EFET Photographie : Le métier de photographe de tournage

Actualité publiée le 24 mars 2023

Le métier de photographe de tournage est très spécifique. La mission de ces professionnels ? Capturer des images lors de la production de films, de séries télévisées ou même de publicités. Gros plan sur un métier de l’image incontournable 

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© Pexels

 

 

Quel est le rôle d’un photographe de tournage ? 

Le rôle d’un photographe de tournage est donc de capturer des images qui racontent une histoire, un moment. En d’autres termes de s’emparer de l’atmosphère du lieu de tournage et fournir des images qui pourront être utilisées pour mettre en avant le film, la série ou la publicité. 

Le travail de ces photographes commence avant même que le tournage ne débute. Bien souvent, ils travaillent en collaboration directe avec le réalisateur, le chef opérateur et le producteur afin de mieux comprendre la vision de la production. Ainsi, après cette analyse, le photographe doit être en mesure de saisir le cœur de l’histoire et de la retranscrire à travers ses photographies. 

 

Ensuite, une fois le tournage commencé, le photographe travaille en étroite collaboration avec l’équipe de tournage. Il peut aussi bien être amené à travailler en même temps que l’équipe de tournage qu’à travailler en dehors des heures de tournage pour capturer des instants des coulisses par exemple, ou d’un plateau déserté par les équipes. Aussi, le photographe doit être capable de se faufiler discrètement entre les membres de l’équipe de tournage afin de saisir les instants opportuns qui reflètent parfaitement l’ambiance et l’environnement dans lequel évolue les acteurs. 

 

Pour exercer correctement leur métier, les photographes de tournage doivent également être capables de travailler rapidement et avoir l’esprit vif. Ils doivent avoir la capacité de capturer des images en quelques secondes pour ne pas manquer des moments importants du tournage. Dans un même temps, ils sont également tenus d’être en mesure de travailler dans des conditions parfois difficiles, par exemple en extérieur même avec des conditions météorologiques difficiles. 

 

Une fois le tournage terminé, le photographe doit encore sélectionner les meilleurs clichés et les retoucher. Les photographies qu’il aura choisies seront ensuite utilisées pour la promotion du film, pour des magazines spécialisés, des affiches ou pour le site web de la production. 

Il faut savoir, que le métier de photographe de tournage peut être assez stressant, tout en étant gratifiant et très satisfaisant. Ces professionnels ont lopportunité de travailler sur de nombreux projets intéressants, très divers. Au-delà de capturer les instants magiques d’un tournage, ils ont également l’opportunité de rencontrer des grandes personnalitédu monde de l’audiovisuel. Qui plus est, ils voyagent régulièrement dans le monde entier et découvrent des endroits uniques.  

 

 

 

Comment devenir photographe de tournage ? 

Pour devenir photographe de tournage, il est important de développer une connaissance solide de la photographie. Une formation en photographie est donc primordiale pour acquérir les différentes compétences indispensables pour exercer ce métier. Pour être un bon photographe de tournage, la patience, la créativité, la rapidité et la capacité d’adaptation sont des qualités essentielles pour réussir à se faire un nom dans le milieu de la photographie « cinématographique ». 

Il est également intéressant pour les photographes de tournage d’avoir des connaissances sur ce milieu, afin de pouvoir prendre les meilleurs clichés en jouant sur la lumière, les points de vue, les angles, mais aussi de bien connaître l’univers du réalisateur afin d’avoir une continuité entre la DA du film et les photos prises.  

 

À l’EFET Photographie, chaque facette du métier de photographe est abordée avec les étudiants. Avec son studio photo professionnel et ses excursions photographiques immersives tout au long de la formation, les futurs photographes seront prêts à aborder n’importe quelle situation 

À quoi sert la balance des blancs ?

Actualité publiée le 21 mars 2023

Le réglage de balance des blancs, disponible sur tous les appareils photo, modifie la colorimétrie des images. Il permet surtout de neutraliser la dominante colorée d’une source de lumière. Mais qu’est-ce que ça signifie ?

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© creative commons

 

 

Avant d’aborder le fonctionnement de la balance des blancs, il est important de comprendre ce qu’est la température de couleur d’une source de lumière. Elle s’exprime en Kelvin, l’unité de base du système international de température thermodynamique. Comme elle est une mesure absolue, elle n’est jamais précédée du mot degré. Cette température de couleur indique à quelle valeur il faut chauffer un corps noir – corps idéal qui absorbe tous les rayonnements qui l’atteignent et les transforme en chaleur – pour qu’il émette une lumière de même couleur que la source en question. Aux plus basses températures, 2000 K à 3000 K, la lumière est composée d’environ dix fois plus de radiations rouges que bleues. Aux alentours de 5500 K, ces proportions sont équivalentes et à 15000 K, il y a trois fois plus de bleu que de rouge.

