L’éclairage Rembrandt au studio

Actualité publiée le 12 août 2024

Si en matière de créativité, tout est possible, connaître ses classiques fait partie des prérequis pour s’adonner à la photo en studio. Voyons ensemble comment produire ce que l’on qualifie d’éclairage Rembrandt en portrait. Ce style d’éclairage tire son nom du célèbre peintre néerlandais du 17e siècle Rembrandt, notamment connu pour ses clair-obscurs inspirés du Caravage d’une grande intensité et à l’ambiance dramatique. Comme sur les portraits de Rembrandt, la technique consiste donc à produire un éclairage contrasté pour lequel seule la moitié du visage est éclairée tout en faisant apparaître un triangle de lumière sous l’œil de la partie sombre. En théorie, ce triangle ne doit pas être plus large que l’oeil et pas plus long que le nez. L’éclairage Rembrandt est un classique adapté à différentes formes de visages qu’il saura mettre en valeur. Mais il peut être plus difficile à mettre en place si le modèle est très jeune et possède un petit nez ou un nez très plat. Comme il demande une maîtrise parfaite de la lumière, il se pratique plus volontiers au studio, dans des conditions de lumière contrôlée et sur un sujet qui prendra la pose.

 

Mise en place

L’éclairage Rembrandt ne nécessitant qu’une seule source de lumière, sa réalisation ne demande pas beaucoup de matériel. Il faut une source principale, continue ou flash, et éventuellement un réflecteur. La source principale doit être placée à environ 45° ou légèrement plus par rapport au sujet, un peu en hauteur et inclinée vers le bas de manière à produire une ombre sous le nez et décalée sur le côté. C’est ce qui le distingue de l’éclairage Butterfly, de face et légèrement en hauteur, qui produit une ombre juste sous le nez, de l’éclairage Loop, très légèrement décalé sur le côté, ou encore du Split pour lequel la lumière est placée à 90° et n’éclaire qu’une moitié de visage. Avec un éclairage Rembrandt, un triangle de lumière doit se former sous l’oeil opposé à la source de lumière. Pour une position parfaite, il peut être nécessaire de demander alors au modèle de tourner légèrement la tête vers la source de lumière tout en regardant fixement vers l’objectif.

Si l’éclairage est un peu trop dur, ce qu’une mesure de lumière incidente ou une mesure spot sur différentes zones du visage permet de mettre en évidence, il est possible d’utiliser un réflecteur qui servira de source secondaire. Il doit alors se placer du côté ombre de manière à refléter la lumière du flash et peut être utilisé pour souligner les détails du visage.

 

Comment bien exposer au flash ?

 

Profondeur de champ et expression

Ces quelques éléments suffisent à créer un éclairage Rembrandt mais ne suffisent pas à faire un bon portrait. Il reste à effectuer des réglages appropriés sur son appareil. Généralement, les portraits avec un éclairage Rembrandt présente une profondeur de champ suffisamment grande pour que le visage soit entièrement nette. Il faut donc fermer le diaphragme à une valeur moyenne de f/8 par exemple. Une focale standard ou légèrement plus longue est préférable pour éviter les déformations du visage. Pour finir, il faut obtenir de son modèle une expression adéquate. Rembrandt peignait des visages figés sans expression particulière et le regard fixement dirigé vers lui. C’est donc plutôt ce que l’on va chercher à reproduire. Mais il n’est pas interdit de s’éloigner de la théorie !

 

Réussir ses photos de portrait

Pour maîtriser les techniques propres à la photographie de studio, il faut de la théorie mais aussi beaucoup de pratique. Ce que l’école EFET Photo propose à ses élèves quel que soit leur cursus. Située à Paris, l’école propose deux formations diplômantes à plein temps, un Bachelor en trois ans et un Bachelor intensif, mais aussi des cours à temps partiel, des cours du soir et des séminaires le week-end.

Gabi Besançon interview avec un alumni d’EFET Photographie

Actualité publiée le 5 août 2024

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous partager le parcours inspirant de Gabi Besançon, une talentueuse photographe passée par l’EFET Photographie. Elle nous raconte comment ses études l’ont préparée à sa carrière actuelle et nous parle de ses expériences professionnelles enrichissantes.

