INTERVIEW : Zoom sur Cédric Fernandez, coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie

Actualité publiée le 10 février 2023

L’EFET Photographie encadre les étudiants dans leur quotidien grâce à une équipe pédagogique disponible et à l’écoute. Rencontre avec Cédric Fernandez, membre du Réseau GES depuis 2013, désormais coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie.  

 

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© ESGI 

 

Présentez vous en quelques lignes. 

Je m’appelle Cédric FERNANDEZ, je viens d’une formation scientifique, puis d’une formation en logistique. Je travaille au sein du Réseau GES depuis 2013.  

 

Quelle est votre fonction au sein de l’EFET Photographie et depuis combien de temps ? 

Je suis coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie depuis un peu plus de 5ans. 

 

Comment se déroule une journée type pour toi à l’EFET Photographie ? 

Il n’y a pas vraiment de journée type. Je commence par l’ouverture de l’école, et j’accompagne le lancement des cours du matin, puis l’organisation de ma journée va dépendre de la période scolaire (période de rentrée, d’examens, etc.), et des impératifs du quotidien. Il y a toujours une part d’inattendu, sur des problèmes administratifs comme techniques. 

 

Pourquoi avoir choisi l’EFET Photographie ? 

J’ai toujours eu un goût pour la photographie, donc quand on m’a proposé de rentrer à l’EFET Photographie lors du rachat par le réseau GES (avril 2017) afin d’accompagner ce changement, j’ai sauté sur l’occasion, et le défi que cela représentait. 

 

 

De quel « projet » en lien avec l’école est-tu le plus fier ? 

Je dirais que c’est justement la reprise de l’école par le Réseau, et l’intégration de la pédagogie comme des professeurs et élèves dans le réseau GES et ses process. Il a fallu conduire le changement, expliquer et convaincre, afin que tout le monde comprenne des projets et méthodes nouvelles. 

 

Racontez-nous votre parcours professionnel ? 

J’ai commencé par un job d’étudiant qui s’est un peu éternisé (8 ans), en tant que responsable de l’accueil et de la sécurité d’une galerie d’exposition. Je me suis ensuite réorienté par une formation en logistique avant d’arriver au Réseau GES. Et lors du rachat de l’EFET, on s’est souvenu de mon goût pour la photographie (j’avais notamment eu l’occasion de gérer le matériel vidéo de l’ECITV), et me voici. 

 

Pourquoi recommanderiez-vous l’EFET Photographie ? 

L’école a pour vision d’offrir un accompagnement pédagogique cohérent à nos étudiants, afin de leur permettre de réaliser leurs projets professionnels dans le milieu très spécifique qu’est la photographie. Nous faisons en sorte de rester à jour par rapport aux évolutions du métier et des matériels. Nous restons volontairement une école généraliste, afin que nos élèves puissent avoir plus de compétences variées et que cela facilite leur début de carrière. Le réseau d’anciens (l’école existe depuis 52 ans !) est également un gros point fort et il permet à nos diplômés d’être tout de suite reconnus et intégrés dans le milieu de la photographie. 

 

Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants ? 

Soyez curieux et expérimentez ! La photographie, comme tout art, nécessite beaucoup de pratique et de réflexion. Avec le numérique, la pellicule ne coûte rien, profitez-en. 

 

Avez-vous une anecdote à nous raconter ? 

1000 moments improbables en studio photo, à jeter des tissus, des pétales de fleur, faire du vent dans les cheveux d’un modèle, de la fumée, à remplir (puis vider) une piscine…. Également les accrochages d’expo des étudiants en fin d’année, espaces de créativité et de finition intenses où ils sont très stressés et craquent parfois, mais qui sont de beaux moments de partage, et de soutien avec leurs camarades. 

 

Ce qui fait la ferveur de lEFET Photographie depuis toutes ces années, c’est aussi l’enthousiasme qu’on les membres de l’école à travailler et à aider les apprentis photographe dans leur ascension vers la vie professionnelle !  

Photographier un feu d’artifice

Actualité publiée le 7 février 2023

Photographier un feu d’artifice n’est pas très compliqué. Mais réaliser une bonne photo de l’événement est plus complexe. Cela demande de la préparation, du matériel et un peu de technique.

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© Pexels

Les contraintes des feux d’artifice

Terriblement photogéniques par leur ampleur, leur symbolique et leurs contrastes de couleurs, les feux d’artifice rythment les fêtes estivales comme le passage à la nouvelle année. Si beaucoup préfèrent profiter du spectacle avec leurs yeux, les photographes envisagent évidemment l’évènement comme l’opportunité de faire quelques images spectaculaires et originales. Pour y parvenir, il est impératif de commencer par réaliser un bon repérage. Recherchez tout d’abord d’où sera tiré le feu d’artifice pour anticiper sur le cadre dont vous disposerez.

 

En ville, il faudra faire attention au dégagement et aux zones autorisées au public tandis qu’en bord de mer, on tiendra compte de la distance et des éléments qui pourront constituer un décor. Car si les bouquets de lumière seront évidemment les principaux sujets, la réussite de ces images tient à l’environnement qui donnera une notion d’échelle et une indication géographique. Songez que si les explosions de couleur se produiront haut dans le ciel, vous devrez également faire entrer des éléments du sol dans le cadre. Vous devrez donc décider s’il vaut mieux vous placer au plus près de l’action et vous équiper d’un objectif grand angle ou si un point de vue en hauteur un peu éloigné et un téléobjectif sont préférables.

