Histoire de la photo

Actualité publiée le 14 mars 2024

L’histoire de la photographietémoigne de l’évolution de l’art visuel à travers les époques. Depuis ses modestes débuts au 19e siècle jusqu’à son omniprésence dans la société contemporaine, la photographie a traversé les époques. Elle nous aide dans notre manière de voir et de comprendre le monde qui nous entoure.  Dans cet article nous allons découvrir les origines de la photographie et les principales étapes de son développement.Nous parlerons des moments clés qui ont marqué cette discipline artistique incontournable. 

 L'histoire de la photographie témoigne de l'évolution de l'art visuel à travers les époques

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 Les débuts de la photographie  

Au 19e siècle, des pionniers visionnaires ont imaginé et persévéré pour donner naissance à la photographie.De Nicéphore Niépce, qui a réalisé la première photographie permanente en 1826, à Louis Daguerre, dont l’invention du daguerréotype a révolutionné le monde de l’image en 1839, cette période a été marquée par des avancées technologiques spectaculaires. Ces premiers succès ont ouvert la voie à une popularisation rapide de la photographie, permettant à un nombre croissant de personnes d’accéder à cet art autrefois réservé à une élite restreinte.  

 

La photographie au 20e siècle  

Le 20e siècle a été le théâtre d’une expansion sans précédent de la photographie. Des appareils photo plus compacts et accessibles ont rendu cet art accessible à un public plus large, tandis que les progrès technologiques ont permis des avancées majeures dans la qualité et la précision des images. Cette période a également vu l’émergence de nouvelles formes de photographie : du documentaire au photojournalisme en passant par lartistique. Des événements historiques aux mouvements culturels, la photographie a été témoin et acteur des grands bouleversements du siècle.  

 

La photographie, pilier de la culture visuelle au 21e siècle 

L’histoire de la photographie est un témoignage de l’ingéniosité humaine et de la capacité de l’art à évoluer avec le temps. Des premières expérimentations au daguerréotype du 19e siècleaux avancées numériques du 21e siècle, la photographie a suivi un parcours, façonnant notre perception du monde et notre mémoire collective. Au fil des décennies, elle est devenue bien plus qu’un simple moyen de capturer des images ; elle est devenue un langage universel, un moyen de raconter des histoires, de partager des émotions et de préserver la mémoire de notre humanité. Aujourd’hui, alors que la photographie continue d’évoluer et de se réinventer, elle reste un pilier essentiel de notre culture visuelle, nous invitant à voir le monde avec un regard neuf. 

 

 

EFET Photographie enseigne aux étudiants l’histoire de la photographie afin de comprendre toutes les étapes de son évolution.  

Light Painting

Actualité publiée le 8 mars 2024

Dans le monde du design graphique, certains outils sont devenus des incontournables, offrant des fonctionnalités avancées et une grande souplesse créative.

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Qu’est-ce que le light painting ? 

 

Et si au lieu de servir à éclairer un sujet, la lumière était elle-même le sujet ? C’est un des courants de la technique de prise de vue que l’on nomme le light painting et qui consiste à dessiner avec de la lumière sur des photographies. 

 

Si le light painting a connu un renouveau avec l’avènement du numérique, la technique est en réalité presque aussi vieille que la photographie. Le premier « light painter » de l’histoire serait Étienne-Jules Marey qui en 1882 écrivait à l’Académie des Sciences : « Je pris un bâton noir terminé par une boule blanche, et je l’agitai en marchant devant l’écran, de manière à tracer successivement toutes les lettres de mon nom ; ma signature se trouva distinctement écrite sur la plaque photographique ». Ce que le photographe français réalise à l’époque correspond au courant que l’on nomme lightdrawing (dessin de lumière). Il consiste à utiliser une pose longue et, pendant l’exposition, à déplacer une source de lumière dirigée vers l’objectif. Ces traînées lumineuses vont peu à peu s’inscrire sur l’image et former un mot ou un dessin suivant le tracé réalisé. C’est l’interprétation la plus courante du light painting dont l’autre courant consiste, toujours pendant un long temps de pose, à éclairer avec des sources de lumière mobiles un sujet plongé dans l’obscurité. Cette technique reprend alors littéralement l’appellation de light painting puisqu’elle consiste à peindre avec de la lumière, qui peut être colorée ou non, certaines zones du sujet. Le photographe qui s’est le plus illustré dans ce domaine est Michel Séméniako dont les travaux sont visibles sur le site www.michel-semeniako.com. 

 

Comment gérer le temps de pose en photo ? 

