Comment paramétrer l’autofocus de son appareil photo ?

Actualité publiée le 1 janvier 2023

Plus rapide et parfois plus précis qu’une mise au point manuelle, l’autofocus peut néanmoins être source de frustration s’il n’est pas correctement paramétré. Voyons les différents réglages possibles pour s’assurer d’une mise au point parfaite en toutes situations.

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L’autofocus tel qu’il existe sur les appareils modernes fonctionne en deux étapes. Il commence par une analyse de la distance du sujet par l’appareil photo avant que ne soit actionné, dans l’objectif, le moteur en charge du déplacement des lentilles qui assurent la mise au point.

 

La première chose à considérer lorsqu’on utilise l’autofocus est donc la zone de l’image dans laquelle l’appareil doit réaliser sa mesure. Elle ne peut se faire qu’au niveau d’un des collimateurs du système. En visée optique avec un reflex, ils sont réunis dans une zone centrale, alors que ces points d’analyse sont répartis sur pratiquement toute la surface du capteur en visée Live View ou avec un appareil hybride.

 

 

Les modes de zones

Si tous les modèles d’appareil ne proposent pas exactement les mêmes options de sélection, leur principe reste semblable. En choisissant par exemple une zone qualifiée de Point unique, vous allez réduire la zone autofocus active à une toute petite surface qui peut être d’un seul collimateur. Plus elle est faible, plus vous agirez avec précision en évitant que la mise au point ne puisse se faire ailleurs que dans la zone sélectionnée. Mais si cette zone manque de lumière ou de contraste, l’autofocus pourrait avoir plus de mal à fonctionner.

 

Si vous choisissez une zone plus large, vous aurez donc plus de chance que la mise au point se fasse rapidement. Vous prendrez cependant aussi le risque que le collimateur sélectionné ne soit pas celui que vous vouliez. La mise au point pourrait, par exemple, se faire sur le premier plan quand vous l’auriez voulu sur un sujet au loin. En plus du mode Point unique dont il est généralement possible de modifier la taille, les appareils propose donc différentes formes et tailles de zones regroupant plusieurs collimateurs, jusqu’à un mode exploitant tous les collimateurs disponibles.

 

Une fois le type de zone choisi, vous pouvez ensuite spécifier son emplacement dans le champ en la déplaçant à l’aide du joystick à l’arrière, de l’écran tactile ou des touches de l’appareil. Les appareils les plus récents proposent également la détection automatique de multiples sujets comme les yeux des humains, les animaux ou les véhicules. Ces modes offrent une grande précision en choisissant automatiquement le sujet que vous aurez spécifié, quelle que soit sa position dans l’image. Ils sont également très utiles en autofocus continu pour suivre un sujet en déplacement.

 

 

AF-S ou AF-C

L’autre point essentiel consiste à définir le mode de fonctionnement de l’autofocus. En AF-S, AutoFocus Single, ou One Shot chez Canon, une pression à mi-course sur le déclencheur de l’appareil photo ou sur la touche AF-On va activer l’autofocus qui maintiendra ensuite sa position jusqu’au déclenchement. Dans ce mode, vous pouvez donc décider de faire la mise au point sur une zone de l’image puis modifier votre cadre sans changer la distance de mise au point. C’est le mode à privilégier lorsque vous photographiez un sujet fixe et que vous souhaitez vous assurer que la mise au point ne se décale pas au moment de la prise de vue.

 

Mais si votre sujet est en mouvement, il pourrait s’être déplacé entre l’appui à mi-course et le déclenchement et être flou. Dans ces conditions, il faut utiliser le mode AF-C, AutoFocus Continu, ou AI Servo chez Canon. Comme précédent, la sollicitation du déclencheur à mi-course ou de la touche AF-On va activer l’autofocus qui continuera en revanche son analyse tant que la touche est maintenue enfoncée. Vous suivrez donc le sujet et vous assurerez d’une juste mise au point au moment du déclenchement.

 

Si vous avez choisi une zone Point unique, l’autofocus ne se fera que sur le collimateur sélectionné alors que si vous avez choisi une zone plus large, il changera automatiquement de collimateur pour suivre un sujet qui se déplace de manière latérale ou diagonale dans l’image.

 

 

L’EFET Photographie propose des formations complètes qui abordent aussi bien l’histoire de la photographie et l’analyse d’image que les notions techniques nécessaires à une parfaite maîtrise du matériel photo.