 

Enfin, pensez que ces fêtes amènent souvent un public nombreux. Pour vous assurer d’être bien placé et que personne ne s’installe dans votre champ, il faut donc vous présenter bien à l’avance et faire quelques essais de cadrage avant que ne débute les premiers feux.

 

 

Exposition et mise au point manuelles

Les feux d’artifice se déroulant toujours de nuit, les conditions de lumière sont généralement assez similaire d’un événement à un autre : l’environnement est sombre et les feux intenses observent des mouvements dans le ciel. Pour retranscrire cette dynamique, vous devrez donc utiliser un long temps de pose d’environ 0,5s à 3s ou plus suivant l’ampleur du feu d’artifice et des traînées que vous désirez.

Si les appareils photo récents possèdent des systèmes de stabilisation à même de compenser vos tremblements sur de longs temps de pose, il est préférable d’utiliser un trépied, plus fiable, qui vous permettra en plus de conserver un cadre fixe d’une photo à l’autre. Vous pourrez ainsi, par exemple, réaliser des assemblages en post production pour combiner plusieurs bouquets sur une même photo.

 

Les conditions lumineuses étant relativement constantes, vous devrez utiliser le mode manuel de votre appareil pour fixer également l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ISO. Choisissez une valeur de sensibilité basse, 100 ou 200 ISO pour conserver une bonne qualité d’image et ajustez l’ouverture pendant votre repérage en fonction de l’environnement. Si vous êtes en ville, il faut par exemple que vous conserviez une exposition correcte sur les bâtiments. Pensez que les feux d’artifice apporteront un peu de lumière à l’ensemble, vous ferez donc en sorte que l’environnement soit légèrement sous-exposé lors de votre repérage et adapterez ensuite précisément l’ouverture et le temps de pose sur les premiers feux. Le flash n’est évidemment d’aucune aide sur ce type de sujet. Pensez donc à le désactiver si votre appareil dispose d’un modèle intégré.

 

Enfin, pensez que l’autofocus peinera à trouver le point par ces faibles conditions de lumière. Basculez en mise au point manuelle depuis l’objectif ou l’appareil, faites une première image et zoomez fortement sur les éléments de décor pour vous assurer d’une bonne netteté. Faites ensuite vos photos sans toucher à ce réglage. Pensez aussi à photographier en Raw pour disposer d’une grande dynamique d’exposition et apporter quelques ajustements en postproduction.

 

 

La photographie est une discipline artistique qui requiert de nombreuses connaissances techniques. Pour accompagner ses élèves vers le métier de photographe, l’école EFET Photographie dispense de nombreux cours théoriques et pratiques apportant toutes les clés pour s’adapter à différents environnements.

Comment fonctionnent les modes PSAM ?

Actualité publiée le 2 février 2023

Programme, manuel, semi-automatiques… les appareils photos proposent pratiquement tous ces modes d’exposition aux degrés de liberté variables. Comment fonctionnent-ils et quand s’en servir ?

Quand on débute en photographie, on préfère généralement s’en remettre au mode Automatique qui assure une juste exposition de l’image sans qu’il faille se plonger dans les réglages complexes de son appareil. Généralement efficace, cette configuration ne permet en revanche pas de choisir les valeurs des paramètres d’exposition et donc de décider si l’on souhaite une grande ouverture de diaphragme pour produire une faible profondeur de champ et détacher un sujet de son arrière-plan ou un temps de pose assez court pour que le sujet soit net. Pour agir avec précision, il faut s’en remettre aux modes PSAM.

PSAM

 ©Erik Mclean sur Unsplash

Programme

Le mode P pour Programme ressemble à s’y méprendre à un mode automatique puisque l’appareil choisit librement les paramètres qu’il va appliquer lors de l’exposition. La différence est ici qu’il est possible de les modifier en utilisant des molettes de votre boîtier. Vous pouvez alors « décaler » le programme pour ajuster le réglage d’ouverture ou de vitesse tout en conservant une exposition juste.

Pratique pour certains, Programme est néanmoins d’un intérêt relatif si l’on considère le fonctionnement des modes semi automatiques S et A.

 

Les modes semi-automatiques

Ce que toutes les marques appellent S pour Speed mais que Canon qualifie de Tv pour Time value correspond à ce que l’on nomme en français le mode « priorité à la vitesse ». En le sélectionnant, vous êtes libre de choisir la valeur du temps de pose que vous désirez et l’appareil calcule automatiquement l’ouverture de diaphragme nécessaire pour une bonne exposition. Le temps de pose sera toujours celui que vous avez réglé et l’ouverture s’adaptera sur chaque image si les conditions de lumière ont changé.

Le mode S/Tv est donc le mode le plus adapté si la vitesse prime sur l’esthétique des images. En photo de sport par exemple, ou si vous voulez retranscrire le mouvement de l’eau d’une cascade par du flou. Le mode A ou Av pour Aperture fonctionne sur le même principe mais en proposant ici de fixer la valeur d’ouverture du diaphragme et de laisser à l’appareil le choix du temps de pose. Il est donc adapté aux prises de vue où la profondeur de champ prime d’un point de vue esthétique. En portrait par exemple.

