Le 8 juin 1972, voilà cinquante ans, la guerre du Viêt-Nam fait rage. À Tran Bang, un petit village à proximité de Saigon, des enfants jouent. Soudain, des bruits d’avion, une explosion, de la fumée : la peur et l’horreur s’installent. En une fraction de seconde, leur vie bascule. Le photographe Nick Ut assiste à la scène et immortalise la fuite désespérée de la petite Napalm Girl, photographie devenue mythique, qui restera dans les mémoires de tous.
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La petite fille au Napalm
Sur cette photographie intitulée « la terreur de la guerre », on voit une petite fille en pleurs, Phan Thi Kim Phuc, fuir en compagnie d’autres enfants. Au premier plan, on distingue son frère, terrorisé lui aussi. Les vêtements de la fillette se sont enflammés, elle court nue, implorant de l’aide. On lit sur son visage la douleur infligée par les brûlures au Napalm.
En un instant, la vie du photographe Nick Ut changera à tout jamais. Il est alors âgé de 21 ans, et porte secours aux enfants en les emmenant dans l’hôpital le plus proche. La petite fille sera sauvée et deviendra une ambassadrice de la paix à travers le monde, connue de tous en tant que Napalm Girl.
Napalm girl de Nick Ut : une photo iconique
Nick Ut est un photographe américano-vietnamien qui travaille pour une agence de presse américaine, Associated Press. Il couvre alors la guerre du Viêt-Nam, durant cette offensive surnommée « l’été de feu et de sang ».
Devant cette scène d’horreur, il déclenche son Leica M2 dans lequel il a chargé une pellicule Kodak Tri-X 400. Dès le lendemain, la photo Napalm Girl fait la une des quotidiens dans de nombreux pays. En 1973, le photographe a reçu le prix Pulitzer pour ce cliché.
Cette image porte en elle tant d’émotions qu’elle est devenue une icône du photojournalisme. Avec son boîtier, Nick Ut a su percevoir la détresse des victimes civiles de la guerre et la montrer au monde entier.
L’influence des reporters-photographes sur l’opinion publique
Cinquante ans plus tard, la photo Napalm Girl continue à faire le tour de la planète. La puissance du message qu’elle fait passer continue d’interpeller l’opinion publique mondiale, qui ne peut rester insensible face aux visages terrifiés de ces enfants.
Les horreurs de la guerre, le massacre de victimes innocentes, l’absurdité de la violence restent malheureusement d’actualité de nos jours.
Une photo ne peut sûrement pas arrêter une guerre. Mais elle peut contribuer à changer le monde. C’est ce que la Napalm Girl de Nick Ut a fait et continue de faire en dénonçant les atrocités des conflits armés.
C’est tout le pouvoir des images de presse.
Le photojournalisme est un des nombreux débouchés pour les photographes professionnels.
Pour apprendre à déclencher l’obturateur au bon moment, il est important de suivre une formation en photographie. L’EFET Photographie, vous propose un enseignement de qualité pour maîtriser les bases de l’art photographique. À travers un bachelor en photographie ou une formation professionnelle continue, vous apprendrez la maîtrise technique indispensable pour réussir à révéler l’émotion dans les images. La photographie deviendra un mode d’expression naturel, à travers lequel vous pourrez faire passer des messages qui vous tiennent à cœur.