Le style vintage en photographie

Actualité publiée le 30 juin 2023

Comme dans de nombreux domaines, le vintage est à la mode en photographie. Loin du rendu lisse et presque chirurgical des images numériques, la photo vintage cultive la nostalgie du passé, des teintes chaudes et parfois délavées et de la granulation des pellicules argentiques. 

 © Pixabay

Pour faire de la photo vintage, il est nécessaire de commencer par s’interroger sur ce que l’on souhaite montrer. Si l’idée est de transporter le spectateur dans une époque révolue, quelle que soit la technique utilisée, il faut faire attention aux anachronismes. Vous aurez beau soigner le style de vos images, si votre modèle porte une montre connectée ou que votre scène inclut une voiture électrique au style moderne, vos efforts seront vains. Choisissez donc votre sujet de manière à ce qu’il s’accorde avec l’époque dans laquelle vous voulez vous transporter.

Le rétro étant à la mode dans bien des secteurs, vous trouverez des tenues d’époque en brocante ou dans des boutiques de seconde main comme tout un tas d’accessoires utiles à votre mise en scène. Songez également que l’esprit vintage pourra se retrouver dans la coiffure, les bijoux ou le style de maquillage. Une fois ces éléments sélectionnés, songez à la méthode que vous voudrez employer pour réaliser vos images. 

 

 

La photo argentique, comme avant 

 

Pour une démarche entièrement tournée vers le vintage, vous pourriez décider de photographier en argentique, avec un appareil 35mm petit format, avec un moyen format ou même avec une chambre photographique grand format. De l’appareil utilisé et surtout des objectifs dépendra la qualité de vos images. Songez que plus le format est grand plus vous obtiendrez des effets de faible profondeur de champ et que les systèmes les plus anciens n’offraient pas un piqué exceptionnel ni une homogénéité parfaite.  

Opter pour un objectif un peu ancien peut donc parfaitement s’inscrire dans cette démarche tandis que certains filtres optiques permettront atténuer le rendu trop clinquant des objectifs récents. Le rendu de vos photos, leurs contrastes, la finesse du grain argentique ou leurs tonalités dépendront directement du type de pellicule que vous allez utiliser. Il faut donc la choisir avec soin sachant qu’une pellicule noir et blanc ne produira évidemment pas de photos en couleur et que les films d’antan présentaient généralement des couleurs un peu délavées.  

Évitez donc les émulsions modernes saturées. Songez également que la photographie couleur ne s’est démocratisée qu’à l’entre-deux-guerres et que le style rétro est donc souvent plutôt associé à la photographie en noir et blanc. Bien que ce ne soit pas une condition sine qua non pour cet exercice. Quant au rendu sépia, monochrome avec une teinte rouge orangé, c’est un effet obtenu par virage chimique après tirage sur papier argentique. Il faut donc tout d’abord réaliser une photo en noir et blanc avant d’obtenir cet effet. 

 

 

La simulation en numérique 

 

Si photographier en argentique permet de s’inscrire complètement dans une démarche vintage, rien n’interdit d’utiliser les outils numériques pour simuler un même effet. Sur des clichés réalisés avec un appareil moderne, vous pourrez opérer une succession de retouches afin de modifier l’allure trop moderne de vos images. Songez que les photos vintage présentent généralement un grain argentique visible, qu’il vous faudra donc ajouter en retouche et que leur netteté n’était pas parfaite. Il vous faudra donc sans doute légèrement flouter votre image ou au moins certaines zones.  

Ajouter du vignetage en obscurcissant les bords simulera le rendu des objectifs de moyenne gamme quand l’introduction de flare ou de rayures permettra d’imiter les imperfections du matériel d’époque et les altérations des vieilles images. Si vous optez pour un rendu en couleur, songez que les colorants cyan des premières photos avaient tendance à s’affadir rapidement. Si bien que les images qui nous restent ont généralement une tonalité chaude, rouge orangée, qu’il vous faudra reproduire. Pensez également à diminuer la saturation et le contraste.  

Vous pouvez également décider de réaliser une conversion en noir et blanc. Toutes ces opérations peuvent s’effectuer depuis n’importe quel logiciel de retouche mais vous pourriez gagner du temps en utilisant les modes de simulation de films argentiques célèbres proposés par certains éditeurs. 

Enfin, pensez qu’il n’existe pas qu’un style vintage ou rétro mais une multitude en fonction de l’époque que l’on souhaite reproduire. Avant de vous lancer tête baissée dans la réalisation de vos images, pensez donc à vous documenter en parcourant des livres sur l’histoire de la photographie et à bien cerner les codes visuels des photos que vous souhaitez reproduire. 

 

 

Depuis 50 ans, l’école EFET Photographie forme ses étudiants au métier de photographe par des cours théoriques et pratiques et par un accompagnement personnalisé pour les aider à développer leur style personnel. L’inscription se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien préalable pour chacune des formations. 

50 ans de photographie

Actualité publiée le 28 juin 2023

L’EFET Photographie s’est construite durant 50 ans pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, grâce aux équipes, aux enseignants et aux étudiants qui s’y sont succédés. Retour sur 50 ans d’histoire et de passion. 