Pour éviter que ce mode n’entraîne des flous de bougé, tous les appareils proposent via leur menu de fixer un temps de pose maximum à ne pas dépasser en mode A.

 

Tout manuel

Si vous réglez votre appareil sur le mode manuel M, vous pourrez librement choisir la valeur d’ouverture du diaphragme et le temps de pose, sans tenir compte de la mesure de lumière du boîtier. Ce mode est donc plus adapté aux conditions complexes pour lesquelles la mesure de l’appareil pourrait se tromper, un fort contre-jour par exemple, ou pour lesquelles elle n’est d’aucune utilité, en studio quand on travaille au flash.

Le mode manuel garantit alors une exposition constante sur toutes les images. Ce mode est plus contraignant car si les conditions de lumière changent, en reportage et en extérieur, il faut sans cesse modifier l’ouverture et le temps de pose. Avec le risque de ne pas le faire assez rapidement et de rater son sujet ou de mal exposer.

 

Et la sensibilité ?

Vous aurez constaté qu’aucun de ces modes n’agit sur la sensibilité ISO, elle aussi responsable d’une exposition plus ou moins importante de l’image. Que vous choisissiez le mode P, A, S ou M, la sensibilité se règle à part. Vous pouvez soit la fixer sur une valeur donnée, faible pour une meilleure qualité d’image et élevée si vous manquez de lumière, soit utiliser le réglage de sensibilité automatique de votre appareil.

En mode ISO Auto, la valeur utilisée pour chaque image sera la plus faible possible et n’augmentera que si vos réglages d’ouverture ou de temps de pose ne permettent pas une bonne exposition.

 

L’EFET Photographie forme les élèves au métier de photographe en dispensant des cours d’analyse d’image, de composition et de techniques comprenant la maîtrise de son matériel.

Qu’est-ce que la « focale équivalente » d’un objectif ?

Actualité publiée le 27 janvier 2023

Tous les objectifs du marché sont désignés par leur focale. Néanmoins, cette dernière ne suffit pas toujours à anticiper sur le champ réellement couvert à la prise de vue. Ce qui incite à employer le termes de « focale équivalente en 24×36 ». Explications.

focale équivalente

Avec l’ouverture maximale du diaphragme, la distance focale est une des principales caractéristiques d’un objectif. Exprimée en millimètres, elle tire son nom d’une grandeur optique bien précise : la focale image est la distance qui sépare le centre optique d’une lentille de son foyer image, point de convergence des rayons lumineux issus d’un objet situé à l’infini.

Autrement dit, la focale d’un objectif désigne la distance entre son centre optique – appelé point nodal dans le cas de ces systèmes composés de plusieurs lentilles – et le capteur lorsque la mise au point est réalisée sur l’infini. Si la focale est courte, les rayons lumineux qui traversent l’objectif sont donc réfractés avec un angle d’incidence plus important que lorsque la focale est plus longue. La focale a par conséquent une relation directe avec l’angle de champ .

 

La notion d’angle

Si la focale désigne bien une caractéristique intrinsèque de l’objectif, l’angle de champ est une information plus utile en photographie. Car il est plus aisé de comprendre qu’un objectif de 100° d’angle couvre une scène plus large qu’un autre de 15° qui réalisera un plan serré. Or l’angle de champ couvert par l’objectif dépend de sa focale, mais aussi de la surface du film ou du capteur utilisé.

Considérez pour comprendre qu’utiliser un petit capteur revient au même qu’effectuer un recadrage dans l’image projetée par l’objectif. Un objectif de 50 mm couvre donc un angle de champ plus réduit si l’image est faite avec un capteur APS-C d’environ 16×24 mm qu’avec un capteur 24×36 mm. Réciproquement, le champ couvert est plus large si ce 50 mm est utilisé sur un appareil moyen format au capteur de 33×44 mm.

 

La référence 24×36

L’histoire ayant fait du format 24×36 une référence en argentique, on a pris pour habitude de considérer le 50 mm, couvrant alors 46° d’angle de champ, comme une focale « normale », les plus courtes focales comme des grands-angles et les plus longues des téléobjectifs. Lorsqu’un objectif est utilisé sur un autre format de capteur ou de film, on parle donc de sa « focale équivalente en 24×36 ». Cette valeur désigne la focale d’un objectif qui en 24×36 embrasserait le même angle de champ. Si le 50 mm, et plus précisément le 43 mm, est la focale standard en 24×36, c’est parce qu’il correspond à la taille de la diagonale du capteur.

Celle d’un APS-C est de 28 mm chez la plupart des marques et de 26,7 mm sur les capteurs Canon. Ces valeurs correspondent donc à celles des focales standard pour chaque format et embrassent le même angle de champ qu’un 43 mm en 24×36.

 

À chacun son coefficient

De cette notion vient alors celle de « coefficient de correction de focale ». C’est le facteur à appliquer pour connaître la focale équivalente d’un objectif utilisé avec un capteur donné. 43/28 = 1,5 correspond au facteur des APS-C les plus courants et 43/26,7 = 1,6 celui des modèles Canon. Ce facteur est de 2x pour les capteurs 4/3 et environ 0,8x pour le moyen format, plus grand que le 24×36.