 

 

Ce que l’on qualifie de lumière du jour est une lumière dont la température de couleur atteint 5500 K. Mais en vérité, la lumière du jour, celle du soleil donc, a une température de couleur qui varie fortement en fonction de la météo. Elle peut descendre à 4000 K au lever et au coucher du soleil et dépasser 7000 K par temps couvert. Les sources de lumière artificielle varient quant à elles de 2800 K à 3000 K pour les sources à incandescence type halogènes, fortement rouges-jaunes, à 5500 K voire 6000 K pour les flashs électroniques. Attention alors aux appellations. Car ce que l’on qualifie de source « chaude » correspond aux faibles températures de couleur, celles aux tonalités jaune-rouge décrites comme chaudes en peinture quand les températures de couleur élevées correspondent aux sources blanches et même bleues, tonalités qualifiées de froides en peinture.

 

 

 

La balance des blancs

Parce que notre œil s’adapte en permanence aux conditions de lumière qui nous entourent, nous ne percevons pas précisément les dominantes colorées des différentes sources. Nous sommes habitués à ce que les sources domestiques aient une dominante chaude, mais nous ne percevons absolument pas à quel point elles sont orangées tandis que les ampoules qualifiées de « blanc neutre » sur leur emballage nous paraissent froides et ont en réalité une température de couleur de 4000K et donc une dominante jaune. Pour éviter les trop fortes dominantes, car les appareils ne s’adaptent pas comme notre œil, il est donc possible d’agir sur le réglage de balance des blancs. Ce dernier consiste à définir une valeur de température de couleur dont on souhaite neutraliser la dominante.

Tous les appareils proposent des préréglages, Tungstène correspondant à une température de couleur de 3200K, Flash à 5500K, Tube fluorescent à 4000K, Ombre à 7000K, Lumière du jour à 5200K par exemple. Ils permettent également de régler précisément une valeur en Kelvin que l’on souhaite neutraliser. Si la balance des blancs est réglée sur 5000K, une source de lumière tungstène apparaîtra très jaune-rouge, plus que ce que notre œil perçoit. Cette dominante sera donc très disgracieuse. Le réglage tungstène de la balance des blancs fera paraître cette lumière parfaitement blanche mais la lumière du jour sera alors très bleue. Le réglage de balance des blancs doit donc être choisi en fonction de chaque image et de la tonalité colorée que l’on souhaite lui donner.

 

 

 

La teinte

À ce réglage en Kelvin s’ajoute un réglage de teinte qui vient compenser la présence dans certaines sources de lumière de pics d’émission dans des domaines du spectre non pris en compte par la température de couleur. Il agit donc sur les teintes vert-magenta que l’on trouve souvent dans les lumières fluorescentes. Enfin, sachez que la grande latitude de correction des fichiers Raw permet d’ajuster ce réglage de balance des blancs en postproduction sans perte de qualité sur les images. Lorsqu’on photographie en Raw, on peut donc choisir d’utiliser un réglage automatique de la balance des blancs, que l’on ajustera ensuite en postproduction avec un logiciel de traitement d’image.

 

 

 

L’EFET Photographie propose un enseignement technique et moderne, afin de former aux mieux les étudiants, notamment dans le cadre d’un Bachelor Photographie en 3 ans.

Dorothea Lange : parcours d’une photographe incontournable

Actualité publiée le 17 mars 2023

Dorothea Lange est une photographe américaine célèbre pour ses images emblématiques de la Grande Dépression et de la migration des travailleurs aux États-Unis dans les années 1930. 

 

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Présentation de la photographe Dorothea Lange 

Née le 26 mai 1895 à Hoboken, dans le New Jersey, Dorothea Lange a grandi à New York. Concernant son cursus scolaire, elle a étudié la photographie à l’école de Columbia. C’est aussi là qu’elle a commencé sa carrière en tant que portraitiste. 

Peu de temps après avoir assisté à une conférence du photographe Clarence H. White, la jeune photographe change de domaine de spécialisationpour s’orienter vers la photographie documentaire.C’est ainsi qu’elle a travaillé pour des magazines tels que Vanity Fair et Life. Par la suite, et grâce à son ascension fulgurante, Dorothearéalisera des photographies pour le gouvernement américain. 

 

Néanmoins, c’est un tout autre projet qui va la propulser au rang de photographe iconique. Ses réalisations pour l’administration du New Deal ont fait de Lange une figure emblématique de la photographie documentaire. 

En 1935 la Farm Security Administration a même fait appel à elle, pour illustrer et documenter la vie des travailleurs migrants en Californie. De cette façon, Dorothea a pu parcourir les États-Unis d’Amérique en réalisant des clichés avec pour sujet les centaines de personnes qui ont été touchés par la Grande Dépression et la sécheresse. Parmi ses photoscultes,on retrouve« Migrant Mother », qui montre une mère pauvre avec ses enfants, devenue un symbole de cetteépoque. 

 

La force des travaux de Dorothea Lange 

La force des photographies de Dorothea Lange réside dans sa capacité à capter l’émotion et la dignité des personnes qu’elle photographie. Des qualités recherchées chez les photographes. C’est grâce à ses années d’expérience en photographie qu’elle a pu souvent photographier des visages si expressifs. À travers ses clichés forts, la photographe a su révéler l’intensité et l’impact physique de la vierudedes travailleurs migrants. Les visages marqués, les rides et les cicatrices,témoignant de la douleur de ces derniers, ont marqué le monde. Les conditions de vie difficiles, comme les campements de fortune et les travailleurs épuisés, sont autant de photographies qui ont sensibilisé le monde à son talent. 