 

La technique 

Pour réaliser une photo en light painting, il faut un appareil photo équipé d’un mode manuel ou d’un réglage permettant d’atteindre de très longs temps de pose, un trépied pour assurer une bonne stabilité de l’appareil et une source de lumière portable comme une lampe de poche ou un bâton lumineux que l’on pourra recouvrir de gélatine colorée si on le souhaite. Pour que la lumière apportée à la prise de vue apparaisse sur l’image, il faut sélectionner des paramètres d’exposition assurant une sous-exposition de l’image ou photographier dans l’obscurité. On choisira donc une faible sensibilité, garante d’une bonne qualité d’image, une valeur d’ouverture de diaphragme plutôt faible et un long temps de pose. Plus le temps sera long, plus vous aurez le temps de balayer la scène avec votre lumière. Les poses B et T qui permettent de gérer à loisir le temps d’exposition sont particulièrement appropriées pour cet exercice tandis que l’usage de la fonction retardateur ou d’un déclenchement à distance via un smartphone apporte plus de confort. Il ne reste alors plus qu’à balayer la scène avec sa lampe de poche pendant l’exposition. Pensez que si vous voulez écrire un mot sur votre image, il faudra l’écrire en miroir de manière à ce qu’il s’affiche à l’endroit sur l’image ! Si votre premier essai n’est pas concluant, ne vous découragez pas. La technique semble simple mais elle demande souvent plusieurs essais avant d’être parfaitement maîtrisée. 

 

Comment fonctionnent les modes PSAM ? 

 

En apportant aux étudiants un cadre éducatif complet reposant aussi bien sur des bases techniques qu’une ouverture aux différentes tendances de la photographie, l’école EFET Photographie s’attache à accompagner chaque élève dans la découverte et l’approfondissement de son univers personnel. L’école propose des cursus diplômants, des cours à temps partiel et des séminaires. 

Composer avec la règle des tiers

Actualité publiée le 27 février 2024

Prendre une photographie consiste à déclencher au moment opportun mais aussi à cadrer de manière à mettre en valeur son sujet et à créer une dynamique dans l’image. Parmi les règles de composition, il existe ce que l’on a pour habitude de nommer la règle des tiers. 

 Prendre une photo, c'est capturer le bon moment et composer le cadre pour mettre en valeur le sujet et dynamiser l'image

© Pexels

La règle des tiers  

Si elle vaut pour la photographie, la règle des tiers ne lui est pas propre. Elle est aussi utilisée dans de nombreux domaines comme la peinture ou le graphisme où elle consiste à créer un équilibre de composition qui met naturellement en valeur un sujet et son environnement. Son concept repose sur le tracé mental surune image de deux lignes horizontales et de deux lignes verticales conduisant à la création de neuf sections égales et de quatre intersections constituant quatre points d’intérêt particulier. 

 

Des points forts 

Cette règle est utilisée pour rompre la monotonie d’une composition trop symétrique dans laquelle le sujet se trouverait toujours au centre et où une même importance serait donnée au haut et au bas de l’image ou à sa partie gauche et à sa partie droite. En paysage, par exemple, placer l’horizon au tiers supérieur de l’image permet de donner plus d’importance au sol, à une plaine fleurie, à une côte rocheuse, etc. tandis qu’un horizon placé sur la ligne des tiers inférieure mettra plus en valeur un ciel chargé, nuageux, chatoyant ou étoilé. Il en va de même pour un portrait d’une personne photographiée au format paysage. Positionnée au centre, l’attention est portée sur le sujet mais l’environnement n’est pas mis en évidence et le regard ne saura pas où se porter ensuite. Alors que placé sur la ligne des tiers à gauche ou à droite de l’image, vous mettrez en valeur votre sujet mais aussi l’environnement. Le regard du spectateur se portera en priorité sur le sujet, puis sur la zone la plus largement décrite de votre image. Une telle composition donnera donc une direction à la photographie. Outre les lignes, les intersections ont également leur importance : le visage placé à l’intersection de deux lignes des tiers attirera plus le regard. Et cela vaut aussi pour des natures mortes et pour tout autre sujet que l’on souhaite mettre en valeur. 

 

Des règles que l’on peut enfreindre 

Pour vous aider à composer, il y a fort à parier que votre appareil propose dès la visée de superposer à votre image des lignes qui vous serviront de guide. Affichez-les pour vous entraîner à composer en utilisant la règle des tiers. Vous pouvez faire de même en postproduction en recadrant votre photo de manière à placer votre sujet sur l’un des quatre points d’intérêt constitués par le croisement des lignes des tiers. Cet exercice est intéressant pour comprendre combien la composition modifie le message porté par une image et combien il participe à sa dynamique. Néanmoins, la règle des tiers ne saurait être la seule règle qui s’impose, ni même un gage de réussite. Elle est une méthode dont il faut aussi savoir s’éloigner quand le sujet s’y prête. Il est donc important de la considérer comme une option parmi d’autres techniques de composition et de choisir celle qui convient le mieux à votre intention artistique. Expérimentez et soyez créatif pour créer des images visuellement captivantes. 

 

Chaque photographe développe sa vision personnelle avec le temps et à force d’expérimentation. Au-delà des règles de base et d’une approche théorique, l’école EFET Photo accompagne donc ses élèves dans la recherche de leur style personnel, celui avec lequel ils seront le plus à même de s’exprimer. 

Le directeur artistique et sa relation avec le photographe

Actualité publiée le 23 février 2024

Au départ de toute création artistique, il y a une idée, un concept, et une réflexion autour des moyens que l’on va mettre en place pour la réaliser. Ce sont les tâches de la directrice ou du directeur artistique qui travaille souvent en relation avec les photographes. 

 Au départ Le directeur artistique et sa relation avec le photographede toute création artistique, il y a une idée, un concept, et une réflexion autour des moyens que l’on va mettre en place pour la réaliser.