 

 

 

L’EFET Photographie, des années 70 à nos jours 

L’école Française d’Enseignement Technique, plus connue sous le nom del’EFET Photographie, a été fondée en 1970 par Jean-Pierre Simonet.Cette époque représente un vrai tournant pour la photographie. Discipline à l’origine de loisir, elle devient un réel projet de carrière. Émerge alors le métier de photographe professionnel. Jean-Pierre et Marie- France Simonet, décident de se lancer dans ce domaine en pleine expansion encréantune structure enseignant la photographie.Un appartement dans le quartier des Champs-Elysées et une douzaine d’étudiants, c’est ainsi que l’aventure commence 

Les enseignements de cette école fraichement créée couvrent l’ensemble des secteurs, de l’illustration au reportage, en passant par la communication publicitaire et la photographie d’auteur. Le nombre de candidats photographes devenant de plus en plus conséquent, des réseaux annexes se développent en France, à Lyon et à Marseille, mais aussi à l’international ! L’EFET Photographie se développe en Afrique du Nord, à Casablanca, Tunis et Alger (globalement dans l’ensemble de l’Afrique francophone). 

En 1978, l’école s’installe dans un immeuble entier du 16ème arrondissement de Paris avant de se recentrer, 6 ans plus tard, principalementrue Picpus dans le 12èmearrondissement 

En 2000, l’EFET Photographie entreprend un échange pédagogique avec certains pays du Sud-Est asiatique, dont la Thaïlande. En 2017, l’institution rejoint le Réseau des Grandes Écoles Spécialisées. Sa nouvelle localisation est Rue Bouvier, à Paris.  

Depuis maintenant 5 décennies, l’EFET Photographie se présente comme un pilier majeur de l’enseignement photographique.Il s’agit d’un lieu d’apprentissage avec des valeurs humaines, professionnelles,et même familiales, qui a pour but de former les professionnels de demain.  

L’EFET Photographie, ce sont aussi des étudiants et des alumnis, fiers de leurformation et attachés aux valeurs de l’école. Ilssont souventtrès contents de partager leurs premières expériences dans le monde du travail avec leur anciens professeurs et reviennent régulièrement dans les locaux qui les ont vu grandir. 

 

50 ans, ça se fête ! 

L’EFET Photographie a fêté ses 50 ans le 15 juin dernier. Alumni, intervenants, étudiants, journalistes, professionnels… Tous étaient réunis pour célébrer 50 années de photographie 

Au menu : DJ, buffet,photo Booth et magicien pour animer la soirée et faciliter les échangesJonathan Azoulay, PDG du Réseau GES, Grégory Saraceni, directeur de l’école, Patricia Lecomte, directrice pédagogique de l’école, M. Le Goff, journaliste et ancien intervenant et Nathalie Fabre, chargée des admissions et fille du fondateur de l’EFET photo, ont tous prononcé quelques mots pour commémorer l’histoire de cette belle école et revenir sur de nombreux souvenirs. Ils ont aussi rendu hommage à Monsieur Simonet, fondateur de l’école, qui nous a malheureusement quitté cette année.Pour sa fille, Nathalie Fabre, responsable des admissions de l’école, c’était une soirée  très spéciale, l’occasion de célébrer l’EFET Photographie qui pour elle est avant tout un bien familial : « Je suis extrêmement émue de pouvoir participer aux 50 ans de l’école EFET Photographie, d’y participer et de représenter Monsieur Simonet, le fondateur de l’école en 1970 qui est mon père. […] L’école EFET Photographie s’est développée à Paris, Lyon, Marseille, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et qui a vécu une très belle vie sur le plan pédagogique et une très belle aventure humaine puisqu’il y a eu énormément de personnes qui nous ont suivis tant sur le plan administratif que pédagogique. Il y a bien sûr les étudiants sans qui nous n’aurions pas eu d’école. Ce soir, je suis très heureuse de retrouver des étudiants peut-être des années 70 mais, surtout des années 80 […] je suis heureuse et je pense à eux. L’avenir pour l’école EFET Photographie, il tient beaucoup du fait que l’école a rejoint le Réseau GES en avril 2017 […] Les étudiants vont profiter prochainement des formations innovantes et qui poussent toujours vers les nouvelles technologies les maîtriser et garantir l’avenir professionnel de nos étudiants. C’est ce que nous faisons depuis 50 ans. » 

 

C’était également l’occasion pour de nombreux anciens élèves de revenir dans les locaux qui les a vu grandir, évoluer, et c’est avec beaucoup d’émotion que chacun se remémore les souvenirs de leurs années d’étudiant : «J’ai été élève de 1986 à 1989, après j’ai fait ma carrière en tant que photographe dans la presse sportive jusqu’à maintenant, c’est-à-dire plus de 30 années de reportage photo à travers le monde sur les circuits, sur les plages, tout ce qui est sport extrême, explique Ludovic Mouveau.Le fait de revenir à l’EFET de nombreuses années après en ayant fait une carrière, c’est assez émouvant, parce que je vois qu’il y a toujours des photographes, je vois que la photo est bien ancrée dans notre civilisation. Il y a énormément de créativité. Aujourd’hui il y a les réseaux sociaux et tout se partage énormément. La photo a de longues années devant elle, il suffit juste de s’adapter aux moyens de communication. Personnellement, professionnellement, si j’avais un conseil à donner aux futurs photographes : ne lâchez rien et vous êtes certains de réussir si vous vous accrochez. » 

 

Un grand merci à toutes les personnes présentes, venus célébrer avec nous toutes ces années d’histoire, de partage et de pédagogie. Nous espérons vous retrouver pour les nombreux anniversaires que l’EFET Photographie a à fêter et en attendant, continuons de faire rayonner cet art si noble qu’est la photographie. 