Par plaisir et pour ses projets personnels, Dorothea Lange a aussi réalisé des images marquantes des communautés japonaises et américaines qui ont été internées pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Au-delà de son travail photographique, Dorothea Lange a également été une militanteengagée pour la justice sociale. La photographe a utilisé son artcomme un moyen de sensibiliser le public à la pauvreté et à l’injustice. Elle a également été très active dans la lutte pour les droits civils et a soutenu le mouvement des droits des femmes. 

 

Dorothea Lange est décédée le 11 octobre 1965 à l’âge de 70 ans. Ce qu’elle laisse en héritage,en tant que photographe documentaire et en tant que militante pour la justice sociale, perdure encore de nos jours. Ses images continuent de fasciner et d’inspirer des générationsd’artisteset sa contribution à la photographie américaine est considérable. 

 

L’EFET Photographie est fière de mettre en avant, auprès de ses étudiants,les figuresmarquantes de la photographie. Avec son Bachelor Photographie, l’école offre une formation complète et professionnalisante, en s’inspirant notamment des grands noms de cet art 

Quels accessoires pour la macro ?

Actualité publiée le 14 mars 2023

La macro, ou plutôt la photomacrographie, consiste à photographier des sujets de petites tailles pour en montrer les fins détails. Cette discipline requiert un matériel spécifique, qui peut consister en des objectifs compatibles ou des accessoires dédiés.

 

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Pour qu’elle soit qualifiée de macro, une photographie doit présenter un rapport de grandissement supérieur ou égal à 1. Ce qui signifie qu’à partir d’un sujet d’une taille donnée se forme sur le capteur – ou sur le film en argentique – une image de même taille ou supérieure. Pour atteindre un tel grandissement, la première solution consiste à utiliser un objectif macro. Attention toutefois aux appellations abusives de certains fabricants qui qualifient de macro des objectifs dont le grandissement maximum n’excède pas 1 :2, soit 0,5x. Ce qui signifie qu’à leur plus courte distance de mise au point, l’image formée est en réalité deux fois plus petite que le sujet.

 

 

Pensez donc à consulter la fiche technique des objectifs pour vous assurer de leurs compétences. En 24×36, un 50 mm capable d’atteindre un grandissement de 1:1 doit permettre de faire la mise au point à 16 cm environ tandis que ce rapport macro est atteint à 30 cm de distance avec un objectif de 100 mm. En fonction des sujets que vous photographiez et de la distance à laquelle vous souhaitez travailler, vous avez donc intérêt à choisir un objectif macro de plus ou moins longue focale. Enfin, si la plupart des objectifs macro du marché permettent d’atteindre un rapport de grandissement de 0,5 ou 1x, il existe quelques modèles encore plus ambitieux de 1,25x, 2x ou même 5x. Sachez enfin que les objectifs macro ne sont pas les seuls systèmes permettant d’atteindre de forts grandissements.

 

 

Les bagues-allonges et soufflets

En optique, plus le sujet se rapproche de la lentille ou de l’objectif, plus son image grandit et s’en éloigne. Pour réaliser la mise au point sur des sujets très proches, il faut donc pouvoir éloigner suffisamment l’objectif du capteur pour augmenter le tirage. C’est le rôle des bagues-allonges qui permettent de dépasser la distance minimale de point intrinsèque à chaque objectif. Ces accessoires sont disponibles en différentes épaisseurs, pour accroître plus ou moins le grandissement, et sont compatibles avec n’importe quel objectif, macro ou non, à condition de les choisir de la bonne monture. Sur le même principe, on trouve également des soufflets qui ont l’avantage d’une distance variable.

 

 

Les bonnettes

Contrairement aux bagues-allonges qui se placent entre l’objectif et l’appareil, les bonnettes se vissent sur l’avant, comme des filtres. Ce sont des systèmes optiques convergents qui agissent comme des loupes. Les bonnettes modifient donc la focale de l’objectif sans changer le tirage et par conséquent la distance minimale de mise au point. Comme elles se placent devant l’objectif, elles peuvent engendrer des aberrations optiques et doivent donc être choisies avec soin. Elles doivent également s’adapter au diamètre de votre objectif.

 

 

Les bagues d’inversion

Enfin, sachez que les lois de l’optique sont parfois surprenantes : un objectif ordinaire monté à l’envers peut devenir un étonnant objectif macro. Pour que l’opération soit réalisable en pratique, il faut acheter une bague d’inversion. Elle se compose de deux bagues, l’une permettant de visser l’avant de l’objectif sur le boîtier et l’autre se positionnant à l’autre extrémité pour assurer la communication électrique entre l’objectif et l’appareil photo.

 

 

 

Depuis 50 ans, l’école EFET Photographie forme des étudiants aux différents métiers et aux différentes disciplines de la photographie. Son enseignement repose sur un apprentissage théorique et pratique qui comprend aussi bien du laboratoire que de la prise de vue en studio ou en reportage. L’école propose différentes filières, du bachelor en trois ans au bachelor intensif en un an, en passant par des cours du soir ou certains jours de la semaine seulement.