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Les caractéristiques du métier de directeur artistique 

Le métier de directeur artistique, DA, s’exerce dans de nombreux domaines de création, qu’ils soient sonores ou visuels et peut donc concerner le cinéma, la télévision, la musique, la mode, les jeux vidéos, etc. Un DA possède donc avant tout des compétences dans le domaine qu’il dirige mais également des qualités d’écoute et de management. Il doit être en mesure de retranscrire les attentes de son client pour leur donner vie et de diriger une équipe de collaborateurs qui vont mettre ses idées en pratique. Il n’est donc pas rare que sur de gros projets plusieurs directeurs artistiques collaborent. 

 

De la conception à la gestion 

Le directeur artistique est responsable de la conception visuelle d’un projet qu’il développe en accord avec la vision et les objectifs du client ou de l’entreprise. Il établit un « brief » créatif et un « moodboard » qui tiennent compte des attentes du client et des contraintes de réalisation. Le DA va sélectionner les éléments visuels, les couleurs, le style graphique, le type d’images à même de transmettre le message voulu et va ensuite guider les équipes créatives pour le réaliser. C’est donc le chef d’orchestre d’un projet artistique. Il s’occupe de la partie créative mais aussi technique du projet et gère très souvent la planification de manière à respecter les délais demandés par le client. 

 

Sa relation avec les photographes 

Directeur artistique et photographe travaillent main dans la main pour donner vie à la vision créative du premier. Le DA explique ses idées au photographe, lui fournit généralement des roughs et discute du concept pour s’assurer que le photographe respectera l’esthétique du projet. Ce qui n’empêche pas que le photographe joue un rôle d’interprétation en apportant ses connaissances techniques pour concrétiser les idées du DA. La relation entre ces deux personnes ne se cantonne pas aux préparatifs et il est fréquent que le DA assiste ensuite aux séances de prises de vue, participant aux décisions de poses, de lumière ou de stylismes et à l’editing pour sélectionner les photos qui seront retenues pour le projet. Il peut également donner des conseils et des directives sur les retouches et la chromie des images. La communication entre le photographe et le DA doit être continue et fluide pour qu’ensemble ils affinent la réalisation visuelle du projet. Une collaboration réussie dépend donc de la flexibilité et de la confiance mutuelle. 

 

Parfois un même métier 

Sur des projets de moindre envergure, il n’est pas rare que le photographe doive lui-même exercer le rôle de directeur artistique en établissant avec son client l’identité visuelle de son projet et en réalisant le brief de départ, la liste des moyens techniques à mettre en œuvre et la postproduction appropriée. C’est pourquoi au-delà de l’enseignement technique de la photographie, l’école EFET Photographie insiste sur tous ces aspects auprès de ses élèves qu’elle souhaite rendre les plus autonomes et compétents possibles. L’école propose plusieurs cursus dont deux débouchent sur l’obtention d’un Bachelor, un diplôme de niveau 6 reconnu par l’état et certifié par le Ministère du travail. 

La profondeur de champ en photographie

Actualité publiée le 15 février 2024

 

Comment rendre compte des distances d’une scène en trois dimensions sur une photo qui par définition n’en a que deux ? En exploitant au mieux la profondeur de champ. Explications. 

 Comment rendre compte des distances d’une scène en trois dimensions sur une photo qui par définition n’en a que deux ?

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Qu’est-ce-que la profondeur de champ ? 

 

Une photo n’a pas de profondeur physique puisqu’elle est plan. Néanmoins, en jouant sur les zones nettes et floues de l’image, il est possible de retranscrire des volumes et de concentrer le regard du spectateur sur un zone donnée. C’est ce que permet de faire la profondeur de champ.  

En optique, le terme désigne la distance entre le premier plan net et le dernier plan net d’une scène et se réfère donc à la zone de netteté d’une photo. Lorsque la profondeur de champ est très faible, seul le sujet sur lequel vous aurez fait la mise au point sera net tandis que les éléments qui se trouvent en avant-plan et en arrière-plan seront flous et donc peu distincts. C’est ce que l’on nomme le bokeh. Une faible profondeur de champ permet donc de concentrer le regard du spectateur sur le sujet. 

 

Lorsqu’au contraire la profondeur de champ est grande, le sujet sera toujours net mais les éléments en avant et en arrière-plan le seront eux aussi et l’image sera alors plus descriptive. Songez par exemple à une photo de paysage sur laquelle la mise au point serait faite sur un arbre. Si la profondeur de champ est très faible, seul l’arbre et les éléments à la même distance de l’appareil photo seront nets et le reste se fondera dans le flou alors qu’avec une grande profondeur de champ vous pourriez aussi voir distinctement les fleurs en avant-plan et la forêt ou les montagnes en arrière-plan. Le choix de la profondeur de champ la plus adaptée dépend donc de ce que l’on souhaite décrire. 