La Photographie sportive

Actualité publiée le 26 juin 2023

La Photographie sportive consiste à capturer et à documenter un événement sportif. Il s’agit d’une pratique assez complexe, qui demande beaucoup d’entrainement. En effet, réussir à photographier les moments clés d’un événements portif n’est pas une chose simple, les athlètes en mouvement et en pleine action, sont difficiles à filmer.  

 

 

 © Pixabay

Damien Lenoir, alumni de l’EFET Photographie devenu photographe sportif 

 

Un alumni de l’EFET Photographie, Damien Lenoir, partage ses premières expériences professionnelles en tant que photographe sportif. Il est très reconnaissant de sa formation au sein de l’école, qui lui a ouvert de nouveaux horizons. 

 

Mon activité démarre tranquillement mais sûrement et c’est en grande partie grâce à la formation à l’EFET Photographie. La qualité et la polyvalence de la formation m’ont permis de m’adapter à tous les types de photos que j’ai pu avoir à pratiquer jusqu’à maintenant.  

 

J’ai rencontré depuis certains photographes, bretons autodidactes, que je suivais et admirais avant la formation et je me suis rendu compte que le savoir-faire technique acquis compense mon manque d’expérience.  

Au gré des opportunités et de mes contacts, je fais beaucoup de photographie sportive depuis le début d’année. Avec un partenariat avec les filles du Stade Rennais Rugby dont plusieurs sont internationales et dans le milieu de l’escrime ancienne, j’ai la chance de pouvoir couvrir quelques évènements intéressants. 

Ne connaissant pas du tout la photographie de sport avant l’EFET, je n’avais jamais envisagé ce type d’images mais je me suis senti suffisamment « armé » techniquement pour me lancer, ce qui fonctionne plutôt bien pour le moment.  

 

 

Photographie de sport mais pas que !  

 

Se former à ce type de technique de photographie est l’occasion de vous améliorer et d’acquérir des compétences professionnelles. L’EFET Photographie, grande école basée à Paris, propose un Bachelor photographie accessible dès le niveau Bac. L’équipe pédagogique est formée de professionnels pour transmettre un enseignement de qualité. 

 

Le Bachelor Photographie délivre un titre reconnu par l’Etat de niveau 6. Cette formation est le moyen idéal de se professionnaliser dans tout type de photographie. La photographie sportive n’est qu’un débouché possible à l’issu de la formation, de multiple autres spécialités sont envisageables. Le photojournalisme, la photographie mode/beauté, le reportage ou encore la photographie animalière, les étudiants diplômés de l’école évoluent dans tous les domaines de la photographie 

 

Les 3 ans d’apprentissage en photographie sont rythmés pardes stages qui professionnalisera au maximum les étudiants, leur permettant d’anticiper et de connaitre en amont leurs centres d’intérêts. 

 

L’EFET Photographie propose d’autres formations en photographie comme des cours du soir, de la formation pour adulte ou des séminaires week-end. L’objectif est de proposer des cursus qui s’adaptent au rythme de ses étudiants. Si vous souhaitez découvrir l’école, visiter ses locaux et rencontrer les professionnels qui interviennent à l’EFET Photographie, n’hésitez pas à venir nous voir lors de nos journées portes ouvertes ! 

Mille et une façons d’apprendre la photographie

Actualité publiée le 23 juin 2023

Apprendre la photographie, c’est maîtriser son matériel et ses réglages mais aussi tous les codes esthétiques et culturels de cette discipline. Pour enrichir ses connaissances, de multiples solutions existent. 

 

© Pexels

Pour s’adonner à la photographie, il faut un minimum de technique. Comprendre les principes de l’exposition avec l’ouverture du diaphragme, le temps de pose et la sensibilité ISO, est essentiel pour gérer la luminosité des images mais également pour exploiter l’incidence esthétique de ces réglages. Maîtriser la mise au point pour une bonne netteté de son sujet et bien choisir son objectif et sa focale font également partie des prérequis.  

La composition est un autre élément clé de l’aspect technique de la photographie. Apprendre à cadrer de manière équilibrée et esthétiquement agréable en maîtrisant des règles telles que les lignes directrices, la règle des tiers, la perspective et la profondeur de champ peut transformer une simple scène en une œuvre d’art visuelle.  

Apprendre la photographie, c’est aussi maîtriser les logiciels de retouche, apprendre à faire un editing pour sélectionner les bonnes images, les post-traiter pour en améliorer la qualité, appliquer une colorimétrie spécifique, choisir les procédés et les supports d’impression adaptés à ses images et exprimer sa créativité. 

 

De solides connaissances culturelles 

Outre son aspect technique, la photographie est aussi un moyen puissant de communiquer des idées, de capturer des moments historiques, de documenter des cultures et de raconter des histoires.  

Apprendre la photographie, c’est donc aussi se documenter et posséder de solides connaissances historiques. Ce qui importe en photographie est parfois commun à toutes les disciplines visuelles si bien qu’apprendre la photographie consiste aussi à s’intéresser à l’histoire de l’art et au cinéma autant qu’à l’histoire de cette discipline. En découvrant les œuvres de grands artistes, on acquiert une perspective culturelle précieuse. On apprend à reconnaître et à apprécier les différents styles, mouvements et techniques photographiques et on élargit sa vision artistique jusqu’à développer son propre univers. 