Elle travaille aujourd’hui pour Collector Square, une entreprise spécialisée dans la revente d’objets de luxe. Son quotidien est rythmé par plusieurs missions clés. Elle réalise des photographies en suivant un cahier des charges précis pour capturer les objets sous leur meilleur jour. Ensuite, elle s’occupe de la retouche et du détourage des images, assurant une qualité visuelle impeccable. Enfin, elle veille à ce que les photos soient correctement intégrées sur le site internet de l’entreprise.

En parallèle de son emploi chez Collector Square, Gabi exerce également en tant que freelance. Elle réalise des photos avec une lumière prédéfinie, ce qui lui permet de maintenir une cohérence et une qualité dans ses projets personnels.

Gabi apprécie particulièrement son métier pour les nombreuses rencontres qu’elle fait et la chance de manipuler et photographier des pièces exceptionnelles. Cependant, le métier comporte également des défis. Elle doit prêter une attention particulière aux moindres détails pour garantir des photos parfaites, notamment en ce qui concerne l’éclairage et le respect des cahiers des charges. De plus, elle doit être rigoureuse dans l’organisation de son emploi du temps, notamment pour les retouches, afin d’éviter tout travail de dernière minute.

Gabi se remémore avec affection ses années passées à l’EFET Photographie. Un de ses souvenirs les plus marquants est la réalisation d’un livre documentaire sur la Haute-Marne, intitulé « La Diagonale du Vide ». Ce projet, réalisé durant sa troisième année de formation en graphisme, l’a particulièrement marquée. Gabi a pris en charge la conception du livre, de la prise de photos à la mise en page. Elle a appris à raconter une histoire à travers une série de photos, une compétence qu’elle utilise encore aujourd’hui dans son travail.

Le parcours de Gabi Besançon est un bel exemple de passion et de dévouement. De l’EFET Photographie à son poste chez Collector Square et son activité freelance, elle continue de s’épanouir et d’inspirer par son travail. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses projets futurs et sommes impatients de voir ses prochaines créations.

 

Bien exposer ses photographies

Actualité publiée le 30 juillet 2024

Impossible de connaître les réglages de sensibilité, d’ouverture et de temps de pose appropriés à une juste exposition de son image sans une bonne mesure de la lumière. Plusieurs méthodes permettent d’y parvenir. Il existe deux manières bien différentes de réaliser une mesure de lumière pour exposer correctement une photo. La première, et la plus ancienne, consiste à se placer au niveau du sujet pour évaluer l’éclairement qu’il reçoit. C’est ce que l’on appelle une mesure incidente qui se fait obligatoirement avec un appareil dédié. Il s’agit d’un posemètre – ou flashmètre lorsqu’il peut mesurer l’intensité d’un éclair de flash – que des marques comme Sekonic  ou Gossen continuent de produire.

Comment bien exposer au flash

Incidente ou réfléchie

Parce qu’elle permet d’analyser la puissance de différentes sources de lumières pour en évaluer les contrastes, la mesure incidente conserve des avantages et est toujours employée au studio, pour s’assurer d’une parfaite homogénéité de lumière sur une reproduction de document ou de tableau par exemple. Comme elle s’affranchit du sujet photographié, elle n’est donc pas troublée par sa capacité à réfléchir la lumière. Qu’il soit sombre ou très clair, le sujet apparaîtra correctement à l’image. Néanmoins, la nécessité de se placer au niveau du sujet et d’utiliser un accessoire dédié rend la mesure incidente contraignante et pas du tout appropriée au reportage lorsqu’il faut agir vite ! On lui préfère alors la mesure par réflexion qui consiste à évaluer la quantité de lumière réfléchie par le sujet en pointant un instrument de mesure vers lui. C’est ce que font les appareils photo qui sont équipés de posemètres intégrés. La mesure réfléchie pose en revanche un autre problème : tous les sujets ne réfléchissent pas autant la lumière. La moyenne correspondant à une réflexion de 18 % de la lumière, c’est la valeur sur laquelle sont calibrées toutes les cellules de mesure par réflexion. Elles vont donc surexposer les sujets sombres et sous-exposer les sujets clairs. Sans compter qu’une scène qui comporte de forts contrastes peut exiger que l’on choisisse entre exposer correctement les hautes lumières ou les basses lumières. Il faut donc parfois interpréter cette mesure de lumière par réflexion.

