Entre Deauville et Trouville, quel parisien n’a jamais hésité pour partir en week end ? D’un côté la plage interminable, tant en largeur qu’en profondeur : difficile de toucher l’eau froide tant la mer semble loin … surtout au grand angle. Mais jamais monotone. D’un autre la Touque, les chalutiers, le marché au poissons, mais aussi le casino et la piscine qui prennent un air désuet à la tombée du jour hors-saison. Bien sûr d’autres différences font que certains ne jurent que par Deauville, ses hôtels et magasins de luxe, son Casino résonnant encore des élégances de la Belle époque quand les habitués de Trouville, ses ruelles, Les Voiles et Les Vapeurs, ses deux brasseries les plus célèbres, son atmosphère bon enfant. De par ma culture et mon tempérament, je suis quant à moi ouvert aux deux mondes que sépare l’embouchure de la Touque et que j’ai voulu illustrer ici : côté Deauville la jetée qui protège la marina et ses plaisanciers, et côté Trouville le phare qui guide les chalutiers et ses marins pêcheurs.
Gérald Morel