 

Des actions variées 

Accroître ses connaissances en photographie demande par conséquent des actions variées. Suivre une solide formation comme celles dispensées à l’EFET Photographie est essentiel. Cela ne se substitue cependant pas au fait de lire des livres et des magazines spécialisés et d’observer toutes les images qui nous entourent avec un œil attentif. Aller au cinéma, visiter des expositions de peinture comme de photos anciennes et contemporaines et se rendre sur les festivals sont des actions à entreprendre.  

Bien évidemment, apprendre la photographie ne peut se faire sans une pratique intensive. Essayer, recommencer, explorer différents styles et tenter de nouvelles techniques est indispensable pour progresser et trouver sa voie en tant que photographe. Apprendre au contact de ses pairs est également une chose importante. Participer à des ateliers ou des workshops, se confronter au regard des autres, via les réseaux sociaux mais également en participant à des lectures de portfolios sont autant de solutions pour recevoir des critiques constructives et s’améliorer.  

Ces actions ont également pour intérêt d’accroître son cercle de connaissances, un élément essentiel pour les photographes qui, s’ils sont seuls derrière l’appareil photo, travaillent rarement seuls et réussissent à vivre de leur métier parce qu’ils ont su se créer un cercle de collaborateurs, de prescripteurs et de clients. 

 

Via ses différentes formations, du bachelor en trois ans au bachelor intensif en passant par les formations à temps partiel et en cours du soir, l’EFET Photographie accompagne les élèves dans l’apprentissage de la photographie par toutes ses facettes. Le recrutement s’effectue sur dossier et entretien de motivation. 

De l’appareil au logiciel, l’intelligence artificielle en photo

Actualité publiée le 15 juin 2023

L’intelligence artificielle, également appelée IA, fait actuellement les gros titres de la presse. Il faut dire qu’en peu de temps un grand nombre de logiciels capables de générer du texte aussi bien que des images ont émergé. Mais saviez-vous que l’IA était déjà utilisée depuis longtemps en photographie ?

 

© Pexels

Midjourney, Dall-E, Stable Diffusion ou Imagen : ces logiciels générateurs d’images ont atteint une telle qualité qu’ils sont aujourd’hui au coeur des préoccupations, faisant craindre pour la fiabilité de l’information comme pour l’avenir des photographes. Car si la retouche n’a pas attendu les outils numériques pour exister, leur fonctionnement est devenu tellement simple qu’il est aujourd’hui possible pour n’importe qui de s’en servir. Avec eux, et l’émergence du logiciel générateur de textes ChatGPT, le terme d’intelligence artificielle est revenu sur le devant de la scène. Comme s’il s’agissait d’une création récente. Or depuis des années déjà, la technologie a intégré le monde de la photographie. Elle est utilisée aussi bien dans les appareils photo que par les logiciels de retouche d’image les plus anciens et les plus populaires.

 

Un autofocus dopé à l’IA

Plutôt que d’intelligence artificielle, il faudrait parler de la technologie du deep learning, ou des modèles d’apprentissage automatique. Car à ce jour aucun de ces systèmes n’est réellement intelligent… Les premières tentatives pour intégrer des algorithmes sophistiqués dédiés à l’analyse de scène en photographie remontent au début des années 2000. Ils ont été utilisés pour améliorer la fiabilité de l’exposition en mode matriciel et pour favoriser une mise au point précise en autofocus sur les appareils photo numériques. C’est dans ce domaine que les progrès ont d’ailleurs été les plus spectaculaires ces dernières années. Grâce à ces algorithmes basés sur un apprentissage profond nourri par des millions d’images, la plupart des appareils hybrides actuels sont équipés de nombreux automatismes de détection du sujet en autofocus comprenant la reconnaissance des humains, des animaux ou des véhicules avec des spécificités comme la reconnaissance des chiens, chats, oiseaux, chevaux, insectes, train, vélo, avion, voiture, moto, etc. L’intelligence artificielle est employée pour détecter avec précision différentes parties du corps, favorisant l’autofocus sur l’oeil des humains et des animaux ou sur le pilote d’un véhicule, mais aussi pour suivre précisément un sujet en déplacement. Les algorithmes permettent de prédire la trajectoire d’un sujet et par conséquent d’ajuster plus rapidement la mise au point pour qu’elle se fasse toujours au bon endroit même lorsque les déplacements sont rapides. C’est grâce à ces technologies en constante évolution qu’il devient de plus en plus difficile de rater la mise au point de ses photos !

 

Des logiciels dopés à l’IA

Les éditeurs de logiciel n’ont pas non plus attendu ces dernières années pour intégrer le même genre de technologie à leurs produits. L’un des premiers qui en a parlé est certainement l’Américain Adobe qui dès 2010 introduit l’IA dans Photoshop – le plus ancien des logiciels de retouche de photo – à travers des fonctionnalités telles que Content-Aware Fill (remplissage d’après le contenu), Content-Aware Scaling (mise à l’échelle d’après le contenu) et Content-Aware Patch (retouche d’après le contenu). Depuis, de nombreux autres logiciels de retouche photo ont également intégré des fonctionnalités d’IA comme Skylum Luminar, DxO PhotoLab, Capture One et ON1 Photo RAW qui en font usage à différents niveaux, pour l’amélioration automatique des images et notamment la correction du bruit, la détection et la correction des défauts, la gestion intelligente de masques basés sur le contenu ou même le remplacement de certaines zones, la fonction ayant le plus fait parler d’elle étant sans doute le remplacement du ciel. Baptisée Sensei et lancée en 2016 , la plateforme d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique développée par Adobe a en outre permis au logiciel d’offrir des outils de catalogage automatiques favorisant la recherche d’images dans Lightroom par une simple description de leur contenu, de leurs couleurs, de leurs sujets ou de leur style.