Matricielle, Spot, Pondérée centrale, etc.

Si les posemètres ne disposent généralement que d’une seule cellule de mesure, les appareils photo ont la capacité d’analyser la lumière en différents points de l’image pour leur donner plus ou moins d’importante dans l’exposition globale. Par défaut, tous sont configurés en mode « matriciel » également appelé « multizone » ou « évaluatif » suivant les marques. Dans ce mode, toutes les zones de l’image sont prises en considération et comparées à des cas courants pour proposer une exposition moyenne globalement satisfaisante tout en limitant les zones bouchées ou brûlées. Si ce mode fonctionne bien dans la plupart des cas, il existe des situations pour lesquels il peut être intéressant d’en changer. Le mode Pondéré central, par exemple, sera plus approprié si votre sujet est majoritairement au centre. Car l’appareil va donner plus d’importance à la mesure de lumière effectuée au centre qu’à celle des bords de l’image. Si vous choisissez le mode Spot, l’appareil n’effectuera cette fois qu’une mesure de lumière sur une toute petite zone de l’image, généralement 1,4 à 4 %, et ne tiendra pas compte du reste de l’image. C’est par exemple le mode le plus approprié en photo de spectacle ou de concert quand l’éclairage est très contrasté et que l’on souhaite surtout que le sujet, dans la lumière, soit correctement exposé. En mode matriciel, il serait trop surexposé pour récupérer des détails, même en ayant photographié en Raw.

Qu’est-ce que le format Raw ?

L’enseignement à l’école EFET Photo est fait d’un mélange de cours pratiques et théoriques qui apportent aux élèves les connaissances techniques et la culture de l’image nécessaires à la pratique du métier. L’école propose différents cursus diplômants de niveau Bac+3 et recrute sur dossier et entretien hors Parcoursup.

 

Pratiquer l’astrophotographie

Actualité publiée le 23 juillet 2024

 

Les longues soirées d’été au ciel dégagé sont propices à l’observation des étoiles et à la pratique de l’astrophotographie. Si le matériel moderne a rendu la discipline plus simple qu’auparavant, elle reste tout de même technique et demande du savoir-faire.

Derrière le terme d’astrophotographie, sont réunies plusieurs disciplines qui consistent à photographier le ciel la nuit. Les paysages nocturnes, nightscapes, qui peuvent être des photographies de la voie lactée ou de circumpolaire, s’apparentent plus aux paysages pour lesquels la composition et le cadrage sont primordiaux tandis que les photos de ciel profond consistant à photographier des astres, des nébuleuses et tout autre objet céleste avec un cadre plus serré sont souvent l’affaire de scientifiques et requièrent un matériel très technique.

Du paysage par faible lumière

Car photographier le ciel nocturne, c’est tout d’abord photographier de nuit, c’est à dire par faible lumière mais avec de très forts contrastes. Pour les paysages nocturnes, on peut préférer un soir de pleine lune afin qu’elle éclaire de sa douce lumière les éléments alentours ou au contraire les jours qui précèdent et suivent la nouvelle lune pour que la voie lactée soit plus visible. Pour s’adonner à ce type de pratique, il faut obligatoirement un appareil doté de réglages manuels, un objectif de grande ouverture, et un trépied pour assurer une bonne stabilité à l’ensemble. Pour éviter tout mouvement lié à l’appui sur le déclencheur, l’idéal est de disposer d’une télécommande. À défaut, il faut utiliser le retardateur de l’appareil. Un grand capteur, capable d’offrir une bonne qualité d’image en haute sensibilité, sera préférable mais il n’empêchera pas qu’il faille parfois réaliser plusieurs photos successives en vue d’une fusion en postproduction pour limiter le bruit. Travailler au format Raw est également un prérequis pour profiter d’une grande latitude de correction en postproduction.

Qu’est-ce que le format Raw ?