Le photographe Steve McCurry

Actualité publiée le 22 décembre 2022

Steve McCurry est le visage le plus emblématique de la photographie contemporaine depuis plus de cinquante ans. Avant d’être photoreporter pour un journal local américain, il a étudié le cinéma à la Pennsylvania State University. Se prenant de passion pour la photographie, McCurry a fait son premier voyage en Inde quelques années plus tard. Pour lui, c’est une véritable révélation. Depuis ce jour, il explore et traverse les pays avec son appareil photo.Zoom sur le photographe qui a marqué le monde entier. 

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La jeune fille afghane aux yeux verts 

C’est dans un petit village du Pakistan, que Steve McCurry a rencontré un groupe de réfugiés d’Afghanistan qui l’ont fait passer clandestinement de l’autre côté de la frontière dans leur pays au moment où l’invasion russe fermait le pays aux photojournalistes.  

C’est à ce moment que le photographe a marqué l’histoire de la photographie avec la célèbre photographie de Sharbat Gula, plus communément connue sous le nom de « La jeune fille afghane aux yeux verts ». 

Le photographe du National Geographic, avait vu juste. Ce portrait pris en 1984 est devenu une image emblématique. « La jeune fille afghane aux yeux vert »est devenu le symbole de l’enfance sacrifiée de centaine de milliers de réfugiés fuyant la guerre. En Afghanistan, elle est même devenue la « Mona Lisa Afghane ».  

 

« Il y a une qualité contemplative ou méditative dans la photographie que je trouve être une sorte d’état paisible. J’aime pouvoir voyager à travers le monde et découvrir différentes cultures et paysages. », déclare Steve McCurry. 

 

La plupart des images du célèbre photographe ont compté parmi les premières photographies montrant la brutalité dun monde en guerre. Dès lors, il a continué à créer des images d’exceptions sur plus de sept continents et dans de nombreux pays à travers le monde. Généralement, ses clichés couvrent les conflits culturels, les traditions anciennes et la culture contemporaine de différents pays. Ce qui fait la force de son travail, c’est la générosité et la pertinence de ses photographies. Il privilégie toujours l’élément humain, au lieu d’opter pour « la photo qui sera vendue la plus chère pour la presse ». Preuve en est, avec la célèbre image de la fille afghane, une image perçante et criante de vérité. 

 

Les récompenses de Mc Curry 

Grâce à son talent indiscutable, le photographe iconique McCurry a reçu de nombreux prix prestigieux de l’industrie photographique, Parmi lesquels on peut citer la médaille d’or « Robert Capa » ou encore, il y a peu, la Royal Photographic Society de Londres lui a remis la médaille du centenaire pour l’ensemble de ses œuvres. En 2019, s’ajoute à cela l’intronisation de Steve Mc Curry, au Temple de la renommée internationale de la photographie. Le grâle pour un photographe. 

 

L’impressionnant parcours du célèbre photographe Steve Mc Curry est un exemple à suivre pour les générations de photographes à venir. C’est pour cela qu’à L’EFET Photographie, les étudiants reçoivent un enseignant pointu, dispensé par des professionnels de la photographie, qui s’appuient sur ces incroyables parcours pour enseigner cet art si complexe. 

Napalm Girl de Nick Ut : l’horreur de la guerre du Viêt-Nam

Actualité publiée le 20 décembre 2022

Le 8 juin 1972, voilà cinquante ans, la guerre du Viêt-Nam fait rage. À Tran Bang, un petit village à proximité de Saigon, des enfants jouent. Soudain, des bruits d’avion, une explosion, de la fumée : la peur et l’horreur s’installent. En une fraction de seconde, leur vie bascule. Le photographe Nick Ut assiste à la scène et immortalise la fuite désespérée de la petite Napalm Girl, photographie devenue mythique, qui restera dans les mémoires de tous.

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© Creative Commons 

 

 

La petite fille au Napalm

Sur cette photographie intitulée « la terreur de la guerre », on voit une petite fille en pleurs, Phan Thi Kim Phuc, fuir en compagnie d’autres enfants. Au premier plan, on distingue son frère, terrorisé lui aussi. Les vêtements de la fillette se sont enflammés, elle court nue, implorant de l’aide. On lit sur son visage la douleur infligée par les brûlures au Napalm.