Si le développement des logiciels de création d’images fait à juste titre craindre pour la fiabilité de l’information, il ne faut donc pas oublier que la technologie a également permis aux photographes de gagner du temps pour se concentrer davantage sur leur travail artistique.

L’exposition de fin d’année des étudiants en Bachelor Photographie

Actualité publiée le 13 juin 2023

Les étudiants en Bachelor photographie de l’EFET Photographie ont exposé leurs créations, aboutissement de plusieurs mois de travail, au sein de l’école même, ce mercredi 7 juin.  

Un jury était invité spécialement pour l’occasion. De 9h à 17h, tous les membres du jury sont allés à la rencontre des étudiants photographes pour évaluer leurs travaux. Certains d’entre eux comme David Babinet, Alexandra Laffitte et Ingrid Bailleul ont été précédemment diplômés de l’Efet Photographie.  

 

 

Cette exposition réunissait donc 24 étudiants avec 24 thèmes plus originaux les uns que les autres. Certains avaient décidé d’aborder des sujets plutôt légers alors que d’autres dévoilaient des éléments plus intimes de leurs vies. La photographie est certes un art visuel, mais ce qui donnait vie à tous ces clichés sont les histoires qu’ils cachaient. Les travaux étaient captivants, fascinants et parfois même, déroutants. 

 

En voici quelques-uns : 

 

  • « Çürük » d’Özgül DEMIR  

 

Les séismes qui ont eu lieu il y a quelques mois en Turquie ont émotionnellement beaucoup affecté Özgul, qui a vu sa région natale se détruire.« Après les tremblements de terre en Turquie, j’ai commencé à photographier des citrons pourris » dit-elle. « Çürük » signifie en fait pourri, mais aussi mal construit en turc. Elle souhaitait représenter l’instabilité qu’avaient causé ces dégâts en Turquie d’une manière assez imagée et indirecte. « J’ai beaucoup entendu le mot « çürük » dans les médias turcs. Cette poudre de gravats a enseveli des corps qui n’ont souvent pas été retrouvés » explique-t-elle.  

 

  • « Des liens qui libèrent » de Claire-Marine DAMASSE 

 

 

L’étudiante souhaitait aborder le sujet de la vie dans la rue.Àtravers ses photos, elle voulait raconter une histoire et pas seulement celle des bénévoles qui, selon elle, sont souvent dépeints comme des superhéros. Elle est donc allée à la rencontre de Gilbert qui a vécu dans la rue pendant 106 jours. Aidé par l’Association pour l’Amitié, il a retrouvé un logement et s’est engagé auprès de l’association Entourage, un réseau venant en aide aux personnes sans domiciles. L’histoire de Gilbert donne de l’espoir car il a pu se réinsérer dans la société : « Gilbert participe aujourd’hui au Conseil d’administration de l’association et déploie son talent culinaire au service des plus démunis. » révèle Claire-Marine. 

 

  • « Plastico Marino » d’Erika CANA FERRER 

 

 

Ce qui est étonnant avec cette série de photographies, c’est qu’au premier abord, on a l’impression de faire face à des clichés reflétant une certaine gaieté par les couleurs et la présence de jouets pour enfant. Mais en se concentrant, on se rend compte de la gravité du sujet : ce qui est mis en avant est la pollution marine à Mahalual, petit village dans le Quintana Roo au Mexique. Selon la photographe, un réel changement dans nos choix de vie quotidiens doit s’opérer pour le bien de la planète : « Ces déchets plastiques sont le symbole de la nécessité d’une prise de conscience collective. Car derrière chaque petit soldat abandonné, chaque figurine échouée, se cache une histoire plus grande, celle de notre relation complexe et fragile avec la nature » dit-elle. 

 

  • « Petit Hippocampe » d’Alicia GUGLIELMI 

 

 

Cette exposition mettait en scène Alicia et sa sœur jumelle. Elle est dédiée à leur mère qui était atteinte de dépression. À travers ces photos, elle cherche à représenter leur mère et la profondeur de sa condition mentale : « Le parallélisme des traits de nos visages, de nos gestes, la symétrie de nos attitudes révèlent un besoin d’équilibre et d’harmonie physique et morale urgent face à la complexité de sa maladie. Ainsi, les visages entrelacés de ma sœur jumelle et moi révèlent notre mère sur le tirage, comme un face-à-face mutuel. L’autoportrait dédoublé exprime alors cette nécessité profonde d’oublier l’angoisse de sa dépression et de dérive. » explique-t-elle. 

 

  • « Page 29 » de Timothée Cerveaux  

 

 

Les travaux de Timothée ont été réalisés avec des portraits préexistants sur lesquels il a déposé des filtres. Cette superposition d’un aspect assez étrange illustre le sentiment d’incertitude, de doute et de chaos qu’il a ressenti jusqu’à ses 29 ans. C’est précisément à cet âge qu’il a réussi à parler de son homosexualité à ses parents : « Cette série de portraits est une représentation de la dualité inconsciente que j’ai éprouvé depuis l’enfance. De cette double identité que j’ai endossée en société pendant 29 ans ; du doute en la capacité de l’autre à accepter mon homosexualité. » dévoile-t-il. 