Les différents genres photographiques

Actualité publiée le 9 mars 2023

De nos jours, la photographie est un sujet qui passionne. Amateurs ou professionnels, la prise de vue anime petits et grandset aune place prépondérante dans notre société. Mais quels sont les différents genres photographiques à ce jour ? 

 

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Tout ce qui est autour de nous est photographiable. L’œil aguerri des photographes professionnel sait immortaliser nos événements, la nature, les voyages, rien ne lui échappe. En règle générale les différents photographes sont spécialisés dans un univers précis de la photo. Zoom sur quelques genres photographiques très appréciés. 

 

La photographie nature 

Côté nature, la photographie représente bien plus qu’un simple cliché d’écorce d’arbre ou une photo de feuillages. Elle symbolise l’ensemble de l’aspect naturel extérieur qui nous entoure.  La faune, la flore, les paysages à perte de vue, les falaises, l’eau et même le ciel sont photographiable sont considérés comme des photographies dites « nature ». 

La photographie de nature va au-delà d’une simple photo, puisque déontologiquement le photographe qui capte l’instant doit avant tout penser à la nature. Par exemple, mettre en scène une photo nature en cassant une branche d’arbre ou en arrachant à la terre une plante est contraire à l’éthique.  

 

La macrophotographie 

Parmi les genres photographiques on retrouve « la macrophotographie ». Ce type de photographie permet aux photographes de photographier de minuscules objets. De si petite taille qu’ils sontparfoisinvisibles à l’œil nu comme certains insectes. Pour cela, les professionnels utilisentdes objectifs spéciaux. Ces objectifs sont insérés à l’appareil photo permettant d’agrandir et d’élargir le champ photographiable afin de donner une image nette et précise, en d’autres termes de zoomer sans détériorer le cliché. Ainsi, prendre une goutte d’eau, une bulle de savon ou un insecte avec une netteté et une précision chirurgicale est aujourd’hui possible 

 

La photographie d’animaux de compagnie 

La photographie d’animaux de compagnie quant à elle se propulse presque en haut de l’échelle. En France, près d’un foyer sur deux possède au moins un animal de compagnie. Ce qui laisse une place considérable pour prendre des photos de ce nouveau membre de la famille. Il faut savoir que la photographie animalière est considérée comme une autre forme de « photo portrait » tant elle est importante. Aucun animal n’est laisséde côté, chats, chiens, lapins, hamsters, cochon d’Inde, chevaux… Généralement ces instants capturés essaient de laisser transparaitre une certaine spontanéité. En revanche, il est possible de se tourner vers un professionnel pour réaliser des photos davantage mises en scène, en studio ou ailleurs. 

 

La photographie portrait 

Quand on parle de photographie portrait, on parle d’un genre très spécifique. Comme son nom l’indique, la photo portrait vise à réaliser le portrait d’une personne. Mais attention, il ne s’agit pas simplement d’immortaliser un visage, il s’agit là de faire vivre un moment, de retranscrire une émotion. Prendre une photo portrait c’est davantage marquer une personnalité, un caractère, une marque de fabrique. Même en étant figée, elle doit paraître vivante et raconter une histoire. A travers cette dernière, le spectateur doit être en mesure de déceler ce que cache le sujet. 

 

La photographie spontanée  

La photographie spontanée est l’un des genres les plus plébiscitésdeces dernières années de par l’importantequ’ont pris les réseaux sociaux et les smartphones au 21ème siècle. A l’inversedes photographies prises lors d’une séance où les modèles posent pour le photographe, les photographies spontanées se font « dans un état naturel ». Pour ce genre de cliché, les sujets sont très souvent pris en mouvement, spontanément et par surprise. De cette manière, aucune émotion, aucun comportement ni même aucun sourire n’est forcé. 

 

 

Bien sûr, il existe de nombreux autres genres photographiques différents. L’EFET Photographie propose des formations complètes et en adéquation avec les nouvelles techniques et les nouvelles demandes du marché de la photographie et aide les étudiants à se spécialiser dans un genre qu’ils affectionnent, tout en abordant. L’école met un point d’honneur à enseigner tous les différents genres photographiques aux étudiants afin qu’ils puissent être parfaitement prêts au monde du travail. 

Photographie : les bienfaits d’une image

Actualité publiée le 7 mars 2023

De nos jours, prendre une photographie est un acte évident, presque inconscient. Avec les nouvelles technologies et les nombreuses opportunités qu’elles offrent, réaliser un cliché est devenu simple et rapide. Mais connaissons-nous vraiment les bienfaits que procure cette discipline ? 

 

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Une photographie, n’est pas une simple image. Elle fixe une image dans le temps, pour preuve, elle existe depuis 1839 et ce grâce à Louis-Jacques-Mandé Daguerre. C’est lors d’une séance officielle à l’institut de France le 19 Aout 1839 que ce dernier adévoilé le premier procédé photographique. 

La photographie a donc fait un long chemin jusqu’en 2023, à l’heure où la vie devient une course permanente. Faisons donc une pause pour découvrir les bienfaits d’une activité qui rythme nos vies. 