Pour s’assurer d’une bonne netteté des images, un trépied ne suffit pas. Car s’il garantit une parfaite stabilité à l’appareil, il n’empêche pas la Terre de tourner ! Pour réaliser des paysages nocturnes, il faut donc se limiter à un temps de pose maximum d’environ 1/500 de la valeur focale en 24×36 et 1/350 en APS-C. Avec un 24 mm utilisé en 24×36, cela revient donc à poser 20 secondes environ. Au delà de cette durée, les étoiles vont faire de légères traînées sur l’image. S’il s’agit de l’effet recherché, pour réaliser un circumpolaire par exemple, soit une photo qui présente le mouvement de la voûte céleste, il faudra au contraire poser très longtemps, plusieurs minutes et même heures suivant le filé d’étoile en cercles concentriques désiré. Attention aussi à désactiver la stabilisation pour éviter tout tremblement pendant l’exposition et à réaliser la mise au point en manuel.

Comment gérer le temps de pose en photo ?

Le ciel profond

Si le paysage nocturne se pratique plutôt au grand angle, celle des astres en plan serré – la photographie de ciel profond – requiert l’usage d’un téléobjectif ou même d’un télescope pour les plus éloignées. Le temps de pose nécessaire pour une bonne netteté devient alors beaucoup trop court pour assurer une bonne exposition et une qualité d’image suffisante. Une monture équatoriale, dispositif qui permet de suivre le parcours des objets célestes pendant l’exposition, même très longue, est alors indispensable. Outre une bonne connaissance du ciel pour photographier des objets remarquables, c’est ce qui en fait une discipline très technique, mais pas forcément inaccessible !

Par son enseignement complet et varié, l’EFET Photo apporte à ses élèves toutes les clés pour comprendre les techniques des différentes facettes du métier de photographe et la culture visuelle nécessaire à l’expression de leur univers propre. L’école propose différentes formations diplômantes de niveau 6 reconnues par l’état et procède à un recrutement sur dossier hors Parcoursup.

Katya leblond nous raconte son parcours depuis l’obtention de son diplôme

Actualité publiée le 18 juillet 2024

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Katya Leblond, ancienne élève de l’EFET Photographie, qui a partagé avec nous son expérience au sein de l’école, son parcours professionnel après l’obtention de son diplôme, et sa vision des avantages de sa carrière actuelle.

Un Parcours enrichissant
Katya Leblond a commencé sa carrière comme assistante photographe après avoir obtenu son diplôme, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience précieuse et de peaufiner ses compétences. Aujourd’hui, elle occupe plusieurs rôles dans le milieu de la photographie, notamment en tant qu’assistante lumière, studio et déco, ainsi que retoucheuse. Elle est également chargée d’accueillir les différentes équipes présentes durant les séances photo, une tâche qui lui permet de tisser des liens professionnels essentiels pour évoluer dans ce métier.

Les avantages de la carrière
Pour Katya, les avantages de sa carrière sont nombreux. Elle met en avant l’apprentissage constant et la possibilité de travailler directement avec des équipes photos professionnelles. Les interactions entre les professionnels sont enrichissantes et permettent de maîtriser la lumière et le matériel de photographie. Le contact humain est également crucial, car il faut créer des liens pour progresser dans cette industrie. De plus, cette expérience diversifiée ouvre des portes vers d’autres postes tels que photographe ou opérateur numérique.

Les moments marquants
L’expérience de Katya Leblond à l’EFET Photographie et son parcours professionnel témoignent de l’impact positif que l’école peut avoir sur ses étudiants. En offrant une formation de qualité et en préparant ses élèves à une carrière réussie dans le monde de la photographie, l’EFET joue un rôle clé dans le développement professionnel de ses diplômés.

L’expérience de Katya Leblond à l’EFET Photographie et son parcours professionnel témoignent de l’impact positif que l’école peut avoir sur ses étudiants, en leur offrant une formation de qualité et en les préparant à une carrière réussie dans le monde de la photographie.

 

La presse en parle : L’œil de la photographie

Actualité publiée le 12 juillet 2024

Depuis le 1er juillet, les étudiants d’EFET Photographie sont présents à Arles pour une expérience artistique unique qui se poursuivra jusqu’au 14 juillet. Cette immersion est non seulement une occasion de découvrir l’atmosphère vibrante de la ville durant les Rencontres de la Photographie, mais aussi une étape cruciale dans leur formation professionnelle.

