèmes de stabilisation sont d’une grande aide. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ? © Unsplash

Différents procédés  

Il existe différentes technologies qui permettent de compenser les mouvements du photographe à la prise de vue. La plus ancienne est la stabilisation optique dont les premiers systèmes développés par Nikon et par Canon remontent au milieu des années 90. Son principe repose sur la présence dans l’objectif de gyroscopes qui analyses les mouvements. Le sens et l’amplitude de ces micro-déplacements sont ensuite répercutés sur un bloc optique flottant qui va les compenser en temps réel de manière à ce que l’image projetée sur le film ou sur le capteur soit toujours précisément au même endroit. L’image sera donc nette. Au fur et à mesure des années, les systèmes de stabilisation optique se sont perfectionnés. Ils ont notamment intégré différents paramétrages pour agir, par exemple, uniquement dans le sens vertical et ne pas compenser le déplacement latéral volontaire du photographe qui réaliserait un filé, et ont ajouté à une compensation des mouvements de tangage et de lacet, la capacité d’ajuster un léger décalage vers l’avant ou vers l’arrière, en macro notamment. L’amplitude des premiers objectifs stabilisés permettait de gagner un à deux paliers de vitesse quand les modèles les plus récents peuvent dépasser cinq valeurs. Les systèmes de stabilisation optique ont en revanche un gros défaut : ils doivent être intégrés à chaque objectif, ce qui joue sur leur poids et surtout sur leur prix.C’est pourquoi des systèmes de stabilisation intégrés aux capteurs (IBIS pour In-Body Image Stabilization) ont été développés. 

 

Des capteurs stabilisés 

Si les premiers systèmes de stabilisation de capteur ont fait leur apparition au milieu des années 2000 sur les appareils de la marque Minolta, suivi de près par Pentax et Olympus, il a fallu attendre 2018 pour que Nikon en équipe ses hybrides Z 6 et Z 7 et 2020 pour que Canon en fasse de même sur ses EOS R5 et R6. À l’heure actuelle, toutes les marques d’appareils photo proposent au moins un modèle au capteur stabilisé, quelle que soit sa dimension puisqu’il existe des appareils équipés d’IBIS en micro 4/3, en APS-C, en 24×36 et même en moyen format (https://www.efet.fr/actualites/18042023-de-l-incidence-de-la-taille-du-capteur). Il faut dire que le système possède de nombreux avantages. Intégré à l’appareil, il fonctionne avec tous les objectifs et permet surtout, en plus des compensations de tangage, de lacet et de translation vers l’avant ou vers l’arrière, une compensation des mouvements de translation dans l’axe du capteur et par rotation pour compenser le roulis. Les systèmes IBIS agissent donc sur 5 axes et offrent une amplitude de correction bien supérieure à celle des systèmes optiques. Elle peut atteindre 8 paliers sur les meilleurs appareils. 

 

La double stabilisation 

Bien que performante, cette stabilisation mécanique des capteurs n’a pas entraîné la disparition des objectifs stabilisés qui sur les très longues focales (https://www.efet.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif) conservent l’avantage d’une plus grande amplitude de mouvement et donc d’une meilleure efficacité. Mais surtout, les fabricants ont fait en sorte que les deux systèmes de stabilisation puissent fonctionner de concert pour offrir une amplitude de compensation globale encore supérieure. Sur un appareil équipé d’un capteur stabilisé, un objectif lui aussi stabilisé conserve donc un intérêt. Aussi efficace soient-elles ces deux technologies ne suffisent cependant pas à assurer une stabilité parfaite en toute situation. En vidéo, une stabilisation électronique qui entraine un léger recadrage dans l’image mais permet de filmer en marchant est souvent ajoutée aux fonctions des appareils. Pour les très longs temps de pose en photo ou les mouvements de grande amplitudes en vidéo, des accessoires supplémentaires restent néanmoins nécessaires. En photo, on utilisera un trépied pour une stabilité parfaite et en vidéo des stabilisateurs électroniques capables de compenser des mouvements de grande amplitude. 

 

 

Être photographe requiert de multiples compétences techniques et esthétiques que l’Efet Photographie enseigne depuis plus de cinquante ans à ses élèves. L’école, située à Paris, propose différentes formations comprenant un bachelor en trois ans pour les élèves titulaires du baccalauréat, un bachelor intensif en un an débouchant sur l’obtention d’un diplôme de niveau 6 reconnu par l’état, des cours du soir, des cours à temps partiels et des séminaires. 

 

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