Un objectif de 50 mm utilisé sur un appareil APS-C, Sony par exemple, embrasse donc un champ équivalent à celui d’un 75 mm qui serait utilisé sur un capteur 24×36. Un 100 mm, celui d’un 150 mm, etc. Ce n’est que parce qu’un objectif est utilisé sur un autre format de capteur que l’angle de champ diffère de celui qu’il couvrirait en 24×36 et que l’on parle alors de sa focale équivalente en 24×36 en plus de sa focale réelle.

 

Être photographe, demande une sensibilité à l’esthétique des images comme une parfaite maîtrise de son matériel. Ce que l’EFET photographie enseigne au travers de cours pratiques et théoriques dans chacun de ses cursus.

Les séminaires week-end de l’EFET Photographie

Actualité publiée le 20 janvier 2023

Le saviez-vous ? L’EFET Photographie, organise tout au long de l’année des séminaires week-end ! Une façon d’apprendre la photographie autrement au travers de 6 week-ends par an, chacun avec un thème différent. Lumière sur ces week-endautour de la Photographie. 

Un séminaire week-end c’est quoi ?  

Se former à l’univers photographique nécessite du temps. C’est pourquoi l’EFET Photographie, implanté à Paris depuis 50 ans, organise des sessions sur deux jours afin découvrir ou de se perfectionner en photographie. Mais quels sont les thèmes de ces week-ends ? 

 

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© Pexels

Premier week-end (28 et 29 janvier) :  Durant ces deux premiers jours de séminaire, les participants apprendront les bases de la photographie numérique. Ces bases comprennent de nombreux sujets tels que les fonctions principales d’un boîtier réflex numérique ou encore les différents modes d’utilisation d’un appareil photo (travailler en manuel, les objectifs…). 

Des notions un peu plus techniques seront également abordées telles que le diaphragme, la vitesse, l’exposition, la sensibilité ou encore la balance des blancs. 

Après la théorie, place à la pratique avec la mise en application des connaissances acquises, en studio. Au programme : prise en main de boîtier réflex numérique, initiation aux techniques d’éclairage du personnage, portrait avec modèle, éclairages classiques et même avec effets spéciaux. 

 

 

Deuxième week-end (25 et 26 février) : Le thème de ce second week-end est l’initiation à Photoshop, logiciel phare de retouche photo. En travaillant avec ce logiciel, les participants s’initieront aux différents outils de Photoshop, découvriront le fonctionnement du logiciel et apprendront à réaliser des retouches d’image. Les cours théoriques seront suivis d’une mise en pratique avec la retouche de photos préalablement réalisées directement sur Photoshop. 

 

 

Troisième week-end(11 et 12 mars) : Et la lumière fût ! La lumière est un élément essentiel en photographie. C’est pourquoi les participants auront l’opportunité de découvrir les bonnes pratiques et les écueils à éviter lorsqu’on travaille la lumière.Température de couleur, réflexion, dispersion, analyse et mesure, rien ne sera laissé au hasard.  

Par la suite, en studioles participants auront pour mission d’éclairer correctement leur sujet selon les matériaux et leur brillance ou leur transparence (verre, métal, bois, cuir…). 

 

 

Quatrième week-end (22 et 23 avril) : C’est le moment de découvrir les secrets de la composition d’une image avec l’étude du nombre d’or, du contraste, du volume, de la perspective et des différentes lignes de force… Durant la mise en pratique, la photo d’architecture en extérieur et en intérieur, avec la lumière existante, la lumière rapportée, la composition et le cadrage de l’image seront étudiés. Le point de vue et la profondeur de champ seront également abordés. 

 

 

Cinquième week-end (27 et 28 mai) : Sujet incontournable pour tout photographe : le portrait en studio ! Durant ce séminaire, les différents types d’éclairages, les sources ponctuelles ou continues, la distance source sujet et les angles d’éclairage seront abordés et testés. Les participants auront également l’occasion de travailler le contraste, la gestion des ombres, l’intensité ainsi que la température. 

 

 

Sixième week-end (10 et 11 juin) : Lors de ce dernier séminaire, les participants travailleront cette fois sur le personnage hors studio. Dans un premier temps, ils devront faire un repérage des lieux puis faire la préparation lumière. Ensuite, ils devront réussir à gérer leur équipe, leur matériel, l’environnement mais aussi à diriger le modèle. De plus, pour que l’exercice soit complet, l’organisation du déplacement, les aspects juridiques et les notions de droit à l’image seront étudiés. 

 

 

Pour rappel les séminaires week-end de l’EFET Photographie ont lieu le samedi de 9h à 21h et le dimanche de 9h à 13h. Il est possible de s’inscrire à un seul ou à plusieurs week-ends, ils sont indépendants les uns des autres. 

 

Et pour ceux qui sont intéressés par la photographie de mode, l’EFET Photographie propose un séminaire d’une semaine, du 10 juillet au 14 juillet, durant lequel les participants auront l’occasion de suivre un parcours Shooting de mode complet :  

  • Préparation du shooting avec choix du lieu, du modèle, des équipes, des accessoires, mise en place de la lumière, gestion des questions juridiques et réalisation du shooting 

  • Initiation et réalisation de retouches des photos préalablement réalisées lors du shooting 

  • Initiation et réalisation d’impressions numériques avec traitement des images et gestion des formats et types d’impression. 