 

 

Les paramètres qui influent sur la profondeur de champ 

 

Plusieurs facteurs ont une incidence sur la profondeur de champ. Les comprendre et les manier permet donc de la faire varier. Tout d’abord, l’ouverture du diaphragme. Plus elle est grande, plus la profondeur de champ est faible. Outre une plus grande luminosité qui autorise l’usage d’un court temps de pose et d’une faible sensibilité, les objectifs de grande ouverture de diaphragme sont donc recherchés pour produire de faibles profondeurs de champ synonymes de bokeh intenses 

Mais l’ouverture du diaphragme n’est pas le seul paramètre à avoir une incidence sur la profondeur de champ. La focale de l’objectif joue également un rôle. Plus elle est longue, plus la profondeur de champ est faible. Ainsi même lorsque vous utilisez une ouverture moyenne, de f/5,6 par exemple, sur un téléobjectif, l’arrière-plan apparaît flou.  

Enfin, la distance de mise au point est également un paramètre dont il faut tenir compte car plus elle est rapprochée plus la profondeur de champ est faible. Ceux qui pratiquent la macro le savent bien car ils ont parfois des difficultés à retranscrire tout leur sujet net même en fermant le diaphragme à des valeurs élevées, de f/11 ou f/16 par exemple. Pour obtenir l’effet escompté sur votre photo, il vous faut donc choisir avec soin votre objectif, votre distance de mise au point et la valeur d’ouverture de votre diaphragme. 

 

Quels accessoires pour la macro ? 

https://www.efet.fr/actualites/14032023-quels-accessoires-pour-la-macro 

 

L’EFET Photographie enseigne à ses étudiants les bases indispensables pour devenir des photographes accomplis. Le recrutement se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien préalable. 

Photographier la nuit

Actualité publiée le 6 février 2024

La nuit, lorsque le monde se plonge dans l’obscurité et que les étoiles brillent dans le ciel, un tout autre paysage se dévoile. Que vous soyez un photographe expérimenté ou simplement passionné par la beauté nocturne, la prise de vue de nuit offre une expérience unique. 

 La nuit, lorsque le monde se plonge dans l'obscurité et que les étoiles brillent dans le ciel, un tout autre paysage se dévoile.

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Les bases de la photographie de nuit 

La photographie de nuit présente des défis uniques, principalement en raison du manque de lumière naturelle. Pour réussir à capturer de belles photos de nuit, il est important de comprendre les principes de base de la photographie. Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un trépied stable pour éviter les flous de bougé lors de longues expositions. Ensuite, maîtrisez les réglages de votre appareil photo. Pour compenser le manque de lumière, vous devrez souvent augmenter le temps d’exposition, ouvrir le diaphragme et ajuster la sensibilité ISO.La mise au point peut également être délicate dans l’obscurité. Essayez d’utiliser la mise au point manuelle en vous basant sur des éléments bien éclairés de la scène, ou utilisez une lampe de poche pour éclairer temporairement votre sujet. 

 

Les défis de la photographie de nuit 

Photographier la nuit peut être difficile en raison du manque de lumière et des contrastes extrêmes entre les zones éclairées et sombres de votre image. Le principal défi est de trouver le bon équilibrede lumière pour obtenir une image claire et nette, tout en évitant le flou ou le bruit excessif dans vos photos.De plus, les conditions de lumière peuvent changer rapidement la nuit, ce qui rend encore plus difficile la prise de vue de sujets en mouvement. Cependant, avec un peu de pratique et de patience, vous pouvez surmonter ces défis et capturer des images magnifiques même dans les environnements les plus sombres. 

Pour obtenir les meilleures photos de nuit, essayez de planifier vos prises de vue à l’avance. Repérez les endroits intéressants pendant la journée et prévoyez de revenir plus tard pour les photographier une fois que le soleil est couché.De plus, soyez créatif dans votre composition. Utilisez les éléments de la nuit, tels que les lumières de la ville, les étoiles ou la lune, pour ajouter de l’intérêt visuel à vos photos. Expérimentez avec différents angles et perspectives pour trouver des compositions uniques et captivantes. 

Cependant, la photographie de nuit peut être difficile au début, mais avec de la pratique et de la persévérance, vous finirez par capturer des images époustouflantes qui captureront toute la magie de la nuit. 

 

La photographie de nuit offre une opportunité d’explorer la beauté de l’obscurité. En comprenant les bases de la photographie de nuit, en relevant les défis avec créativité et en suivant quelques conseils simples, vous pouvez capturer des images étonnantes qui vous transporteront dans un monde magique sous les étoiles. 

L’EFET Photographieforme des étudiants aux métiers de photographe au travers de différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir en passant par le Bachelor intensif en un an. Toutes les formations comprennent des cours théoriques et pratiques. 

 

Photographier des paysages

Actualité publiée le 1 février 2024

Si le spectacle de la nature est parfois tellement saisissant qu’il semble suffire à l’obtention d’une photo spectaculaire, réussir ses paysages et sortir de la photo « carte postale » demande un peu de préparation et de technique. Nous vous proposons d’en découvrir quelques recettes. 

 Photo de paysage

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Anticiper son sujet 

 

En paysage, tout est d’abord question d’anticipation. Car si la géographie est un point essentiel dans l’intérêt que représente un lieu, seul le choix d’un bon point de vue et d’une lumière valorisante permettra d’obtenir une photo intéressante. De nombreux outils permettent aujourd’hui de se préparer en amont pour s’assurer de se présenter au bon moment. Ainsi, en faisant des recherches sur Internet, on peut repérer les lieux mais aussi les alentours pour s’interroger sur le meilleur point de vue pour photographier un paysage. Ce qui évite, une fois sur place, de parcourir des kilomètres pour finalement se placer ailleurs.  