Le point culminant de cette aventure a eu lieu le 3 juillet, lors du vernissage de leur exposition. Ce moment phare leur a permis de se plonger dans les coulisses d’une exposition, d’apprendre les rouages de l’accrochage, d’organiser un vernissage, et surtout, de développer des compétences essentielles pour leur future carrière : savoir présenter et parler de leur travail à des visiteurs, critiques et potentiels clients.

Les étudiants qui ont eu l’honneur d’exposer leurs œuvres sont :

  • Adèle Berthelin
  • Angel Boullé
  • Lucas Cerli
  • Anna Cherkasova
  • Gabriela Craciun
  • Maelys Espanol
  • Myriam Kotewicz
  • Camille Neto
  • Kael Nicou
  • Louane Palamara
  • Marion Paris
  • Mitsi Wagner

Le blog « L’oeil de la photographie » a dédié un article à cet événement proposant un éclairage sur les jeunes talents d’EFET Photographie et leurs créations. Nous vous invitons à découvrir cet article pour en savoir plus sur leur travail et leurs impressions de cette expérience enrichissante.

Cette exposition à Arles constitue une étape déterminante pour ces futurs photographes, leur offrant une visibilité précieuse et une première immersion dans le monde professionnel de la photographie.

Les différents statuts des photographes 

Actualité publiée le 6 juillet 2024

Suivant le secteur dans lequel ils exercent et la nature de leurs clients, les photographes peuvent ou doivent adopter différents statuts qui vont avoir une incidence leur fiscalité et leur couverture sociale. Explications. 

Bien que le métier semble le même – réaliser des photographies pour le compte d’un client – les photographes se distinguent en différentes catégories. Comme dans d’autre métiers, ils peuvent être salariés d’une entreprise privée, en CDI ou en CDD, ou même fonctionnaires s’ils ont passé les concours de la fonction publique et exercent, par exemple, pour une municipalité, un département, une région ou un ministère. S’ils publient leurs images dans la presse, les photographes indépendants sont eux aussi des salariés, mais payés à la pige. Ils reçoivent une fiche de paie pour chaque publication et cotisent au régime général. Si la moitié de leurs revenus provient de leur collaboration avec la presse, ils peuvent alors aussi faire une demande de carte de presse auprès de la CCIJP, la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels. Ce qui facilite ensuite leurs demandes d’accréditation pour des événements ou la reconnaissance de leur activité professionnelle dans des zones spécifiques par exemple. 

Auteur ou artisan 

Suivant le profil de leurs clients, les photographes indépendants peuvent ensuite décider d’opter pour deux statuts différents : celui d’auteur ou celui d’artisan. Les photographes auteurs vendent un droit d’exploitation sur leurs œuvres ou l’œuvre elle-même s’il s’agit d’un tirage en édition limitée par exemple, ce qui permet de le considérer comme une œuvre d’art. Ils peuvent donc commercialiser un droit de diffusion sur une photo issue de leurs archives mais aussi la réaliser spécifiquement pour leur client, ce qui peut engendrer des frais de production supplémentaires. Le statut d’auteur assimile le photographe à un professionnel libéral et lui confère un régime fiscal avantageux avec des charges et une faible TVA. Les photographes auteur déclarent leurs revenus à l’Urssaf du Limousin (anciennement Agessa) et, lorsque ces derniers excèdent un certain seuil, cotisent en plus à la caisse nationale de retraite complémentaire des artistes-auteurs, l’Ircec. Ce statut d’auteur est en revanche réservé aux cessions de droits à une entreprise ou de manière plus générale à un diffuseur et ne peut être employé pour une prestation réalisée pour le compte d’un particulier. Les photographes dits sociaux, qui réalisent des mariages ou des portraits de famille et des photos d’identité comme les photographes scolaires doivent se déclarer comme artisan. Ils peuvent alors choisir d’être autoentrepreneurs, ce qui a l’avantage d’être un statut simple à mettre en place, ou de créer une société type SAS, SASU ou SARL. En société, le photographe pourra récupérer la TVA sur ses achats, déduire ses charges et même potentiellement avoir des salariés. Il est en revanche soumis à des obligations comptables plus contraignantes. 

Devenir photographe ne consiste pas seulement à faire des photographies. Il faut aussi gérer son activité, démarcher ses futurs clients et se déclarer correctement auprès des organismes correspondants. En plus des cours de prise de vue, de retouche ou d’impression, l’école EFET Photographie accompagne donc aussi ses élèves sur ces questions administratives et juridiques indispensables pour faire d’eux des professionnels. 