 

En un instant, la vie du photographe Nick Ut changera à tout jamais. Il est alors âgé de 21 ans, et porte secours aux enfants en les emmenant dans l’hôpital le plus proche. La petite fille sera sauvée et deviendra une ambassadrice de la paix à travers le monde, connue de tous en tant que Napalm Girl.

 

 

Napalm girl de Nick Ut : une photo iconique

Nick Ut est un photographe américano-vietnamien qui travaille pour une agence de presse américaine, Associated Press. Il couvre alors la guerre du Viêt-Nam, durant cette offensive surnommée « l’été de feu et de sang ».

 

Devant cette scène d’horreur, il déclenche son Leica M2 dans lequel il a chargé une pellicule Kodak Tri-X 400. Dès le lendemain, la photo Napalm Girl fait la une des quotidiens dans de nombreux pays. En 1973, le photographe a reçu le prix Pulitzer pour ce cliché.

 

Cette image porte en elle tant d’émotions qu’elle est devenue une icône du photojournalisme. Avec son boîtier, Nick Ut a su percevoir la détresse des victimes civiles de la guerre et la montrer au monde entier.

 

 

L’influence des reporters-photographes sur l’opinion publique

Cinquante ans plus tard, la photo Napalm Girl continue à faire le tour de la planète. La puissance du message qu’elle fait passer continue d’interpeller l’opinion publique mondiale, qui ne peut rester insensible face aux visages terrifiés de ces enfants.

 

Les horreurs de la guerre, le massacre de victimes innocentes, l’absurdité de la violence restent malheureusement d’actualité de nos jours.

Une photo ne peut sûrement pas arrêter une guerre. Mais elle peut contribuer à changer le monde. C’est ce que la Napalm Girl de Nick Ut a fait et continue de faire en dénonçant les atrocités des conflits armés.

C’est tout le pouvoir des images de presse.

Le photojournalisme est un des nombreux débouchés pour les photographes professionnels.

 

Pour apprendre à déclencher l’obturateur au bon moment, il est important de suivre une formation en photographie. L’EFET Photographie, vous propose un enseignement de qualité pour maîtriser les bases de l’art photographique. À travers un bachelor en photographie ou une formation professionnelle continue, vous apprendrez la maîtrise technique indispensable pour réussir à révéler l’émotion dans les images. La photographie deviendra un mode d’expression naturel, à travers lequel vous pourrez faire passer des messages qui vous tiennent à cœur.

L’EFET Photographie annonce le grand retour du concours EngrainaGES pour sa 11ème saison !

Actualité publiée le 16 décembre 2022

EngrainaGES revient pour sa 11ème saison ! Le concours de création d’entreprise,réservé aux étudiants de 3ème, 4e et 5e années et auxalumni des trois dernières promotions,réunira, cette année encore, des participants des Réseaux GES et Eductive 

 

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© EFET PHOTOGRAPHIE

 

Depuis le 1er décembre 2022, les jeunes entrepreneurs peuvent s’inscrire à la 11ème session du grand concours EngrainaGES. 

Depuis 11 ans maintenant, ce concours si particulier rassemble chaque année des centaines d’étudiants animés par l’envie d’entreprendre. L’objectif? Accompagner les plus ambitieux dans la création de leur entreprise pendant 5 mois.  

EngrainaGES permet aux jeunes entrepreneurs de passer d’une idée à un projet concret. Il leur permet également de gagner en confiance en soi, un atout de taille quand on souhaite se lancer dans une aventure telle que l’entrepreneuriat. 

 

 

Les dates clés  

Pour cette 11ème saison, le concours sera divisé en six étapes : 

15 janvier 2023 : L’équipe devra présenter ses membres ainsi que communiquer le nom du projet ainsi que l’expliquer de façon brève. 

30 janvier 2023 : L’équipe devra communiquer son logo, la page de présentation du projet ainsi qu’une courte vidéo de présentation. 

10 mars 2023 : Les candidats devront transmettre la partie « descriptive » du business plan. 

10 avril 2023 : Le groupe devra fournir une présentation en mettant en avant la dimension financière de leur projet. 

15 mai 2023 : Les demi-finalistes devront avoir avec eux l’intégralité du business plan qui reprendra tous les éléments précédemment demandés. Il faudra également un plan prévisionnel de trésorerie ainsi que d’un plan de financement. Cette étape sera suivie d’une présentation orale de 15 minutes. 