 

Figer l’instant présent 

La photographie fige le temps, elle permet aux gens de se rendre immortel un moment, un souvenir, une situation. Et avec elle se crée une mémoire un peu différente, très visuelle, mais qui peut être partagée et transmise aux générations suivantes.  

 

Mieux connaître son environnement 

Prendre des photos développe l’attention. Par son processus d’analyse, la photographie éveille les sens et la curiosité. Elle permet d’observer son environnement de façon profonde. S’adonner à la photographie, c’est une façon singulière d’ouvrir les yeux une « seconde fois » et de redécouvrir son environnement sous un autre jour. 

 

Réduire son stress 

Parmi les bienfaits que génère la photographie, on retrouve la réduction du stress. Le fait de prendre une photo, aide à se détendre. En se focalisant sur son objectif, toute l’attention est tournée vers le cliché. Ce qui signifie donc que le photographe se concentre sur une seule et même chose. Il peut ainsi faire le vide, réguler sa respiration, diriger toute son attention sur son sujet. Cela peut être considéré comme une forme de méditation. 


 

Accroitre sa créativité 

Chaque individu est doté d’une créativité plus ou moins développée. Avec la photographie comme support, la créativité s’exprime d’autant de façon qu’il y a de photographe. La discipline artistique qu’incarne la prise de vuepermet d’explorer de nouveaux sujets, de réaliser de nouvelles créations, d’alimenter son savoir-faire en utilisant de nouvelles techniques et donc d’accroître de façon significative sa créativité. De plus, c’est un bon moyen d’aiguiser sa curiosité. 

 


 

Une ouverture sur le monde 

Introverti par nature ? Ce n’est pas insurmontable ! Pratiquer la photographie offre une ouverture surnotre monde qui peut parfois se révéler extraordinaire. La nature, les paysages, la faune, la flore, l’eau, le feu, chaque élément est photographiable. Quel que soit le sujet de prédilection, réaliser un cliché est un contact avec le monde extérieur. 

 


 

Favoriser la confiance en soi 

Avoir confiance en soi n’est pas toujours simple, cependant prendre des photos qui nous plaisent aide à se dépasser, à apprendre à apprécier notre travail et parfois à se découvrir. S’apercevoir avec satisfaction que le résultat d’une séance de photo est très positif aide à développer un sentiment d’accomplissement et boost la confiance en soi. Capturer des images est donc un excellent moyen de sortir de sa zone de confort et de se challenger. 

 
 

Révèle la personnalité 

La photographie est une amie, plus proche que l’on ne le pense. À travers, une photo, se cache la personnalité de chacun. Préférer des photos de nature à des clichés de personne par exemple, peut en dire long sur votre personnalité. Ce qui permet ainsi aux autres de mieux vous comprendre, de vous cerner un peu plus et ainsi peut faciliter certains échanges avec votre entourage. 

 


 
Ces bienfaits concernent aussi bien les photographes professionnels que les amateurs. L’art de la photographie est universel et accessible à tous. Mais si vous souhaitez vous professionnaliser dans ce domaine, l’EFET Photographie propose des formations ouvertes à tous, avec des rythmes différents afin de s’adapter aux exigences de chacun. 

Former les étudiants au métier de photographe en s’adaptant toujours aux nouvelles technologies est essentiel pour l’école qui, depuis 50 ans, accompagne des passionnés dans leur vocation. 

 

Qu’est-ce que la synchronisation haute vitesse du flash ?

Actualité publiée le 3 mars 2023

Bref et intense, l’éclair d’un flash électronique a l’avantage d’offrir une qualité de lumière incomparable et de figer un sujet. Mais cette brièveté impose aussi des réglages spécifiques, dont certains peuvent être contournés grâce au mode synchronisation haute vitesse HSS.

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Suivant les modèles et la puissance à laquelle ils sont utilisés, les flashs produisent des éclairs dont la durée peut aller d’1/250s à 1/80 000s. Cette lumière brève et très intense assure donc le plus souvent une bonne exposition du sujet indépendamment du temps de pose utilisé à la prise de vue. Ce qui ne signifie pas pour autant que toutes les valeurs peuvent être employées sans conséquence. Car en dessous d’une certaine durée d’obturation, toute la surface du film ou du capteur n’est pas dévoilée.

 

 

Fonctionnement de l’obturateur

Pour bien comprendre, revenons au fonctionnement de l’obturateur. Lorsqu’il est situé dans le plan du capteur – on parle alors d’obturateur plan focale -, l’obturateur est une pièce mécanique composée de deux rideaux. Au début de l’obturation, le premier rideau s’ouvre pour découvrir la surface sensible à la lumière, un film en argentique et un capteur en numérique, tandis que le deuxième rideau se referme à la fin de l’obturation pour mettre fin à l’exposition. Lorsque le temps de pose devient très court, le deuxième rideau se referme avant que le premier rideau n’ait atteint la deuxième extrémité de la surface sensible : l’image est exposée par zones.