Les étudiants d’EFET Photographie à Arles

Actualité publiée le 30 juin 2024

Les étudiants d’EFET Photographie en immersion à Arles pour découvrir l’univers professionnel

Du 1er au 14 juillet, les étudiants d’EFET Photographie vivent une expérience unique à Arles, une ville emblématique pour les passionnés de photographie. Encadrés par Delphine Bonnet, ils auront l’opportunité de présenter leurs travaux de fin d’année, de se confronter à un public averti et de s’immerger dans le monde professionnel de la photographie.

Les étudiants présents, Adèle Berthelin, Angel Boullé, Lucas Cerli, Anna Cherkasova, Gabriela Craciun, Maelys Espanol, Myriam Kotewicz, Camille Neto, Kael Nicou, Louane Palamara, Marion Paris, et Mitsi Wagner, sont impatients de montrer leurs œuvres. Ce séjour à Arles est l’occasion pour eux d’apprendre les rudiments des accrochages d’expositions, de présenter leur travail de manière professionnelle, et d’entrer en contact avec des acheteurs potentiels.

Mais l’expérience ne se limite pas à l’exposition de leurs œuvres. À Arles, ces jeunes photographes peuvent rencontrer d’autres professionnels du secteur, développer leur réseau, et échanger sur leurs pratiques et visions artistiques. C’est un moment clé dans leur formation, une immersion totale dans l’univers de la photographie qui leur permet de mieux comprendre les attentes du marché et de se préparer à leur future carrière.

En effet, ce séjour est conçu pour offrir aux étudiants une véritable expérience professionnelle, où chaque interaction et chaque exposition constituent un pas de plus vers la maîtrise de leur art et la construction de leur carrière.

Ce voyage à Arles est une étape cruciale pour ces jeunes talents, une opportunité de se faire connaître, de recevoir des retours constructifs sur leurs travaux, et de se forger une place dans le monde exigeant de la photographie. On vous attend le 3 Juillet pour le vernissage !

 EFET Photographie s’engage ainsi à apprendre aux jeunes à se professionnaliser à la fin de leur bachelor, en les préparant de manière concrète aux réalités du métier.

Expositions de photographies 

Actualité publiée le 28 juin 2024

Paris, ville lumière et capitale de l’art, accueille une multitude d’expositions photos captivantes. Que vous aimiez la photographie ou que vous soyez simplement curieux, ces expositions sont une chance de découvrir des œuvres variées et touchantes. 

 

 

 

  1. Yasuhiro Ishimoto, Des lignes et des corps 

 

 

Lieu : LE BAL, Paris 18eDate : du 19 juin 2024 au 17 novembre 2024 Tarifs : Entrée 8€, tarif réduit 6€.Site web : www.le-bal.fr 

 

 

  1. Andres Serrano, Portraits de l’Amérique 

 

Lieu : Musée Maillol, Paris 7eDate du 30 avril 2024 au 20 octobre 2024 Tarifs : Entrée 17,50€ , tarif réduit 14,50€ 

 

Site web : www.museemaillol.com 

 

 

 

  1. Thomas Mailaender, Les Belles Images 

 

Lieu : Maison européenne de la photographie – MEP, Paris 4eDate de début : du 12 juin 2024 au  29 septembre 2024 Tarifs : Entrée 12€, tarif réduit 9€/7€ . 

Site web : www.mep-fr.org 

 

 

  1. Présences 

 

Lieu : Maison Caillebotte, YerresDate : du 23 mai 2024 au 22 septembre 2024 Tarifs : Entrée 12€, tarif réduit 5€/10€, moins de 18 ans gratuit. 

Site web : www.maisoncaillebotte.fr 

 

 

  1. Hannah Villiger 

 

Lieu : Galerie de Photographies – Centre Georges-Pompidou, Paris 4eDate : du 3 avril 2024 au 22 juillet 2024 Tarifs : Entrée libre. 

Site web : www.centrepompidou.fr 

 

  1. 

La France sous leurs yeux 

 

Lieu : Bibliothèque nationale de France – site François-Mitterrand, Paris 13eDate : du 19 mars 2024 au 23 juin 2024 Tarifs : Entrée 10€, tarif réduit 8€. 