En juin : La grande finale se déroulera à « Station F » autour du 15 juin 2023. Les finalistes seront invités à venir présenter leur projet devant un jury de professionnels. 

 

 

Cette année, autre nouveauté, c’est Olivier Adler qui reprend l’organisation du concours, à la suite d’Isabelle Sthemer. Entrepreneur dans l’âme, il est notamment le fondateur de Livstick.

Conscient que pour se lancer dans l’entrepreneuriat il faut avant tout comprendre les enjeux et trouver LA bonne idée, Olivier a tourné deux vidéos afin d’accompagner les participants mais aussi toute personne souhaitant se lancer dans ce type d’aventure. La première vidéo est centrée sur l’entrepreneuriat tandis que la seconde a pour sujet l’idéation. 

 

EngrainaGES c’est l’opportunité de se former rapidement avec des professionnels, afin de créer et réaliser le business plan de son entreprise pour la lancer sereinement. Cinq mois de challenge intensif durant lesquels les jeunes entrepreneurs auront l’occasion de travailler pour atteindre leurs premiers objectifs de carrière ! Les grands gagnants du concours remporteront un chèque mais également des dotations des entreprises partenaires du concours, afin de leur donner un coup de pouce pour se lancer. L’EFET Photographie et les Réseaux GES et Eductive, souhaitent bonne chance à tous les participants, et encouragent tout ceux ayant l’envie d’entreprendre à participer ! 

 

Tentez votre chance ! Inscription ici : https://engrainages.com/  

 

Tout savoir sur le parcours de Robert Doisneau

Actualité publiée le 13 décembre 2022

Né en 1912 et décédé en 1994, Robert Doisneau a marqué le monde de la photographie française et internationale. Qu’est-ce qui distingue le travail de cet artiste et quels sont les grands moments de son parcours professionnel ?

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© Libre de droit licences CCO 

 

Robert Doisneau : un symbole de la photographie française

Robert Doisneau fait partie des photographes français les plus connus. Son œuvre reconnue a reçu de nombreux prix, comme le Prix Kodak (1947) ou encore le Grand Prix National de la Photographie en 1983.

 

Robert Doisneau travaillait en majeure partie dans le Paris de l’après-guerre et pendant les 30 glorieuses. Ses clichés ont pour sujets les artisans, les troquets de quartier, les enfants des rues, les balayeurs, etc. Pendant près de 50 ans, il capturera des milliers de portraits des petites-gens de la capitale. Dans son travail, Robert Doisneau s’inspire du courant réaliste de la Nouvelle Objectivité, qui vise à une représentation réaliste et sans artifices de la réalité. On note d’ailleurs dans ses choix de prises de vues et de cadrages une certaine distanciation avec ses sujets.

 

C’est le photographe français le plus connu à l’international, notamment grâce à son cliché « Le Baiser de l’hôtel de ville ». Ses photographies exportent à l’étranger l’ambiance de Paris et rencontrent un franc succès dans une période de renouveau d’après la guerre.

Le travail de Robert Doisneau est éclectique et ses photographies provoquent des émotions très diverses chez les spectateurs. Par exemple, le cliché La Voiture Fondue (1944) capture des enfants jouant sur les restes d’une auto détruite par les bombardements. Certains en ressentiront de la nostalgie, d’autres y verront une critique de la guerre.

 

 

Quel est le parcours professionnel de Robert Doisneau ?

Issu d’une famille bourgeoise, Robert Doisneau étudie à l’école Estienne les arts graphiques et est initialement diplômé en gravure et lithographie. Ses talents de calligraphie lui valent d’ailleurs de fabriquer des faux-papiers pour les résistants français sous l’occupation allemande. Après avoir travaillé dans un atelier parisien en tant que calligraphe, il s’initie à la photographie aux côtés de Lucien Chauffard.

C’est en 1932 que Robert Doisneau commence son parcours de journaliste-reporter, en vendant son premier reportage photo à l’Excelsior. Il est ensuite embauché comme photographe industriel pat le constructeur Renault, chez qui il exercera jusque 1939.

 

Il devient ensuite photographe indépendant et réalise des reportages sur des sujets divers et variés : actualité, étranger, vie des élites parisiennes, etc. Il est alors publié dans les plus grands magazines du moment : Life et Paris Match entre autres.

