29 août 2014. J’arrive à New York pour la première fois. Je n’y resterai qu’une semaine mais j’espère pouvoir appréhender cette ville, en saisir les contrastes, comprendre comment le monde entier a pu s’y rencontrer et y cohabiter. Au cœur de l’été, la lumière et la chaleur qui frappent Manhattan exacerbent ses dimensions de mégapole, l’effervescence de son trafic, sans dissimuler les anecdotes du quotidien. J’ai vécu à Hong Kong, à Mexico, et pourtant mon regard se laisse surprendre par des scènes et des paysages étonnants. Je me rends compte que l’endroit est un des plus photogéniques du monde. De la cime des gratte-ciel buildings qui se confrontent et se répondent, mélangeant les périodes et les styles, au macadam où s’organisent d’insolites attroupements de New-yorkais défiant la canicule, tout se prête au cadre et au déclenchement. Je ne sais pas combien d’images je rapporte ce 5 septembre, mais je suis certain de ne pas en avoir fini avec New York.