 

Pour participer aux prochains séminaires week-end, n’attendez-plus, top départ le samedi 28 janvier 2023 ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de l’EFET Photographie https://www.efet.fr/formation-continue-seminaire-week-end.html . 

 

Comment gérer le temps de pose en photo ?

Actualité publiée le 17 janvier 2023

Outre son effet sur l’exposition, le temps de pose que certains nomment vitesse d’obturation  a une incidence capitale sur l’esthétique des photos. Voyons ensemble comment fonctionne ce réglage et quelle valeur choisir pour obtenir l’effet escompté.

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 © Pexels

 

Les anglophones le nomment shutter speed, ce qui explique sans doute pourquoi au lieu de temps de pose, beaucoup parlent de vitesse d’obturation. Il s’agit pourtant bien d’une durée et plus précisément de celle pendant laquelle l’obturateur de l’appareil photo reste ouvert pour exposer le film ou le capteur.

 

Ainsi, le temps de pose s’inscrit, avec l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ISO, comme l’un des trois paramètres permettant de faire varier la densité des photos. Ils sont ce que l’on nomme communément les paramètres du triangle d’exposition. S’ils fonctionnent comme des vases communicants, un diaphragme fermé pouvant, par exemple, être compensé par une sensibilité élevée ou un long temps de pose, tous ont également une incidence sur l’esthétique des images. Le réglage du temps de pose va jouer sur la netteté ou le flou du mouvement.

 

 

Évitez les flous de bougé

Si le sujet de la photo est immobile, on pourra utiliser un long temps de pose tout en conservant une bonne netteté de celui-ci. Mais attention alors à ce que ce ne soit pas le photographe qui bouge pendant l’exposition : il provoquerait un flou de bougé sur l’image. On avait pour habitude de dire qu’avec un objectif de 300 mm, il ne fallait pas poser plus longtemps qu’1/300s alors qu’avec un 50 mm, il était encore possible d’obtenir une photo nette à 1/50s.

Cette règle a perdu de son intérêt depuis que les objectifs et les appareils numériques sont équipés de systèmes de stabilisation qui compensent les légers tremblements du photographe. Il est donc maintenant possible d’utiliser des temps de pose qui dépassent la seconde à main levée sans flou de bougé ! Au-delà, l’appareil devra être maintenu par un trépied.

 

Le flou cinétique

Si le sujet que l’on photographie est en mouvement, la durée d’exposition devra être choisie en fonction de l’effet escompté. Pour que le sujet soit bien net, utilisez un temps de pose suffisamment court. La valeur exacte dépendra de ce que vous photographiez : une Formule 1 en pleine course pourra exiger un temps de pose d’1/4000s alors qu’un marcheur en balade sera net dès 1/250s. Pour retranscrire les mouvements du sujet en photographie, il peut être au contraire judicieux d’employer un long temps de pose.

 

Pensez par exemple à la traînée lumineuse des phares d’une voiture la nuit. L’effet est beaucoup plus spectaculaire que si un court temps de pose en avait figé la position. On nomme cet effet le flou cinétique ou le flou de mouvement. La valeur de temps de pose dépend là encore du sujet, de sa vitesse et de l’importance que vous voulez donner au mouvement. Les trop longs temps de pose pourraient tout simplement faire disparaître votre sujet !

 

Enfin, songez que vous pouvez également conserver une netteté suffisante sur votre sujet tout en donnant une impression de vitesse en utilisant la technique du filé. Elle consiste à appliquer un long temps de pose et à suivre les déplacements du sujet pendant l’exposition. Ce dernier conservant la même position sur le capteur, il sera donc net. Alors que les mouvements du photographe produiront un flou de l’arrière-plan. Là encore, la durée appropriée dépend du sujet et de votre capacité à le suivre pendant l’exposition.

Pour atteindre son but, il n’y a pas d’autres solutions que d’essayer et de recommencer.

 

À l’EFET Photographie, les étudiants apprennent toutes les techniques de prise de vue, du reportage au studio, qu’ils mettent en pratique lors de séances dédiées. L’école propose différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir, sur son campus parisien.

La formation continue à l’EFET Photographie

Actualité publiée le 13 janvier 2023

La formation continue de l’EFET Photographie est un réel atout pour se reconvertir efficacement. Elle laisse le temps aux apprenants de se former et d’apprendre la photographie, en faisant un bachelor intensif, des cours du soir, du temps partiel ou encore des séminaires week-end 

De plus, les formationsont organisées au sein même de l’EFET Photographie. Grâce au matériel professionnel mis à disposition pour la formation continue, les futurs photographes pourront profiter d’un enseignement pointu. Les différentes sessions sontanimées par des photographes en activité ayant une vision terrain. Tout au long du cursus, les cours s’articuleront autour des pratiques photographiques, graphiques, artistiques, technologiques, nécessaires à l’intégration du milieu de l’image. 

 

 

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© EFET PHOTOGRAPHIE

 

Le Bachelor Intensif 

Le Bachelor Intensif de l’EFET Photographie se déroule sur un an et permet aux apprenants d’obtenir un titre de niveau 6 reconnu par l’Etat à l’issu de la formation. Les seuls impératifs sont d’avoir plus de 25 ans et un niveau Bac minimum. 