 

 

 

Grâce à l’enseignement de haut niveau académique de l’EFET Photographie , les étudiants de son Bachelor Photographie apprennent tout des plus grands photographes internationaux : Robert Doisneau, Anne Leibovitz, Henri Cartier-Bresson ou encore Steve McCurry et Helmut Newton. Découvrir les parcours de vie et les étapes du développement professionnel de ces grands noms est une source d’inspiration et de motivation pour les étudiants.

Connaître le parcours de Robert Doisneau, c’est ajouter une brique indispensable à la construction d’une solide culture en art de la photographie.

Partie 2 : L’agenda des expositions

Actualité publiée le 9 décembre 2022

Une fois encore, l’EFET Photographie a le plaisir de partager son agenda des expositions de photographie à Paris. 

Alors n’hésitez plus et laissez-vous tenter par ces expériences inédites ! 

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© Pexels

  

« L’élégance du regard » par Laure Albin 

Du 8 octobre 2022 au 14 janvier 2023 – La Galerie Roger Viollet, 6 rue de Seine 75006 Paris 

A travers des séries de nu masculin et féminin, en passant par la photographie publicitaire naissante puis la photomicrographie, la nature morte, la mode et le portrait, Laure Albin Guillot (1879-1962) a participé activement à la Nouvelle Photographie de l’entre-deux-guerres. 

 

 

« Yuyi’s bodies » par John Yuyi 

Du 05 novembre 2022 au 23 décembre 2022 – La Galerie 193, 12 rue Saint-Gilles 75003 Paris 

La jeune photographe Taïwanaise, porte un regard singulier sur le monde qui l’entoure, avec une étude obsessionnelle du Moi comme moyen de se rattacher à l’autre et de soigner ses propres névroses à travers ses clichés. 

 

« Les couleurs du temps » par Pierre et Gilles 

Du 10 novembre 2022 au 30 décembre 2022 – La Galerie Templon, 28 rue du Grenier Saint-Lazare 75003 Paris  

L’exposition gratuite propose une vision de l’actualité, avec un hommage à l’Ukraine, mais aussi des portraits de Fanny Ardant et Tahar Rahim. 

 

 

« L’Irlande » par Martin Parr 

Du 11 novembre 2022 au 8 janvier 2023 – Centre Culturel Irlande, 5 rue des Irlandais 75005 Paris 

L’exposition montre des tirages qui saisissent un pays en pleine mutation, notamment marqué par l’américanisation, le Tigre celtique ou l’ombre du Brexit.

 

« Boundary Hunt » par Toshio Shibata 

Du 11 novembre 2022au 11 janvier 2023 – Galerie Polka, 12 rue Saint-Gilles 75003 Paris 

Après deux décennies de clichés en noir et blanc, l’artiste a expérimenté de nouvelles techniques et a réorienté sa pratique vers la photographie couleur. Une série réalisée au Japon et aux Etats-Unis entre 2000 et 2004. 

 

« Something is going on here » par Alexander Gronzky 

Du 11 novembre 2022 au 11 janvier 2023 – Galerie Polka, 12 rue Saint-Gilles 75003 Paris 

Dans cette exposition Alexander Gronzky, étudie la façon dont ses concitoyens continuent de vivre pendant le conflit. 

 

 

« American reflections » par Tom Arndt 

Du 4 novembre 2022 au 21 janvier 2023 – Galerie Les Douches, 5 rue Legouvé 75010 Paris 

L’exposition rassemble vingt-six photographies prises de 1970 à nos jours, et tirées par l’artiste. Ensemble, elles racontent la poésie des choses simples dans une Amérique des grandes villes, des banlieues et du monde rural. 

 

 

« Nos vies partagées » par Patrick Taberna 

Du 5 novembre 2022 au 24 décembre 2022 – Galerie Camera Obscura, 268 boulevard Raspail 75014 Paris 

Avec cette série, Patrick Taberna marque sa touchante attention aux détails, aux sensations de l’enfance. Ces images sensorielles, poétiques, à la fois riches de l’évidence de l’instant et témoins du passage du temps sont à l’image du photographe de renom. 

 

 

« Décadrage colonial » 

Du 07 novembre 2022 au 27 février 2023 – Centre Pompidou, Place Georges Pompidou 75004 Paris  

Cette exposition est l’occasion d’explorer une partie de la collection de photographies du Centre Pompidou qui n’avait encore jamais été abordée frontalement : les œuvres des photographes de l’entre-deux guerres qui ont immortalisé les paysages et les visages des pays colonisés par la France. 