 

Ce phénomène est imperceptible en lumière continue car la scène est éclairée de manière constante pendant cette courte durée. Mais si l’on expose au flash, l’éclair ne couvrira pas toute la surface de l’image. Ce qui conduit à l’apparition des bandes noires sur le haut ou sur le bas de l’image suivant que la synchronisation est faite sur le premier ou sur le deuxième rideau.

 

Ce temps de pose limite est nommé vitesse de synchro-flash et varie en fonction des appareils photo autour de valeurs proches d’1/180s à 1/250s pouvant aller jusqu’à 1/400s. En théorie, il n’est donc pas possible de photographier au flash avec des temps de pose plus courts que la valeur de synchro-flash de votre appareil. Les systèmes équipés d’un obturateur central, situé dans l’objectif, comme les chambres et certains moyen format, ne sont pas soumis à ce phénomène, l’obturateur s’ouvre toujours totalement et le flash peut être synchronisé à tous les temps de pose.

 

 

Le mode HSS

Pour pallier cette limite d’usage avec les appareils dotés d’obturateurs plan focal, de nombreux flashs sont équipés d’un mode de synchronisation haute vitesse noté HSS. Il consiste à envoyer une salve d’éclairs pendant toute la durée de l’exposition de manière à assurer la couverture lumineuse de toutes les zones de l’image. Pour assurer ces déclenchements successifs très rapprochés les uns des autres, la puissance maximale du flash est alors réduite et sa portée plus limitée que celle du mode standard.

 

Néanmoins, cette fonction est très utile lorsqu’on photographie en extérieur au flash et que l’on doit par conséquent appliquer un temps de pose suffisamment court pour éviter les surexpositions. Tout d’abord réservée aux flashs de reportage, également appelés flashs cobra, la fonction HSS a fait son apparition ces dernières années sur des flashs de studio. Elle y est d’autant plus utile que ces flashs sont plus puissants et que la portée de leur éclair reste donc conséquente, même en mode HSS.

 

À l’école EFET Photographie, les étudiants sont formés à toutes les techniques de la photographie en lumière naturelle ou au flash. L’école propose différents cursus incluant un bachelor en trois ans et un bachelor intensif en un an ainsi que des cours du soir.

Qu’est-ce que le traitement croisé en argentique ?

Actualité publiée le 24 février 2023

Alors qu’on la pensait à l’agonie, la photographie argentique vit un véritable retour en grâce auprès des photographes qui apprécient sa temporalité, son rendu spécifique et son caractère expérimentale. Parmi ses possibilités existe celle du traitement croisé qui consiste à développer un film couleur dans une chimie qui ne lui était initialement pas destinée.

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© Pexels

 

Une fois insérée dans un appareil photo et exposée à la lumière, une pellicule photo argentique doit être développée dans des bains chimiques pour révéler ses images. Du film utilisé dépend la composition des bains et la séquence de traitement adaptées. Le développement noir et blanc a pour mission de transformer les halogénures d’argent du film insolés par la lumière en argent métallique opaque quand les bains chimiques des films couleurs font apparaître des colorants jaune, magenta et cyans présents dans les différentes couches de l’émulsion de la pellicule. Pour prendre des photos en couleur, il faut donc impérativement charger un film couleur dans son appareil photo. Le fait qu’après développement l’image soit négative ou positive vient en revanche du traitement chimique qui est appliqué.

 

 

C41, le développement négatif couleur

Les séquences de développement des films couleur sont standardisées et conviennent à toutes les marques et sensibilités d’émulsions. Le traitement des négatifs couleur s’appelle C41. Il se compose de trois bains actifs : le révélateur chromogène, le blanchiment et le fixateur. Dans le premier bain, les halogénures d’argent exposés à la lumière sont réduits en argent métallique et les coupleurs de colorants de chacune des couches de l’émulsion sont transformés en colorants jaune, magenta ou cyan.

Là où le film a reçu de la lumière se forme donc de la matière colorée dans des proportions relatives à la quantité de lumière reçue. Le blanchiment oxyde ensuite l’argent métallique pour qu’il reprenne sa forme d’ion Ag+ et le fixateur se charge de les rendre solubles pour les éliminer de l’émulsion. Après traitement, le film ne contient donc plus aucun argent mais uniquement des colorants dans les zones exposées à la lumière. L’image est donc bien négative.

 

 

E6, le développement positif

Le traitement des films inversibles, également appelés diapositives, porte le nom de traitement E6. Il comporte des étapes préliminaires au traitement C41 avec tout d’abord un 1er révélateur et un bain d’inversion. Dans ce premier bain, les halogénures d’argent exposés à la prise de vue sont transformés en argent métalliques mais les coupleurs de colorants restent dans leur forme initiale incolore. Il agit donc comme un révélateur noir et blanc.

L’inversion qui suit consiste en un bain chimique agissant comme une réexposition du film : tous les halogénures qui n’ont pas été réduit dans le premier révélateur sont exposés et donc légèrement modifiés de manière à ce que le bain suivant, le révélateur chromogène, agisse dans ces zones. Se forment alors des colorants uniquement dans ces zones « exposées » à l’inversion qui ne l’avaient pas été après la prise de vue.