Ce Bachelor, beaucoup plus dense qu’un Bachelor classique, va permettre aux étudiants d’approfondir différents sujets autour de la photographie, en prenant en compte les dernières techniques et tendances, afin de leur permettre d’exercer dès la fin de la formation.  

Ainsi, les apprenants pourront découvrir les fondamentaux de la photographie, au travers de prises de vues argentiques et numérique, du traitement de l’image mais aussi de tout le processus de post-production. Des cours de culture photographique et artistique leurs seront également proposés. D’autres enseignements autour de la photographie viendront compléter ces bases comme les arts appliqués et le graphisme ou encore la création de site web et la gestion des réseaux sociaux. 

Afin de parachever la formation, les étudiants devront réaliser un book ainsi qu’un site internet dans le but de mettre leurs travaux en valeur et d’avoir une vitrine pour intégrer le marché du travail. 

Il est possible de financer la formation, partiellement ou intégralement grâce à différents financements tels que le CPF, les plans formation, l’AIF ou encore le CSP. Le service formation continue de l’EFET Photographie accompagne individuellement tous les candidats pour les aider dans leurs démarches et trouver le financement le plus adapté. 

 

 

Les cours du soir à l’EFET Photographie 

La première année, les cours du soir ont lieu d’octobre à mai, tous les mardis et jeudis de 19h à 22h/23h. La deuxième année, ils se déroulent d’octobre à juin tous les mercredis de 19h à 23h. Ils abordent les rudiments de la photographie, indispensables pour exercer dans ce secteur.  

Parmi les bases photographiques enseignées, on retrouve la prise de vue : c’est la grammaire de l’image. C’est elle qui la compose et qui la met en lumière. Cependant aucune prise de vue n’est possible sans un bon matériel et ses réglages : appareil de différents formats et objectifs en argentique ou en numérique. C’est pourquoi l’école présente les différentes options techniques que les étudiants ont et lesquelles sont les plus adaptées à leur style. Photographies de portrait, de personnage, de publicité, d’industrie, de reportage et de « corporate«  seront ensuite abordées. 

Le traitement numérique fait aussi parti de l’apprentissage photographique. Le laboratoire argentique de développement de film au tirage par agrandissement est également à disposition des étudiants lors des cours du soir et les intervenants de l’école leur enseignentl es techniques correctives et les effets spéciaux. 

Pour parfaire l’enseignement pratique, un enseignement théorique est également au programme. L’optique, la sensitométrie appliquées, la théorie de la couleur, la technologie des équipements et la photochimie seront abordés. 

 

 

La formation à temps partiel 

D’octobre à juin, tous les mardis de 9h à 18h ont lieu les cours à « temps partiel » de l’EFET Photographie. Comme pour les cours du soir, les fondamentaux de la photographie y sont enseignés.  

L’appréhension du matériel, des réglages, de la grammaire de l’image, des surfaces sensibles et tous les différents formats de la prise de vue, la prise de vue en petit format et moyen format, sont abordés lors de la formation. 

Le traitement numérique est aussi mis en avant, avec la numérisation de l’image sur un scanner professionnel, l’intégration de profils couleur ICC, le tirage de fichiers images sur agrandisseur numérique à laser RVB ou encore le cadrage, la composition, la perspective, la typographie, l’application en presse, l’édition et la publicité. 

Au niveau de l’enseignement général et théorique, les étudiants recoivent un enseignement tenant compte des tendances actuelles et des évolutions techniques de la photographie. 

 

 

Les séminaires week-end 

Pour les passionnés de photographie souhaitant se perfectionner sur un sujet précis, l’EFET Photographie propose 6 week-ends thématiques de janvier à juillet ainsi qu’une semaine de séminaire. Ils se déroulent le samedi de 9h à 21h et le dimanche de 9h à 13h. 

Les séminaires de cette année sont :  

  • Les bases de la photographie numérique, samedi 28 et dimanche 29 janvier 

  • Initiation à Photoshop/les bases, samedi 25 et dimanche 26 février 

  • La lumière, samedi 11 et dimanche 12 mars 

  • La composition de l’image, samedi 22 et dimanche 23 avril 

  • Le portrait en studio, samedi 27 et dimanche 28 mai 

  • Le personnage hors studio, samedi 10 et dimanche 11 juin 

 

Une semaine de séminaire est également proposée du 10 au 14 juillet. Durant cette semaine, les participants pourront préparer un shooting de mode et réaliser une application pratique, s’initier à la retouche Photoshop et retoucher les images qu’ils auront prises et s’initier à l’impression numérique en imprimant leurs clichés. 

 

 

L’EFET Photographie a à cœur d’être une école formatrice pour tous les profils. C’est pour cela que l’école propose des cursus et des rythmes différents afin de convenir au plus grand nombreCar partager sa passion pour la photographie est la priorité de l’école. 

Reflex ou hybrides, quelles différences ?

Actualité publiée le 11 janvier 2023

S’ils ont pour point commun un système de baïonnette permettant de leur associer différents objectifs, les appareils photo reflex et hybrides diffèrent en revanche par un point essentiel : la visée. De cette petite différence découlent en pratique de nombreuses évolutions. 