Grâce à ces vues et aux cartes accessibles en ligne, on peut également prévoir la bonne heure pour réaliser ses images. La lumière est un point essentiel et les heures dorées, au lever ou au coucher du soleil, sont souvent les meilleures. Elle est alors chaude et les ombres s’allongent ajoutant de la profondeur aux images. En fonction du point de vue, vous pourrez donc anticiper le meilleur moment pour vous retrouver à contre-jour et intégrer le soleil dans votre photo ou au contraire l’avoir dans votre dos et qu’il éclaire votre sujet.  

Consulter les prévisions météorologiques est également un point essentiel pour s’assurer de profiter d’un rayon de soleil ou d’un ciel orageux par exemple. 

 

La composition 

 

Si la règle des tiers est une base intéressante pour équilibrer une composition, elle ne saurait être une recette miracle et peut évidemment être enfreinte à loisir. Songez alors à l’intérêt de chaque partie de votre image : souhaitez-vous donner plus d’importance à un ciel chargé ou empli de nuages graphiques ou voulez-vous privilégier le sol, ses lignes accidentées, sa végétation ou les mouvements de l’eau. Une chose est sûre, il est important d’apporter avec le choix du point de vue et de la composition du dynamisme aux images.  

Pensez également qu’une photo à hauteur d’œil ne sera que la retranscription de ce que la plupart des gens voient de ces lieux quand en adoptant un point de vue frontal au ras du sol, en forte plongée ou en contre-plongée vous pourrez vous démarquer et apporter votre signature. 

 

Un peu de technique 

 

Reste alors le choix d’un matériel adapté et de réglages de prise de vue à même de retranscrire votre intention. C’est souvent une fois reproduits en grand format que les paysages prennent leur ampleur. Le choix d’un appareil équipé d’un capteur de haute définition (https://www.efet.fr/actualites/15092023-quelle-difference-entre-resolution-et-definition) est donc préférable. Généralement, on considère les courtes focales comme plus adaptées aux paysages parce qu’elles embrassent un angle de champ large (https://www.efet.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif). Mais tout est une question d’intention et de point de vue et les longues focales ont aussi parfaitement leur place dans cette discipline.  

Songez d’ailleurs que pour des photos de lever ou de coucher de soleil, elles sont préférables si vous ne voulez pas que l’astre ne soit qu’une petite tâche au loin… Si vous décidez que votre composition se prête à une vue panoramique (https://www.efet.fr/actualites/29112022-comment-reussir-une-photographie-en-panoramique), vous pourriez aussi anticiper ce point dès la prise de vue en réalisant une succession de photos que vous assemblerez en postproduction.  

Concernant les réglages de prise de vue, là aussi plusieurs solutions s’offrent à vous. Car si l’on considère souvent qu’il faut fermer le diaphragme pour maximiser la profondeur de champ, l’ouvrir au maximum pour focaliser le regard sur un point donné et produire un bokeh marqué sur le reste est une démarche créative qui peut faire la différence.  

Songez ensuite que si les paysages semblent généralement statiques, ils comportent de nombreux éléments en mouvement : les nuages qui se déplacent dans le ciel, l’eau qui coule d’une rivière ou fait des allers-retours en bord de mer ou la végétation qui est balayée par le vent. En choisissant un long temps de pose vous pourrez créer un flou de mouvement (https://www.efet.fr/actualites/19012023-comment-gerer-le-temps-de-pose-en-photo) sur votre image qui lui donnera plus de dynamisme.  

Pour y parvenir, il vous faudra peut-être utiliser des accessoires comme les filtres de densité neutre qui vont retenir une partie de la lumière et éviter les surexpositions. Les filtres gradués n’agiront que sur une partie de l’image quand les filtres polarisants pourront renforcer les densités du ciel et de la végétation et éradiquer les reflets sur l’eau. Comme vous avez toujours intérêt à utiliser une faible sensibilité pour profiter de la meilleure qualité d’image possible, vous avez intérêt à vous munir d’un trépied qui vous apportera une bonne stabilité garante d’une netteté suffisante avec de longs temps de pose. 

 

La réussite d’une photographie de paysage repose sur une observation attentive, une grande sensibilité et des connaissances techniques. Des enseignements que dispensent l’EFET Photographie pour faire de ses élèves des photographes avertis à même de s’adapter à différentes conditions de prises de vue. 

Qu’est-ce qu’un time-lapse et comment le réussir ?

Actualité publiée le 25 janvier 2024

Si la résultante est une vidéo qui semble lue en accélérée, le time-lapse consiste en pratique en une série de photographies réalisées à intervalles réguliers. Voyons quand et comment s’y prendre pour réussir des time-lapse saisissants. 

 

 Le time-lapse consiste en pratique en une série de photographies réalisées à intervalles réguliers

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Pourquoi utiliser le time-lapse ? 

Utilisé pour retranscrire des mouvements lents de manière spectaculaire, le time-lapse est surtout employé en paysage, pour immortaliser un soleil couchant ou les mouvements des nuages dans le ciel, sur des scènes urbaines, pour montrer un flux de circulation ou la construction d’une bâtisse ou encore dans le domaine de la nature, la technique permettant de montrer l’éclosion d’une fleur ou la croissance d’une plante.  