 

 

« The American West » par Ernst Haas 

Du 04 novembre 2022 au 21 janvier 2023Galerie Les Douches, 5 rue Legouvé 75010 Paris 

Dans ces clichés, pris entre 1952 et 1981, les 32 photographies présentées témoignent les explorations sensibles de l’Ouest américain et de la large palette technique qui caractérise les œuvres d’Ernst HAAS. 

 

 

« Les femmes portent le monde » par Lekha Singh 

Du 29 juin 2022 au 2 janvier 2023Musée national d’Histoire naturelle, 57 rue Cuvier 75005 Paris 

Pour cette exposition, une cinquantaine de portraits inédits de femmes qui « portent le monde », que Lekha Singh a photographiées au cours de ses voyages. Ces clichés, qui nous emportent en Inde, en Tanzanie, au Maroc, aux États-Unis, en Mongolie, au Bhoutan, au Japon, au Kenya, au Rwanda ou en Namibie, représentant dans toute sa force et son courage. 

Quelles sont les premières photographies de l’Histoire ?

Actualité publiée le 6 décembre 2022

On considère que le premier appareil photo est une invention française : le Daguerréotype. Mais Louis Daguerre, son inventeur, a-t-il réellement produit la première photographie de l’Histoire ?

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Premières photographies de l’Histoire : des débuts hésitants

La première photographie de l’Histoire date de 1826, c’est Joseph Nicéphore Niépce qui produit le premier cliché sur une plaque d’étain recouverte de bitume de Judée (goudron naturel qui durcit à la lumière). Le premier cliché de l’Histoire de la photographie s’intitule « Point de vue du Gras » et a été capturé en Saône-et-Loire. Il est aujourd’hui exposé au Harry Ransom Center, au sein de l’Université du Texas à Austin.

 

En 1839, François Arago est chargé de présenter devant l’Académie des sciences le daguerréotype, premier équipement photographique utilisant la technique de l’argentique. L’appareil peut alors capturer une photographie sans avoir recours à un négatif, grâce à une couche d’argent exposée à la lumière. Ce procédé, présenté comme révolutionnaire, est donc une amélioration des techniques de Niépce.

 

En revanche, Daguerre révolutionne le monde de la photographie en proposant des sujets humains. Il photographie Paris et ses habitants. Sa vue du boulevard du Temple est considérée à tort par le grand public comme la première photographie de l’Histoire.

 

 

Les premières photographies de l’Histoire touchent à tous les sujets

L’histoire des premiers clichés du genre ne s’arrête pas là : les essais en photographie sont multiples. Le premier portrait date de 1839 : c’est un autoportrait de Robert Cornelius (entrepreneur féru de métallurgie et de chimie).

 

Léon Foucault, Armand Hippolyte et Louis Fizeau signent la première photographie naturaliste de l’Histoire en capturant un cliché du soleil en 1845. La première photographie prise sous l’eau suit rapidement, avec la production de Lois Boutan en 1893 : il tire à cette époque le portrait en scaphandre de son collègue Emmil Racovitza. C’est en 1946 qu’est prise première photo de la terre depuis l’espace.

 

Un tournant de la photographie est passé en 1847, avec ce qui est considéré comme la première photographie de presse de l’Histoire. Il s’agit d’un daguerréotype d’une personne arrêtée en France. Les évolutions techniques de la photographie permettent rapidement de documenter la guerre de Crimée (1853-1856) et la guerre de Sécession (1861-1865). C’est le début du photojournalisme.

 

Nadar signe la première photographie aérienne de Paris en Montgolfière en 1858, suivi de près par James Black à Boston en aéronef. En 1861 est produite la première photographie souterraine. Nadar, toujours, capture une image des catacombes de Paris en s’équipant de la première pile portable : la pile Bunsen.

 

La première photographie de l’Histoire en couleur date, elle, de 1861, il s’agit d’un ruban capturé trois fois au travers de filtres teintés. Depuis, les évolutions numériques de la photographie font faire un bond au secteur, on date ainsi de 1957 la première photographie numérique et de 1997 la première photo partagée par un téléphone !

 

 

Afin de participer aux évolutions de la photographie, il est vivement conseillé d’opter pour une formation technique. Les cursus proposés par l’école EFET Photographie comprennent des apprentissages de l’Histoire et de la culture de la photographie ainsi que la participation à des projets techniques de haut niveau.