Le blanchiment et le fixateur agissent ensuite comme en C41, oxydant tout l’argent métallique pour qu’il soit éliminé du film de sorte qu’il ne reste après traitement que des colorants. Les deux premiers bains ayant pour effet d’inverser l’image, le traitement E6 a créé des colorants dans les zones non exposées à la prise de vue. L’image finale est donc positive.

 

 

Le traitement croisé

Réaliser un traitement croisé consiste à développer un film négatif couleur initialement conçu pour être développé en C41 selon un traitement E6 ou à développer un film diapositif dans un traitement C41. Le film négatif couleur développé en E6 montrera des images positives mais conservera son support jaune-orangé et le film diapositif développé en C41 présentera des images négatives, mais sans support jaune-orangé. Dans les deux cas, il est possible de réaliser des tirages ou des scans des images pour éliminer le voile jaune-orangé ou basculer l’image en positif. Dans les deux cas, le traitement croisé a pour effet des bascules de couleurs qui varient de manière très importante d’un type de film à l’autre donnant un rendu très singulier aux images.

 

Tous les cursus proposés par l’EFET Photographie abordent la photographie argentique et numérique d’un point de vue théorique et pratique. À la fin de leurs formations, les élèves possèdent ainsi tous les savoirs nécessaires à leur activité de photographe.

Ansel Adams, un photographe écologiste qui a marqué son époque

Actualité publiée le 21 février 2023

Ansel Easton Adams est un photographe écologiste américain qui a marqué son époque.  Il est notamment connu pour ses célèbres clichés en noir et blanc de l’ouest américain dans la Sierra Nevada et dans le parc national de Yosemite. Parmi ses œuvres, l’un de ses plus grands succès s’intitule « Moonrise, Hernandez » au Nouveau-Mexique. Zoom sur un photographe visionnaire. 

 

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© Creative Commons, Ansel Easton Adams

 

Né en 1902 à San Francisco, Ansel Easton Adams est devenu avec le temps l’un des photographes emblématiques de son époque. Avant de se tourner vers la photographie en 1930, il a suivi une formation de pianiste de concert qui ne l’a pas passionné 

C’est n’est qu’à partir des années 30, que le jeune homme se perfectionne au maniement d’un appareil photo. Ses clichés en noir et blanc feront de lui un photographe unique en son genre. Les paysages que capte le photographe sont le résultat d’un travail d’orfèvre, d’une précision encore inégalée à ce jour. 

En 1932, avec Edward Weston et Imogen Cunningham, tous deux photographes, à ses côtés, le prestigieux Adams forme « Le groupe F/64 ».L’objectif ? Elever l’art de la photographie au statut de grand art à part entière, et non comme une simple forme de documentation. 

Un pari réussi puisqu’aujourd’hui encore, la photographie a conservé son statut de grand art. 

 

 

Pourquoi dit-on qu’il est un photographe écologiste ? 

Photographe écologiste, Ansel Adams a toujours été féru de nature, de grands espaces, d’environnement et de paysage naturel. C’est donc naturellement qu’il devient un écologiste engagé. Il ira même à la rencontre de paysages somptueux en voyageant à travers le pays. Pour lui le voyage est un moyen d’évasion pour capturer la grandeur et la beauté des plus beaux sites naturels en s’intéressant notamment au parc national de Yosemite en Californie du nord. 

« Il n’y a pas de règles de composition, il y a seulement de bonnes ou de mauvaises images. » Ansel Adams. 

 

visuel paysage 

 © Creative Commons – National Parc Yosemite, 1942

Son empreinte dans l’univers photographique 

Dans les années 40, Adams participe à l’avancement du célèbre département photographique : le MoMA de New York. Il coorganisera même l’exposition inaugurale du lieu et verra ses travaux exposés dans le monde entier. L’une des grandes rétrospectives de son travail a, entre autres, eu lieu en 1974 au MoMA de New York.  

Au-delà des frontières, la même année, en 1974il est l’invité d’honneur du festival des Rencontres d’Arles dans le sud de la France. Un festival fondé quelques années auparavant (1970), pour fédérer et transmettre le patrimoine photographique mondial année après année. Lors de cette soirée de projection, une exposition lui est consacrée.  

En 1976, il est de nouveau à l’honneur au festival des Rencontres d’Arles au théâtre antique de la ville pour une projection de 60 ans de photographie. 

En 1982, alors âgé de 80 ans, Ansel Adams est le maître de cérémonie d’une projectionau théâtre antique pour le festival des Rencontres d’Arles, France. 

Hélas, AnselAdams meurt en 1984 à Monterey en Californie à l’âge de 82 ans après avoir aidé à façonner l’histoire et l’avenir de photographie 

En 1985, King Dexter, John Sexton, Ted Orland, Chris Rainier et Allan Ross signent une exposition en l’honneur d’Adams au festival des Rencontres d’Arles. 

 

 

A l’EFET Photographie, pouvoir s’inspirer de photographes tel quAnsel Adams est essentiel. D’ailleurs de nombreux alumni de l’école ont participé au festival des Rencontres d’Arles pour leurs premières expositions, là où Adams a souvent été mis à l’honneur. 