 

  • « Anda aux pays des Merveilles »de Kristina MARJANOVIC DEBORD 

 

Kristina présentait aux jury une exposition beaucoup plus fantasie que le reste des étudiants. Elle se base sur Alice aux pays des merveilles, son livre préféré. Elle a réalisé un photoshooting de mode avec son amie Anda : « Pour moi, le monde de la mode est comme le rêve d’Alice. Il faut être un peu fou pour avoir de l’imagination et être créatif. Il n’y a pas de mode sans créativité et il n’y a pas de créativité sans un brin de folie. Folie créative ! » affirme-t-elle. Elle avait réalisé une très belle disposition de ces clichés, un travail très chic et « girly ». 

 

 

Cet évènement représente une belle opportunité pour les étudiants du Bachelor Photographie de lEFET Photographie qui ont pu montrer leurs réalisations à des professionnels et avoir un retour constructif sur leur travail 

Si vous êtes passionnés par la photographie, le Bachelor Photographie est fait pour vous !  

Qu’est-ce que le bokeh en photographie ?

Actualité publiée le 8 juin 2023

Issu du japonais « boke » qui signifie flou, le terme de bokeh est utilisé en photographie pour désigner le flou de profondeur de champ, celui qui se situe à l’avant et à l’arrière du plan de netteté. C’est un élément essentiel de l’esthétique des images.

 

 

© Pixabay

 

Comment retranscrire sur une photographie en deux dimensions la profondeur d’une scène ? En jouant sur les zones nettes et les zones flou et donc sur la profondeur de champ ! Plus elle est grande, plus les zones nettes de l’image seront nombreuses et plus la photographie sera descriptive.

Si au contraire la profondeur de champ est faible, la zone de netteté sera concentrée sur une infime partie du sujet et les éléments présents à l’avant et à l’arrière seront flous : on ne verra pas d’eux des points précis mais des tâches plus ou moins grandes. Plusieurs facteurs influent sur la profondeur de champ – la focale de l’objectif, la distance de mise au point et l’ouverture du diaphragme – et donc sur le bokeh.

 

 

Forme et esthétique

 

Pour produire un bokeh intense et prononcé, préférez une longue focale, réalisez la mise au point sur un sujet proche ou bien encore utilisez une très grande ouverture de diaphragme. Mais la qualité du bokeh, sa forme et ses nuances dépendent directement de l’objectif et de la forme de son diaphragme.

Si ce dernier est parfaitement circulaire, les tâches visibles sur l’image seront, elles aussi, circulaires et le bokeh progressif et velouté. Aux plus grandes ouvertures, si l’objectif souffre d’un vignetage important, ces tâches prendront une forme ovale sur les bords de l’image. C’est ce que l’on appelle l’effet « œil de chat ».

Si le diaphragme a une forme octogonale, le bokeh présentera des tâches de même forme. Si bien que certains objectifs atypiques disposent même de plaques de diaphragme avec des formes carrés, en étoiles, etc. pour autant d’effets différents sur le bokeh.

On notera également que la qualité de surface des lentilles a une incidence sur la qualité du bokeh. Si elle n’est pas parfaitement régulière, les tâches ne seront pas parfaitement uniformes. Elles afficheront des cercles concentriques appelés « onion rings » ou encore rondelles d’oignons peu esthétiques.

Enfin, notez que si vous fermez le diaphragme et augmentez par conséquent la profondeur de champ, les sources ponctuelles à l’arrière-plan prendront la forme d’étoiles dont le nombre de branches est directement lié au nombre de lamelles du diaphragme.

 

 

Un outil de narration

 

Jouer sur l’intensité et la forme du bokeh est un élément capital dans l’esthétique des photographies et dans leur dimension narrative. En optant pour une grande profondeur de champ et un faible bokeh, les photos sont plus descriptives, le spectateur va alors s’intéresser à toutes les zones de l’image alors que les faibles profondeurs de champ permettent de concentrer le regard du spectateur sur une zone précise et minimisent l’importance de l’environnement.

Cette technique est très utilisée en portrait pour faire ressortir le sujet et le détacher visuellement de l’arrière-plan flou mais elle peut servir dans toutes les disciplines de la photographie.

Un bokeh intense et marqué peut également ajouter un effet de douceur ou de rêverie. Car à l’oeil nu, nous voyons avec une profondeur de champ immense, c’est en jouant sur le bokeh que nous donnons une dimension photographique aux images.

 

 

Via ses différentes formations, du bachelor en trois ans aux cours à temps partiel en passant par le bachelor intensif en un an, l’EFET Photographie apporte à ses élèves les connaissances techniques et culturelles nécessaires pour qu’ils abordent les différentes facettes du métier de photographe. L’inscription à l’école se fait après analyse de dossiers et entretien de motivation.

Des formations hors Parcoursup à l’Efet Photographie

Actualité publiée le 5 juin 2023

Moment décisif pour vous, futurs bacheliers : les premiers résultats de Parcoursup viennent de tomber ! Certains d’entre vous ont peut-être eu la chance d‘avoir reçu une réponse positive de vos premiers vœux. Mais ce n’est pas forcément le cas pour tous. Il ne faut surtout pas baisser les bras, car de nombreuses formations horsParcoursup sont disponibles.  

C’est le cas de l’EFET Photographie, grande école de photographie accessible sur concours et donc hors Parcoursup 

 

 

© Pixabay

Le Bachelor Photographie de l’école est une formation en 3 ans, qui enseignent les fondamentaux techniques et artistiques de la photographie aujourd’hui. 

Certaines matières sont communes aux 3 années comme la prise de vue argentique et numérique, le traitement d’image et post-production numérique, la culture photographique et artistique. 