 

Le fil des photographies historiques ne s’est pas arrêté en 1997. Par exemple, on date de 2010 la première photographie publiée sur Instagram. Il s’agit d’un chien qui attendait à côté d’un des créateurs de la plateforme (qui mangeait un tacos).

Journée d’immersion à l’EFET Photographie

Actualité publiée le 2 décembre 2022

Depuis 50 ans l’EFET Photographie forme les futurs professionnels de la photographie. Et elle a à cœur de transmettre sa passion pour la photo aux plus jeunes. C’est pourquoi, le 28 janvier prochain l’EFET Photographie organise une journée d’immersion sur son campus parisien. L’occasion pour les élèves de terminales de venir découvrir les métiers de la photographie.  

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 © Pexels

Si vous souhaitez intégrer une école de photographie reconnue par la profession, notre journée d’immersion du 28 janvier 2023 au cœur de l’établissement Parisien est faite pour vous.  

Pour participer à cette session d’immersion gratuite, il vous suffit de remplir le formulaire sur notre page internet dédiée 

L’immersion débutera à 9h30 et se terminera à 17h30. Tout au long de cette journée, les élèves seront accompagnés par Philippe BRESON, photographe professionnel et enseignant à l’EFET Photographie. Au programme: session de photos en studio, impression numérique, reportage et laboratoire argentique.  

Pas de panique si vous n’avez pas d’appareil photo, l’école vous en fournira un pour la journée. Des films négatifs que vous pourrez développer et tirer seront également à votre disposition. 

 

Alors n’hésitez plus et rendez-vous sur le site de l’EFET Photographie pour vous inscrire à la prochaine session d’immersion ! 

Comment réussir une photographie en panoramique ?

Actualité publiée le 29 novembre 2022

La photographie panoramique n’est pas un simple panorama : elle consiste en l’assemblage de plusieurs clichés pris indépendamment, afin de proposer une prise de vue avec un champ plus large que la focale naturelle de notre optique. Les réglages qui consistent à changer le format en réduisant le haut et le bas de l’image ne permettent pas de produire une véritable photographie panoramique. Que nécessite la maîtrise de cette discipline et comment s’y former professionnellement ?

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© Pexels

 

La photographie panoramique en pratique

Avoir recours aux techniques de la photographie panoramique permet de pallier au manque de recul nécessaire pour capturer une scène complète en un cliché. Elle échappe au résultat désagréable dû au manque de pixels d’un zoom de mauvaise qualité sur un appareil photo classique. Enfin, elle évite les déformations dues aux optiques grand-angle, puisque le photographe n’y a normalement pas recours.

Il peut, en revanche, opérer à main levée. Pour cela, il doit respecter certains principes de base de la photographie panoramique :

  •  Choisir un bon sujet ou un paysage auquel il est possible d’appliquer les règles de la composition propre à la photographie panoramique en vue d’obtenir une image harmonieuse.
  •  Ne pas photographier trop large pour ne pas perdre l’effet naturel du cliché final.
  •  Les débutants doivent éviter d’ajouter un premier plan pour échapper en post-production à la gestion de déformations supplémentaires.
  • Régler la balance des blancs de manière automatique sur l’appareil.

 

 

Photographie panoramique : la post-production incontournable

Même si 90 % du travail nécessaire à l’élaboration d’une photographie panoramique se fait au moment même de la prise de vue, il est crucial d’utiliser des appareils de dernière génération et d’opérer des retours numériques sur l’image.

À ce titre, appliquer une mise au point manuelle lors de la capture est nécessaire afin d’apporter une cohérence d’ensemble à l’image originale et ainsi d’aider à l’assemblage en post-production. Régler son appareil avec une seule valeur d’ouverture et une capture en position verticale sont aussi des techniques qui s’avéreront d’une grande aide lors du passage au traitement par le logiciel.

 

Afin d’éviter les déformations additionnelles, une optique de qualité est un incontournable de l’équipement du photographe panoramique. En effet, le manque de netteté des images de base sera problématique au moment du collage des clichés sur le logiciel informatique.

L’essence même de la photographie panoramique nécessite d’avoir recours aux outils numériques pour deux raisons. Ils permettent de procéder à l’assemblage des différentes prises de vue et retouchent les imperfections de l’image. Les meilleurs instruments de post-production sont Photoshop ou Lightroom et leur maîtrise nécessite de suivre une formation professionnelle.