Avant de s’attaquer à la réalisation d’un time-lapse, il convient donc de s’interroger sur le sujet auquel on s’intéresse. Si ce dernier observe des mouvements rapides, si ce que l’on souhaite montrer se dérouledonc sur quelques minutes, peut-être vaut-il mieux réaliser une vidéo que l’on pourra toujours légèrement accélérer au montage. Mais si la scène se déroule sur plus d’une heure, voire plusieurs jours, il n’est pas question de surcharger ses cartes mémoires et de brancher son appareil sur le secteur pour avoir ensuite des heures et des heures de vidéos dont on supprimera l’écrasante majorité. C’est précisément dans ce type de situations que le time-lapse s’impose. 

 

Time-lapse ou intervallomètre 

Pour réaliser un time-lapse avec un appareil photo, il faut impérativement disposer d’un intervallomètre qui va procéder au déclenchement à intervalles réguliers. Des télécommandes avec cette fonction ont tout d’abord été proposées par les fabricants. Mais depuis plusieurs années, la fonction intervallomètre est disponible directement dans les appareils photo. Grâce à elle, vous pouvez commander la durée entre chaque prise de vue et le nombre total de photos que vous souhaitez réaliser. Les images s’enregistreront sur votre carte mémoire et vous n’aurez alors plus qu’à les assembler sous forme de vidéo en post production.  

Certains appareils disposent également de modes time-lapse. Si c’est votre cas, cela signifie que votre appareil peut réaliser le montage vidéo et que vous n’aurez pas à passer par l’étape de la post-production sur ordinateur. Attention toutefois aux spécifications de ce mode time-lapse qui ne permet pas toujours de produire des vidéos en très haute définition. (Quelle différence entre résolution et définition ? https://www.efet.fr/actualites/15092023-quelle-difference-entre-resolution-et-definition)  

Bien que plus contraignant, le recours au mode intervallomètre possède donc de nombreux avantages : vos photos étant réalisées à la pleine définition de votre capteur, vous aurez tout le loisir de produire un time-lapse en 4K – ou même en 8K si votre capteur faire plus de 33 Mpx -, vous pourrez toujours recadrer légèrement vos photos en conservant une définition suffisante ou encore donner plus de dynamisme à votre montage en opérant un léger zooming ou un traveling en postproduction, toujours en conservant une bonne définition sur votre export final.  

Enfin, si vous avez choisi de photographier en Raw, vous disposerez d’une plus grande latitude de correction pour récupérer un petit décalage d’exposition ou de trop forts contrastes. 

 

La technique 

Pour réussir parfaitement ses time-lapse, quelques règles s’imposent. Tout d’abord, vous devrez parfaitement stabiliser votre matériel pour que chaque vue se succède sans décalage de cadrage. Il faut donc impérativement fixer son appareil à un trépied. Pour s’assurer d’enregistrer de manière continue toute la scène que vous voulez montrer, faites également attention à avoir suffisamment de batterie et d’espace de stockage sur votre carte mémoire. Pour éviter les variations d’exposition qui auront pour effet de provoquer comme des clignotements sur votre time-lapse, optez aussi pour des réglages manuels d’exposition. (Comment fonctionnent les modes PSAM ? https://www.efet.fr/actualites/02022023-comment-fonctionnent-les-modes-psam)  

Il n’y a que lorsque vous réalisez un time-lapse avec de forts changements de luminosité, un lever ou un coucher de soleil par exemple, qu’une exposition automatique ou semi-automatique est conseillée. Pensez également à régler manuellement la mise au point pour éviter tout décalage pendant l’enregistrement.  

Enfin, choisissez correctement votre intervalle de prise de vue. Plus il sera long, plus l’effet « accéléré » sera important. Mais si vous choisissez un intervalle trop long, le résultat sera peut-être trop rapide pour montrer le phénomène que vous photographiez. Il faut donc opter pour des paramètres adaptés à votre sujet. Pour une foule en ville, choisissez une photo toutes les secondes ou toutes les deux secondes, préférez un intervalle de 10 secondes sur un paysage, de quelques minutes sur une plante ou d’un quatre d’heure, voire plus, sur un bâtiment en construction.  

Réglez enfin le nombre de photos totales de votre time-lapse. Par exemple, si vous voulez réaliser une vidéo de trois minutes avec une cadence d’affichage de 25 i/s, il devra comporter 180 x 25 = 4500 photos. Il ne vous reste alors plus qu’à déclencher votre appareil et à attendre… parfois longtemps ! L’étape finale, si vous avez utilisé le mode intervallomètre, consiste ensuite à assembler toutes vos photos sur la table de montage d’un logiciel de vidéo ou de diaporama et éventuellement à ajouter de la musique. 

 

 

Parce que le métier de photographe fait appel à de nombreux savoir-faire, l’EFET Photographie a conçu un programme d’enseignement varié basé sur des cours théoriques et pratiques dispensés dans les locaux de l’établissement et lors de séances à l’extérieur. L’équipe pédagogique est composée de professionnels reconnus et les formations adaptées aux attentes d’étudiants aux profils différents. L’école propose notamment une formation au Bachelor en trois ans, au Bachelor intensif en un an, des formations à temps partiels et des cours du soir. 