D’autres sont plus spécifiques à la 1ère et la 2ème année comme les Arts appliqués, le graphisme et l’audiovisuel 

Les cours enseignéesdurant ces 3 années ainsi que les stages à faire dans ce cursus, offriront un solide socle de connaissances aux étudiants.Des opportunités de professionnalisation rythment la formation telles que des workshops, des expositions, la présentation de projets professionnels et des stages enimmersion. L‘insertion de nos étudiants dans le monde professionnel est d’autant plus facilitée 

 

Les cours du soir et séminaires 

Des cours du soir sont aussi dispensés à l’Efet Photographie, ils prennent place un ou deux soirs dans la semaine,d’octobre à juin. Il est possible de faire cette formation sur deux ans et elle permettra aux étudiants d’acquérir toutes les connaissances nécessaires à l’exercice du métier de photographe.Les enseignants de cette formation sont tous des professionnels en activité.   

L’école propose également des séminaires, ayant lieu sur 6 week-ends de janvier à juillet, abordant chacun un thème différent : les bases de la photographie numérique, Photoshop, la lumière, la composition de l’image, le portrait en studio et le personnage hors studio. 

Une semaine intégrale de séminaire se tient également chaque année, durant laquelle vous pourrez suivre un shooting de mode, de la préparation du shooting à l’impression des clichés en passant par les prises de vue et la retouche photo 

 

 Le Design Project Program  

L’EFET Photographie, en partenariat avec d’autres écoles du Réseau GES, propose une formation sur un an, le Design Project Program, à destination des bacheliers. Elle propose de suivre 8 disciplines différentes (d’octobre à mai, une par mois) : la photographie, l’architecture d’intérieur, le merchandising, l’animation 3D, le webdesign, le stylisme, l’audiovisuel et la communication visuelle. Cette période de 8 mois représente une phase de découverte qui sera suivie d’une phase d’approfondissement de juin à juillet, durant laquelle vous pourrez vous spécialiser dans l’une des disciplines en vued’intégrer une des 6 école partenaire en 2ème année.  

 

Le choix des formations horsParcoursup est très vaste, c’est pourquoi il ne faut pas se décourager face à vos réponses et commencer à candidater auprès des institutions prêtes à vous accueillir dès maintenant, comme l’EFET Photographie !  

De l’incidence de la taille du capteur

Actualité publiée le 2 juin 2023

Il ne vous a sans doute pas échappé que les appareils photo que l’on trouve sur le marché ne sont pas tous équipés de capteurs de mêmes tailles. Quelles incidences ces dimensions ont-elles en pratique sur le matériel et sur la qualité des images ?

Capteur photo

© Pexels

Outre leur type de visée, optique – TTL ou télémétrique – ou électronique, et leur faculté à changer d’objectif ou non, les différents appareils du marché se distinguent par la taille de leur capteur. Les plus petits n’excèdent pas la taille d’un ongle : 4,54 mm x 3,42 mm pour les capteurs Type 1/3,2″, 6,17 mm x 4,55 mm pour les Type 1/2,3″ ou encore 13,2 mm x 8,8 mm pour les capteurs Type 1″. On les trouve dans les smartphones et dans certains appareils compacts et bridge. Au-dessus se trouvent les capteurs 4/3 de 17,3 x 13 mm exploités par Panasonic et OM System, anciennement Olympus, dans leurs appareils photo hybride de la gamme micro 4/3, puis les capteurs APS-C qui mesurent 22,3 × 14,9 mm dans les appareils Canon et 23,6 mm x 15,7 mm pour les autres marques comme Fujifilm, Leica, Nikon, Sony ou Pentax. Considérés comme les capteurs les plus performants, les 24×36 mm reprennent les dimensions bien connues des images argentiques en « petit format » et sont intégrés aux appareils des marques Canon, Leica, Nikon, Panasonic ou encore Sony. Ce ne sont pas les plus grands capteurs que l’on trouve sur le marché. Au-dessus encore, se situent des modèles qualifiés de « moyen-format » en référence aux systèmes argentiques dont les dimensions sont de 43,8×32,9 mm. On trouve aujourd’hui ces capteurs dans des appareils des marques Fujifilm, Hasselblad ou encore Pentax.

 

Encombrement et champ de couverture

 

La première conséquence à ces différentes tailles est celle de l’encombrement des appareils et des objectifs. Plus le capteur est grand, plus l’appareil l’est aussi, tout comme les objectifs qui pour couvrir une plus grande taille de capteur doivent comporter de plus grandes lentilles. Ils sont donc eux aussi plus lourds et encombrants. L’autre conséquence réside dans le champ réellement couvert par un objectif d’une focale donnée. Car plus le capteur utilisé est petit, plus il va opérer un recadrage dans l’image et réduire le champ couvert par un objectif. C’est pourquoi dès que l’on utilise des systèmes équipés de capteurs dont la taille n’est pas 24x36mm, on a pris l’habitude de parler de leur focale équivalente. (possibilité de faire un lien vers cet article pour favoriser le référencement https://www.efet.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif) Les capteurs APS-C et les systèmes micro 4/3 sont donc appréciés par les photographes de sport ou d’animalier qui profitent de ce facteur de correction de focale d’1,5x, 1,6x ou 2x suivant les capteurs pour cadrer plus serré. Le même phénomène donne aussi un avantage à ces plus petits capteurs en photomacrographie.