 

Ainsi, pratiquer la photographie panoramique ne s’improvise pas et il est conseillé de se former professionnellement afin d’obtenir des clichés de qualité. Une formation dans un établissement spécialisé, comme l’EFET Photographie, permettra de bien connaître les techniques de prises de vue, les équipements adaptés et les méthodes de retouche numérique pour pratiquer ce style de prises de vues.

Utiliser un bon logiciel de retouche est la garantie d’une photographie panoramique de qualité. Avec un bon outil, vous pourrez faire se chevaucher les images selon la règle du 1/3 de surface, rattraper les déformations, unifier les teintes et la lumière, etc.

Concours Photographe en herbe

Actualité publiée le 25 novembre 2022

Pour la première fois de son histoire, l’EFET Photographie lance un grand concours de photographie ouvert à tous les étudiants de terminal. Venez tenter votre chance et remporter un an de scolarité en 1ère année offerte au sein de l’EFET Photographie ! 

 

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© EFET PHOTOGRAPHIE 

L’EFET Photographie a à cœur de former les futurs photographes de la meilleure façon possible.  C’est tout naturellement que l’école a voulu lancer un pari fou : faire remporter à l’un d’entre vous un an de scolarité gratuite en 1ère année.  

 

Le thème à respecter  

En 2024 Paris accueille les Jeux Olympiques et paralympiques.  Pour se faire, la France se prépare à vivre une compétition retranscrite dans le monde entier. Durant 16 jours, les athlètes donneront le meilleur d’eux-mêmes et se dépasseront sportivement et humainement. Le directeur de l’école, Grégory Saraceni, résume le thème du concours ainsi :  

« La notion d’Olympisme est une conceptualisation moderne découverte par Pierre de Coubertin et développée à sa suite, à l’appui notamment de l’héritage culturel de la Grèce antique. Le terme d’Olympisme désigne l’idéal institutionnalisé du Mouvement olympique, mais est finalement bien plus que cela, et un ressenti personnel.  

Pour résumer, vous devrez photographier l’olympisme mondial du sport au service du développement harmonieux de l’homme, en vue d’encourager l’établissement d’une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. » 

 

Les défis à relever  

Pour ce challenge fou, vous devrez réaliser une série de 3 photos numériques, en couleurs, sur le thème de l’Olympisme.  

Vous pouvez mettre en avant les valeurs positives liées au sport (photos d’un stade vide, ou d’un ballon de basket sans joueurs par exemple) ou retranscrire l’effervescence d’un match, qu’il soit entre amateurs ou professionnels (les larmes d’une défaite, les larmes d’une victoire…) ou encore retranscrire la notion de dépassement de soi, et ce dans des domaines qui peuvent dépasser celui du cadre du sport.  

Le thème est donc très ouvert. Mais surtout, soyez créatifs, en respectant la doctrine olympique : l’important, c’est de participer ! 

Attention il vous faudra respecter les règles suivantes : 

  • 3 photos numériques en couleurs au format JPEG en haute définition (minimum 300 dpi).  

  • 1 format A4 avec l’explication des 3 photos avec votre nom / prénom. 

 

Participer au concours de photographe en herbe 

La participation au concours se fait en deux étapes : 

  • Remplir le formulaire de pré-inscription en ligne avant le 28 janvier 2023.  

  • Envoyez votre dossier d’inscription et votre dossier créatif par mail contact@efet.fr ou par envoi postal ou par e-mail avant le 20 février 2023.  “EFET Photographie – Styliste en Herbe, 20 Rue Bouvier, 75011 Paris” (nous vous conseillons d’envoyer votre dossier en recommandé ou en lettre suivie)  

 

Le jury et les sélections 

Le 20 février prochain, un jury sélectionnera les candidats par rapport à leurs photos ainsi qu’à l’explication de leur projet. Cinq projets seront ainsi sélectionnés. 

Les cinq projets finalistes seront ensuite imprimés en grand format et exposés dans les locaux de l’école. Par la suite, les étudiants de l’EFET Photographie voteront pour leur projet préféré. Et c’est l’auteur de ce dernier qui remportera une première année d’étude à l’EFET Photographie. 

 Le nom du ou de la grand(e) gagnant(e) sera révélé en juin 2023. 

 

L’ensemble de l’équipe pédagogique de l’EFET Photographie vous souhaite bonne chance ! Que la force soit avec vous !

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