La photographie abstraite

Actualité publiée le 23 janvier 2024

La photographie, en tant que forme d’art visuel, a évolué au fil des décennies pour englober une variété de styles et de techniques. Parmi ces styles, la photographie abstraite se distingue par sa capacité à transcender la réalité et à capturer l’invisible à travers l’objectif. Ce genre artistique repousse les limites de la perception traditionnelle pour offrir une expérience visuelle unique, ouvrant la porte à l’interprétation personnelle et à la créativité sans entraves. 

 

 La photographie, en tant que forme d'art visuel, a évolué au fil des décennies pour englober une variété de styles et de techniques.

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La définition de la photographie abstraite 

 

La photographie abstraite, en repoussant les frontières de la représentation réaliste, se distingue par l’utilisation créative de formes, de lignes, de couleurs et de textures pour transcender la réalité quotidienne. En explorant les limites de la perception humaine, les photographes abstraits transforment des détails insignifiants en compositions visuelles captivantes, invitant les spectateurs à une expérience sensorielle immersive. En jouant avec le flou artistique, la lumière et le mouvement, cette forme d’art cherche à susciter des émotions, à stimuler l’imagination et à révéler la beauté dans l’ordinaire. À travers une palette de couleurs vibrantes et des textures évocatrices, la photographie abstraite offre une nouvelle perspective sur le monde, encourageant une interprétation personnelle et une redécouverte des détails souvent négligés de la vie quotidienne. 

 

Les Techniques 

 

Les techniques de la photographie abstraite se déploient comme une chorégraphie visuelle, où chaque mouvement artistique contribue à la création d’œuvres.Le flou artistique, utilisé de manière délibérée, devient un outil puissant pour façonner des compositions abstraites en manipulant habilement la profondeur de champ. Les contours flous et les formes indistinctes émergent, évoquant des sensations et des atmosphères, privilégiant ainsi l’émotion sur la représentation concrète. Simultanément, l’expérimentation avec la lumière devient une pièce maîtresse, où les jeux subtils d’ombre et de lumière créent des contrastes saisissants. Cette manipulation lumineuse met en valeur des formes et des motifs qui se révèlent subtilement, défiant la perception immédiate. La photographie abstraite croise également la photographie de mouvement, capturant l’éphémère à travers des temps d’exposition prolongés. Ces instants figés dans le temps révèlent des effets visuels uniques, où le mouvement devient une composante clé pour transmettre des émotions. Ainsi, ces techniques convergent harmonieusement pour créer des photographies abstraites qui transcendent les limites de la réalité perçue, offrant aux spectateurs une expérience visuelle riche en émotions et en interprétations subjectives. 

L’importance de l’interprétation personnelle  

L’essence même de la photographie abstraite réside dans l’importance accordée à l’interprétation personnelle, conférant à chaque spectateur le rôle actif d’explorateur de significations. En se libérant de toute contrainte de représentation concrète, les images abstraites deviennent des toiles ouvertes, des espaces visuels où les contours flous et les formes indistinctes laissent place à une multitude d’interprétations. C’est dans cette absence délibérée de détails spécifiques que réside la magie de la photographie abstraite, incitant les observateurs à projeter leurs propres émotions, expériences et souvenirs sur la toile visuelle. Chaque regard devient une exploration unique, chaque pensée une contribution à la richesse sémantique de l’œuvre. Ainsi, la photographie abstraite devient une expérience participative, un dialogue entre l’artiste et le spectateur, où la subjectivité règne en maître et où la créativité de l’interprétation personnelle s’épanouit. Dans ce monde d’images sans frontières définies, la photographie abstraite offre un terrain fertile pour la diversité des perspectives et la pluralité des significations, soulignant ainsi sa place unique au sein du vaste paysage artistique. 

 

L’inspiration artistique 

Dans l’histoire captivante de la photographie abstraite, des figures emblématiques se dressent comme des phares créatifs, éclairant le chemin de l’innovation artistique. Parmi ces visionnaires, Man Ray se démarque en tant que pionnier du surréalisme, utilisant l’appareil photographique comme un instrument magique pour capturer l’invisible et transcender les frontières de la réalité. Ses œuvres empreintes d’étrangeté ont ouvert des portes nouvelles dans l’exploration artistique, inspirant des générations entières à repousser les limites de la perception visuelle. De manière similaire, Aaron Siskind a apporté une contribution inestimable à la photographie abstraite en dévoilant la beauté dans des objets du quotidien. Ses compositions audacieuses, révélant des formes intrigantes et des textures émouvantes, ont révolutionné la manière dont nous percevons le monde qui nous entoure. Ces maîtres ont façonné le genre, non seulement par leurs techniques novatrices, mais aussi par la profondeur émotionnelle de leurs œuvres, laissant un héritage immuable et continuant d’inspirer les générations futures d’artistes à explorer les horizons infinis de la photographie abstraite. 