Avec son Bachelor photographie, l’école de photographie parisienne forte de 50 ans d’expérience offre l’opportunité aux étudiants d’acquérir un panel de compétences techniques et artistiques indispensables à l’exercice du métier de photographe professionnel de nos jours. 

Quel papier jet d’encre choisir pour ses tirages ?

Actualité publiée le 17 février 2023

Du type de support utilisé pour faire un tirage dépendent les densités maximales des épreuves, leurs contrastes, leurs tonalités, leurs détails ou encore leurs capacités de conservation. Bien choisir le papier de ses impressions jet d’encre est donc capital.

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©Unsplah

Tous les papiers jet d’encre qualifiés de « photo » ont pour point commun une composition multicouche comprenant un support sur lequel est étendue une couche réceptrice d’encre. Sa structure et sa composition ont été conçues pour favoriser une absorption rapide de l’encre sans que la feuille ne gondole, pour optimiser le rendu des détails en évitant l’étalement des gouttes d’encre et pour permettre l’obtention de fortes densités. De cette couche réceptrice dépend également l’état de surface du papier qui peut être qualifié de brillant, de mat, de satiné ou de lustré.

 

Elle a donc une incidence sur la sensibilité aux reflets des épreuves, les papiers brillants y étant plus sujet, mais aussi sur le rendu des images. Car les papiers mats sont moins à même d’offrir de très fortes densités et de fortes saturations des couleurs. Si ce critère est aussi valable pour les tirages argentiques, l’impression jet d’encre possède à son avantage une très grande variété de bases plus ou moins nobles avec des structures plus ou moins visibles et des durées de conservation variables.

 

 

Blancheur sans azurants

Les papiers photo jet d’encre les moins chers ont souvent une structure proche de celle des papiers argentiques : ils reposent sur une base RC (Resine Coated) constituée d’une couche de papier encapsulée dans une résine lisse sur laquelle est étendue la couche réceptrice d’encre. D’où leur appellation occasionnelle de « base plastique ». Peu fragile, ils conviennent aux impressions de tous les jours mais manquent de noblesse et d’une bonne capacité de conservation. Cela vient du fait qu’ils intègrent presque systématiquement des azurants optiques dont la fonction est d’offrir une blancheur intense au papier mais dont la durée de vie est faible, entraînant un affadissement des épreuves et l’apparition d’une teinte jaunâtre après quelques années.

 

C’est pourquoi les supports les plus adaptés à une bonne conservation doivent être exempts d’azurants optiques, les OBA en anglais, mais aussi d’acide. Ces azurants ont pu être remplacés par du sulfate de baryum qui donne son nom aux supports barytés que l’on trouve aussi bien en argentique qu’en jet d’encre. Leur main élevée leur vaut également d’être qualifiés de papiers « cartoline » dans le jargon. Ces papiers barytés adaptés à l’impression jet d’encre sont nombreux aux catalogues des papetiers qui les déclinent en modèle plus ou moins épais, plus ou moins brillants et plus ou moins blanc puisqu’on les trouve même dans des versions « tons chauds » très légèrement jaunes. Tous ces papiers barytés possèdent néanmoins eux aussi une surface relativement lisse.

 

 

Des papiers Beaux-Arts

Pour trouver des supports aux surfaces plus originales, il faut regarder du côté de l’offre qualifiée de Fine Art, Beaux-Arts, en raison de l’origine des papiers. Car dans les premiers temps, ces supports ont été déclinés directement des papiers utilisés pour le dessin et la peinture, sur lesquels on a appliqué cette fameuse couche réceptrice d’encre. L’offre en la matière est pléthorique et se décline en toiles, les canevas, que l’on peut monter sur châssis, en papier à base chiffon, les Rag, aux structures plus ou moins marquées, les papiers torchon, etc. Si la majorité de ces papiers possèdent des bases en coton, on trouve également des supports plus originaux à base de feuilles de mûriers, de riz, de canne à sucre, de chanvre… qui en plus d’offrir des surfaces originales s’avèrent plus écologiques que le coton. Ils sont en revanche moins blancs.

 

 

À chaque image son papier

Le jet d’encre ne semble donc montrer aucune limite à l’imagination. Pour bien choisir votre papier, interrogez-vous donc d’abord sur la finalité des épreuves pour connaître vos besoins de conservation, sur la structure de vos images pour savoir si un papier lisse ou structuré sera plus adapté et sur ses tonalités pour évaluer la nécessité d’un papier brillant aux fortes densités et saturation ou si vous préférez la douceur d’un papier mat. Dans les fiches techniques des papiers, les fabricants indiquent toujours leur grammage et leur épaisseur, leur blancheur et leur composition indiquant s’ils contiennent des azurants optiques et des acides. En téléchargeant leur profil ICC, vous pouvez également réaliser un épreuvage écran et anticiper sur leur dynamique.

 

L’enseignement dispensé à l’école EFET Photographie comprend toutes les facettes du métier de photographe, de la prise de vue à l’impression en passant par l’aspect administratif du métier. L’école propose différents cursus : le Bachelor en trois ans, le Bachelor intensif en un an, des cours du soir et des formations à temps partiel, une journée par semaine.

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