 

 

La qualité d’image

 

À définition – la taille en pixels des images – équivalente, les grands capteurs disposent de cellules photosensibles – les photodiodes – plus grandes, ce qui a une incidence positive sur la qualité des images. Car des photodiodes plus grandes reçoivent plus de lumière. Ces capteurs affichent donc une meilleure dynamique d’enregistrement, ils saturent moins vite lorsqu’ils reçoivent une grande quantité de lumière, et une meilleure qualité d’image en haute sensibilité. Cette affirmation demande néanmoins d’être nuancée par deux remarques : elle vaut à définition d’image égale, car un capteur 24×36 de 61 Mpx possède des photodiodes de même taille que celles d’un capteur APS-C de 24 Mpx, quand la technologie du capteur a également une incidence directe sur sa qualité en haute sensibilité. Les capteurs dits « rétroéclairés », BSI en anglais, sont meilleurs en haute sensibilité que les Cmos traditionnels. Enfin, notez que la taille du capteur a également une incidence sur la profondeur de champ. Plus le capteur est grand, plus il est aisé d’obtenir de faibles profondeurs de champ et donc des bokeh intenses.

Depuis plus de 50 ans, l’EFET Photographie accompagne ses élèves dans l’apprentissage du métier de photographe. Ses différents cursus, Bachelor en trois ans, Bachelor intensif en un an, cours à temps partiel et cours du soir, reposent sur un enseignement équitablement réparti entre théorie et pratique dans les domaines de la prise de vue, du laboratoire ou de la retouche.

10 bonnes raisons de devenir photographe 

Actualité publiée le 30 mai 2023

La photographie fait partie intégrante de nos vies. En 2023, le berceau de la photographie en France compte plus de 25 000 photographes professionnels. L’engouement pour le métier est tel que ces quinze dernières années la profession a connu une importante croissance de 37%. Mais pourquoi embrasser cette voie ?  

 

Photographe

 © Pexels

10 raisons de choisir ce métier  

La photographie est un art fascinant qui permet de capturer des moments précieux et de les immortaliser à jamais. Si vous êtes passionné par la photographie, voici 10 bonnes raisons de devenir photographe : 

  • Capturer des moments inoubliables : En tant que photographevous aurez l’occasion de capturer des moments uniques et inoubliables, comme des mariages, des naissances, des anniversaires et d’autres événements spéciaux 

  • Exprimer votre créativité : La photographie est un art qui permet de laisser libre cours à sa créativité. En expérimentant avec différents angles, différentes perspectives et différentes techniques, vous pourrez créer des images originales et uniquessans limite. 

  • Choisir son cadre de travail : La photographie offre la possibilité de travailler absolument partout, en intérieur comme en extérieur, ce qui peut être une expérience gratifiante pour ceux qui aiment la nature et les paysages.  

  • Rencontrer des gens fascinants : Les photographes ont souvent l’opportunité de travailler avec des personnes intéressantes et inspirantes qui débordent de créativité, comme des artistes, des célébrités ou même des personnalités publiques.  

  • Travailler à votre compte : En tant que photographe,travailler à son compte, comme freelance ou en créantsa propre entreprise,vous procure une certaine liberté. Gérer son planning et sa charge de travail à sa guise est un véritable atout. 

  • Voyager : La photographie peut être une opportunité de voyager et de découvrir de nouveaux horizons tout en travaillant sur des projets. Ce qui apporte une ouverture supplémentaire sur le monde et des connaissances sur différentes cultures.  

  • Partager votre vision du monde : La photographie peut être un moyen de partager une vision unique du monde à travers différents clichés, en montrant des perspectives que les gens ne voient pas forcément. Cela peut être aussi l’occasion de véhiculer ses valeurs, son opinion, des informations que l’on souhaite partager au grand public. 

  • Utiliser une technologie de pointe : La photographie peut permettre l’utilisation d’une technologie de pointe, telle que des outils de prise de vue dernière génération, des logiciels de retouche photo ou encore d’équipements d’éclairage sophistiqués. 

  • Apprendre en continu : La photographie est un domaine en constante évolution, avec de nouvelles tendances et destechnologies émergentes. Cela signifie qu’un photographe peut continuellement apprendre et se perfectionner sans cesse. 

  • Laisser son empreinte : Les photographies peuvent avoir un impact durable sur les générations futures. En tant que photographe, vous pouvez marquer votre passagedans le monde de l’art et de la photographie pour des décennies. 

 

La photographie est une carrière passionnante, gratifiante et empreinte de créativité. Avec des opportunités professionnelles variées et une incroyable liberté créative, il est facile de comprendre pourquoi de plus en plus de gens choisissent de devenir photographe. 

 

Se former avec l’EFET Photographie 

Au travers de ses différents cursus, l’EFET Photographie propose des formations riches et complètes. 

Le bachelor photographie : est accessible dès l’obtention du bac et se déroule sur 3 ans. En 1ère et 2ème année les étudiants aborderont tous les aspects de la photographie. Quant à la 3ème année, elle sera consacrée audéveloppement d’une spécialisation et d’un projet photographique et personnel avec la réalisation d’un site web, d’une exposition et d’un book photo. Cette formation délivre un titre de niveau 6 reconnu par l’état.  

Le bachelor intensif s’adresse aux personnes en reconversion. Cette formation intensive d’un an permet aux apprenants d’appréhender toutes les facettes de la photographie et délivre un titre de niveau 6 reconnu par l’état.  

 

Au sein de l’école de photographie parisienne, il est également possible de prendre des cours du soir ou même de participer à des séminaires week-end afin de se former aux rudiments de la photographie. 

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