Site web : www.bnf.fr/fr/francois-mitterrand 

 

 

EFET Photographie propose un Bachelor de trois ans ainsi qu’un Bachelor intensif d’une année pour former les photographes de demain. 

 

Qu’est-ce que le Diasec ?

Actualité publiée le 22 juin 2024

Une fois les prises de vue et les retouches effectuées, la mise en valeur d’une photo se fait par le choix du support sur lequel elle va être présentée. Par ses brillances et par sa profondeur de couleur, le Diasec fait partie des solutions qui ont séduit de nombreux photographes.

Le Diasec n’est pas à proprement parlé une impression ou un tirage mais un procédé de montage utilisé pour mettre en valeur une photo. Il peut donc se pratiquer à partir de photos tirées sur papier argentique ou d’impressions jet d’encre sur différents supports.

Quel procédé d’impression choisir pour ses photos ?

Inventé dans les années 60 et breveté une dizaine d’années plus tard par son créateur suisse, le Diasec a tout d’abord été pensé comme une solution pour protéger la surface brillante et très sensible aux rayures des épreuves réalisées en Cibachrome, le procédé de tirage positif pour diapositives. L’idée fut alors de placer devant le tirage une plaque d’acrylique transparente, un plexi, fixée à l’aide d’une colle en silicone suffisament stable et chimiquement neutre pour assurer une bonne longévité aux épreuves. Cette plaque d’acrylique devant le tirage se doit d’être parfaitement incolore pour ne pas en modifier la colorimétrie mais influe néanmoins sur son apparence. Elle lui confère encore plus de brillance et de profondeur, ce qui a pour effet d’accentuer les contrastes et la saturation des couleurs. Outre son rôle d’adhésif, la colle en silicone liquide doit quant à elle garantir une bonne tenue dans le temps des épreuves sans en altérer le rendu et être parfaitement uniforme pour ne pas produire de zones sur l’image. Si la plaque de plexi en surface assure une plus grande rigidité aux épreuves, un montage Diasec peut également être complété d’un contre-collage par l’arrière sur une plaque d’aluminium ou de Dibond pour une meilleure solidité encore. Cette rigidité est d’ailleurs un facteur crucial pour les tirages en très grand format.

Diasec ou tirage sous plexi ?

Le Diasec étant un procédé breveté, il ne peut être pratiqué que par des laboratoires agréés dont la liste figure sur le site qui lui est dédié Diasec.com . Il y est d’ailleurs bien précisé qu’initialement pensé pour les épreuves argentiques composées d’une gélatine, le Diasec est compatible avec les impressions jet d’encre pigmentaires. Si les laboratoires qui pratiquent le Diasec selon les conditions établies par son brevet sont peu nombreux, d’autres solutions comparables sont proposés par de multiples enseignes sous l’appellation « tirage sous plexi ». Le principe est le même puisqu’ils consistent à coller devant la photo un plaque en acrylique, mais les matériaux utilisés peuvent être différents. La qualité finale et la longévité des épreuves dépendent alors de ces matériaux et peuvent fortement varier d’un laboratoire à un autre. Notez enfin que certains proposent au choix le tirage monté sous plexi, ce tirage pouvant être argentique ou jet d’encre sur différents papiers, et l’impression directe. Dans ce second cas, l’impression est réalisée directement sur le support en acrylique à partir d’imprimantes à encres UV. Les impressions directes présentent l’avantage d’être étanches à l’eau et de pouvoir être exposées en extérieur mais la qualité d’impression, le rendu des détails et les nuances de tons, sont un peu moins bons qu’en impression pigmentaire.

Quel papier jet d’encre choisir pour ses tirages ?

Être photographe, ce n’est pas seulement manier un appareil photo. Le métier comprend une activité de retouche et de gestion de projet qui va jusqu’à l’impression finale des épreuves. C’est pourquoi dans son programme d’enseignement l’EFET Photo insiste pour que ses élèves soient formés à toutes ces activités et que leurs projets d’étude soient présentés sous la forme d’une exposition dont ils assurent eux mêmes la production. Ces réalisations sont accessibles aux visiteurs lors des portes ouvertes de l’école et en fin d’année après le passage du jury de fin d’études.

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