 

 

La photographie abstraite offre un éventail infini de possibilités créatives, permettant aux artistes de transcender la réalité visible et de capturer des aspects invisibles de notre monde. En embrassant la subjectivité et l’expérimentation, la photographie abstraite continue de repousser les frontières de l’art visuel, offrant aux spectateurs une expérience sensorielle unique et stimulante. À travers l’objectif de la photographie abstraite, nous sommes invités à contempler l’invisible et à redécouvrir le monde qui nous entoure sous un nouvel angle. 

 

 

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Visée optique ou électronique, quelles différences ?

Actualité publiée le 18 janvier 2024

On ne photographie pas au hasard sans choisir son point de vue et sans cadrer précisément les éléments qui figureront sur les images. C’est pourquoi il est indispensable qu’un appareil photo dispose d’un système de visée. De la technologie et des spécifications de ce viseur dépendent sa précision et son confort. 

 Visée optique ou électronique, quelles différences ?

©pexels

Les types de viseurs 

 

Les viseurs des appareils photo peuvent être de deux types : optique ou électronique. Les premiers sont les plus anciens et ont équipé les appareils photos pratiquement depuis leur création. Car si les chambres photographiques affichaient déjà l’image sur le dépoli du corps arrière, cette dernière était inversée et occultée par l’insertion du châssis contenant le plan film, ce qui limitait donc la réactivité du photographe.  

Des viseurs additionnels, amovibles ou non, ont alorsété produits pour permettre une visée constante et conforme à la réalité. On parle de « viseurs clairs » reposant sur une formulation optique en deux à cinq lentilles en moyenne, dont la focale est fixe mais dont le champ peut légèrement excéder celui photographié. Ce qui permet de voir arriver son sujet et de déclencher au moment opportun.  

Le problème de ces viseurs réside dans leur cadre qui n’est pas forcément celui de l’objectif utilisé et dans leur placement sur le haut ou sur le côté de l’appareil entraînantun phénomène de parallaxe : lorsque le sujet est proche, un décalage peut être visible entre le cadrage choisi dans le viseur et celui réellement photographié par l’appareil. Il est compensé dans les Leica à visée télémétrique par un déplacement, en fonction de la distance de mise au point, du cadre matérialisant le champ photographié.Ces systèmes de visée intègrent également un mécanisme d’aide à la mise au point. Reste qu’ils sont complexes. 

 

Le début des reflex 

 

Rapidement, les appareils photo ont intégré des systèmes de visée reflex TTL, c’est à dire Though The Lens, au travers de l’objectif. Dans les premiers appareils bi-objectifs comme les Rolleiflex, un miroir à 45° permettait de redresser l’image de haut en bas dans le viseur, mais ne corrigeait pas le phénomène de parallaxe puisqu’un objectif était utilisé pour la visée et l’autre pour exposer l’image.  

Ce n’est que lorsque ce miroir est devenu mobile pour se relever au moment de l’exposition que la visée reflex est devenue TTL et donc plus fiable en termes de cadrage, la visée et la prise de vue se faisant au travers du même objectif. Sur les appareils que l’on a ensuite qualifiés de reflex, un pentaprisme, ou un pentamiroir sur les modèles moins haut de gamme, a été ajoutésur le dessus pour redresser l’image de gauche à droite et offrir une visée plus confortable et réactive.  

Des caractéristiques optiques du viseur et de son oculaire dépendent alors son champ de couverture, de 100 % sur les meilleurs à 95 % sur les systèmes plus grand public, son grossissement, son dégagement et sa luminosité, sachant que les oculaires disposent généralement aussi d’un correcteur dioptrique utile aux porteurs de lunettes. Parce qu’elle est fluide et naturelle, la visée optique possède toujours ses adeptes. Mais elle s’avère moins riche de fonctionnalités que celle qui lui a succédée : la visée électronique. 

 

L’ère du numérique et des hybrides 

Il faut évidemment attendre l’avènement du numérique et les progrès de l’électronique pour qu’apparaisse la visée électronique sur les appareils photo. Dans un premier temps, cette visée s’est faite sur l’écran situé à l’arrière. Dans un reflex, elle a été qualifiée de Live View et était accessible après que le miroir a été relevé pour libérer l’accès au capteur principal.  

Par la suite, les appareils compact, bridge et les hybrides ont en plus intégré des viseurs électroniques équipés d’oculaires offrant un meilleur confort de visée par forte luminosité extérieure. La visée électronique repose sur l’affichage sur écran de l’image telle que vue par le capteur de prise de vue. Elle est donc nécessairement TTL et couvre 100 % du champ photographié.  

De plus, elle tient compte des réglages de l’appareil et affiche donc l’image telle qu’elle sera capturée en termes de densités – la visée électronique peut donc alerter sur une éventuelle sous ou surexposition – et de colorimétrie puisque affichée tient compte du réglage de la balance des blancs de l’appareil mais aussi d’un éventuel mode spécifique comme le noir et blanc.  

À cette visée peut également se superposer des informations utiles à la prise de vue comme un horizon artificiel, des lignes directrices ou des zébras d’exposition en vidéo. Reste que pour offrir un confort suffisant, la visée électronique doit reposer sur un écran performant de haute définition à la fréquence de rafraîchissement élevée. Pour ces raisons, certains photographes lui préfèrent donc toujours la fluidité des viseurs optiques. Mais l’évolution du matériel tend tout de même à rendre plus courantes les visées électroniques. 

 

 

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