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 © Pexels

Histoire du reflex  

 Il faut remonter à la fin du 19e siècle pour voir apparaître pour la première fois le terme de reflex. Il désigne alors des appareils photo d’un nouveau genre qui disposent d’un système de visée permettant jusqu’au moment du déclenchement d’apprécier son cadrage au travers d’un objectif. Après les reflex bi-objectifs, comme les Rolleiflex, comprenant deux objectifs distincts, l’un pour la visée et l’autre pour capturer l’image, sont nés les reflex mono-objectif doté d’une visée qualifiée de TTL (Though The Lens), c’est à dire au travers de l’objectif principal. 

 

Pour que l’appareil dispose d’un tel système, il doit posséder en son coeur un miroir incliné dont la fonction est de réfléchir la lumière traversant l’objectif vers le verre de visée. Inventé en 1957 par la société Asahi pour ses appareils Pentax, le pentaprisme a par la suite été ajouté au-dessus pour redresser l’image de gauche à droite. Au déclenchement, l’appareil reflex bascule le miroir vers le haut et fait perdre la visée le temps d’exposer le film. 

Les mesures de lumière et de mise au point autofocus sont quant à elle effectuées pendant la visée via des capteurs dédiés et situés sous le miroir, semi réfléchissant en son centre. Depuis cette époque, les grands principes de fonctionnement d’un appareil photo reflex n’ont guère changé. La visée reste optique et TTL et le passage de l’argentique au numérique a simplement consisté au remplacement de la pellicule argentique par un capteur numérique. 

 

 

Naissance des hybrides 

Lorsqu’en 2008, Olympus et Panasonic dévoilent au public les principes de leur système micro 4/3, ils posent les bases de ce que l’on appellera tout d’abord compacts à objectifs interchangeables avant que cette catégorie d’appareils ne soit rebaptisée hybride en français et mirrorless en anglais. Comme les compacts numériques de l’époque, mais en disposant d’une baïonnette pour changer à loisir d’objectif, ces appareils se trouvent dépourvus de visée optique et reposent sur une visée entièrement électronique sur écran. 

 

Basée sur les informations reçues par le capteur de prise de vue, elle est elle aussi qualifiée de TTL puisqu’elle retranscrit l’angle de champ et l’ouverture de l’objectif et tient compte d’éventuels filtres placés sur le devant. Un hybride n’a donc plus besoin de miroir devant le capteur, ni de pentaprisme pour redresser la visée. Toutes les mesures de lumière et d’autofocus sont effectuées directement sur le capteur de prise de vue. 

 

Très gourmande en énergie car elle repose essentiellement sur des calculs électroniques et un affichage par écran, cette catégorie d’appareil s’en trouve néanmoins favorisée par une plus grande discrétion, il n’y a plus de bruit de miroir qui bascule à chaque déclenchement, et par des analyses plus poussées tenant compte du sujet qui sera photographié.  

 

Avec un hybride, il est donc possible de faire la mise au point par autofocus sur pratiquement tout le champ photographié tandis que les algorithmes d’analyse assurent la reconnaissance d’un grand nombre de sujets, pour les suivre précisément dans leurs déplacements ou pour réaliser l’autofocus finement sur l’oeil par exemple. Ces fonctionnalités évoluées en photo comme en vidéo expliquent pourquoi pratiquement toutes les marques à l’exception de Pentax ont aujourd’hui fait le choix de se tourner vers les technologies hybrides. 

 

 

 

A l’EFET Photographie, les étudiants peuvent s’essayer à toutes ces nouvelles technologies hybrides grâce aux matérielà disposition. La formation dispensée sur le campus parisien permet aux étudiants de devenir des professionnels du secteur de la photographie. 

Portrait d’Henri Cartier-Bresson

Actualité publiée le 6 janvier 2023

Henri Cartier-Bresson est un photographe né en 1908. Sans le savoir, il deviendra l’œil de son siècle. Le 20ème étant le siècle de l’image, ce prodige de la photo marquera son temps. Analyser ses œuvres, c’est écrire l’histoire d’un puissant regard sur le monde. Retour sur le parcours d’Henri Cartier-Bresson. 

 

visu cartier cresson

© Pexels

Naissance d’une passion pour la photographie 

Depuis sa plus tendre enfance, Henri Cartier-Bresson, s’intéresse et se passionne pour le dessin et la photographie. Alors, à peine âgé de 12 ans, il intègre les Scouts de France. C’est une révélation puisque c’est lors dactivités au sein des groupes de scouts de la paroisse de Saint-Honoré-d ’Eylau qu’il apprend à réaliser ses premières photographies avec un Brownie Kodak. 

Après avoir quitté le lycée de Condorcet et à l’aube de sa majorité, il s’oppose à son père qui avait planifié sa carrière en le voyant reprendre l’affaire familiale. Mais ce qu’Henri Cartier-Bresson souhaitait, c’est de devenir artiste, et son obstination va avoir raison des réticences paternelles. Henri Cartier-Bresson, va devenir l’un des plus grands photographes de son époque. Aujourd’hui encore son nom fait partie intégrante de l’histoire de la photographie. La fondation qu’il créera plus tard en 2003 existe encore aujourd’hui, soit 20 ans plus tard. 

 

 

Henri Cartier-Bresson et son regard unique 

Avec le temps Henri Cartier-Bresson s’est fait connaître pour la précision et le graphisme de ses œuvres. Il s’est également illustré dans la photographie de rue, la représentation et la signification de la vie quotidienne. 

« La photo, c’est la concentration du regard. C’est l’œil qui tourne inlassablement, toujours prêt, à l’affût. La photo est un dessin immédiat. Elle est question et réponse. », Henri Cartier-Bresson. 

La longévité de sa carrière photographique lui a permis de porter son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné le milieu de son siècle. Au fil des années, l’œil et le regard de Cartier-Bresson a émerveillé. C’est en s’inspirant des mots du cardinal de Retz, “ Il n’y a rien en ce monde qui n’ait d’instant décisif.” que le concept de « l’instant décisif » lui a justement souvent collé à la peau à propos de ses photos. Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du 20ème siècle. “Être au bon endroit au bon moment et voir juste c’est exactement ainsi que la photographie d’Henri Cartier-Bresson a été décrite.  

Parmi ses nombreuses œuvres phares, la “Valencia, Spain”, “ The new Chinese woman works in factories,“Place de l’Europe, Gare Saint Lazare, Paris” ou encore “ The Quai St Bernard, near the Gare d’Austerlitz, Paris ” sont des photographies culte de sa carrière, qui ont fait sa renommée. 

 

« Le temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie. », Henri Cartier-Bresson. 

 

En plus de recevoir un enseignement pointu et en adéquation avec les tendances photographiques actuelles, la nouvelle génération de photographes formée par l’EFET Photographie se nourrie de l’héritage laissé par ceux qui les ont précédés. 

Qu’est-ce que le format Raw ?

Actualité publiée le 3 janvier 2023

Proposé à l’enregistrement dans les appareils photo et les smartphones, le Raw correspond au format de fichier brut des capteurs. Il contient un grand nombre d’informations qui facilitent la postproduction en photo.

visuel raw

© Pexels

 

Plus que du format Raw, il faudrait parler des formats Raw. Car derrière ce terme générique sont regroupés de nombreux formats de fichier dont l’extension varie en fonction des marques. Ainsi, le format Raw des appareils Canon correspond à l’extension .cr2 ou .cr3 suivant les modèles. Celle de Nikon est le .nef, quand Sony exploite le .arw, Fujifilm le .raf, Panasonic le .rw2, OM System/Olympus le .orf, Pentax le .pef, etc. Le cas du .dng est un peu particulier puisqu’il s’agit d’un format Raw universel, le DNG pour Digital Negative, créé par l’éditeur américain Adobe pour faciliter les échanges et le traitement des images. Seulement quelques fabricants d’appareils photo comme Leica ou Pentax l’ont adopté dès la prise de vue, mais il est courant dans les smartphones.

 

Un format à interpréter

Pour bien comprendre ce que représente le format Raw, il convient de rappeler comment un capteur numérique enregistre les couleurs des images. N’étant capable de mesurer que des intensités lumineuses, chaque cellule photosensible du capteur se trouve surplombée d’un filtre coloré rouge, vert ou bleu. C’est après une opération nommée dématriçage que les informations complémentaires – rouge et verte pour la cellule coiffée d’un filtre bleu et réciproquement pour les autres -, sont calculées et permettent à chaque pixel de l’image d’être caractérisé par trois informations de couleur. Or le fichier Raw est créé avant cette opération de dématriçage. Pour chaque pixel, il ne contient donc qu’une information de couleur, ce qui en fait un format de fichier léger comparativement à un fichier dématricé comme le Tiff.

 

Une dynamique étendue

Parce qu’il contient toutes les informations reçues par le capteur au moment de la prise de vue et qu’il code chaque pixel sur 12 ou 14 bits suivant les appareils, le fichier Raw dispose d’une grande quantité de détails qui facilite le travail en postproduction. Son premier avantage réside dans sa grande dynamique qui permet en postproduction de retrouver des informations dans des zones surexposées et sous-exposées des images tout en conservant une bonne qualité globale. L’opération est intéressante si vous avez photographié une scène très contrastée ou si vous avez légèrement décalé votre exposition. Pour les mêmes raisons, le fichier Raw possède une grande marge de manœuvre en termes de saturations et de corrections couleurs. Ainsi, lorsqu’on photographie en raw, on peut également adapter son réglage de balance des blancs en postproduction sans perte de qualité.

 

Des logiciels dédiés

Le Raw n’a-t-il donc que des avantages ? Presque… Car pour interpréter un fichier Raw, il faut obligatoirement utiliser un logiciel dédié. Ce qui rajoute une étape chronophage au flux de travail. Tous les logiciels n’offrant pas la même qualité de traitement quel que soit le type de fichier Raw, il faut donc bien le choisir en fonction de son appareil. De plus, si le fichier Raw ne contient qu’une information couleur par pixel le rendant plus léger qu’un Tiff par exemple, son poids reste bien supérieur à celui d’une image compressée en Jpeg. Les fabricants ont beau développer des formats Raw compressés, la balance penche toujours du même côté. Cela explique pourquoi les photographes d’agence continuent de préférer le Jpeg pour envoyer rapidement des fichiers légers déjà interprétés à leurs rédactions.

 

 

L’EFET Photographie forme des étudiants au métier de photographe au travers de différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir en passant par le Bachelor intensif en un an. Toutes les formations comprennent des cours théoriques et pratiques.

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