Le laboratoire PICTO, né dans les années 50, a pour vocation de soutenir et nourrir le monde de la photographie. Ils ont créé, au fil des années, différents concours et compétitions afin de faire émerger les talents. C’est notamment le cas avec le Prix PICTO.
Le Prix PICTO récompense les nouveaux talents dans le domaine de la photographie de mode. Trois prix sont remis chaque année :
- Grand Prix Picto de la Photographie de Mode
- le19M de la Photographie des Métiers d’Arts
- La dotation Filippo Roversi
Cette année, ce n’est pas moins de 4 étudiants et 2 alumni de l’EFET Photographie qui sont arrivés en finale, avec des projets époustouflants.
Lucas Cerli, étudiant en 1ère année
Lucas est un jeune photographe de 22 ans qui a décidé de faire d’une passion qu’il avait depuis de nombreuses années, un métier : la photographie. Il est notamment attiré par la photographie de rue qui l’a conduit à créer un collectif : le Globe Children Club.
A travers « Addiction » et « Ink Together », Lucas cherche à livrer une vision du tatouage et de la réappropriation du corps très esthétique et personnelle. Avec ses portraits, le photographe se concentre sur son modèle et son rapport au tatouage.
©Lucas Cerli – Addictions
©Lucas Cerli – Ink Together
Laura Martin, étudiante en 3ème année
Fille de photographe, Laura s’est très vite ouverte à cette discipline. Elle cherche, à travers ses clichés, à aborder des thèmes essentiels tels que l’environnement, notamment au travers de l’upcycling.
« Mouvement bleu » s’inscrit dans cette démarche en artificialisant le sujet de la photo, en utilisant notamment un ancien procédé, le cyanotype.
©Laura Martin – Mouvement bleu
La série « L’ombre d’une tension » quant à elle, laisse transparaitre une autre des passions de la jeune photographe : la danse.
©Laura Martin – L’ombre d’une tension
Alexandre Sourd, étudiant en 3ème année
Jeune photographe de 20 ans, Alexandre cherche à expérimenter avec la photographie, notamment avec d’anciens procédés. Ses clichés n’ont pas pour objectif d’être réalistes mais plutôt poétiques et oniriques.
« Des Corps » met en photo différentes morphologies de corps comme un peintre ou un sculpteur aurait pu représenter des divinités. Les jeux de lumières soulignent les formes et leur diversité.
©Alexandre Sourd – Des Corps
« Sleepwalking » traduit la volonté du photographe de représenter un univers onirique, par l’utilisation du flou mais aussi le travail des matières.
©Alexandre Sourd – Sleepwalking
Solène Richard, étudiante Bachelor Intensif
Après un parcours en sociologie et en psychoéducation, Solène se reconvertit dans la photographie notamment grâce au Bachelor Intensif de l’EFET Photograhie. Son expérience lui donne envie de rendre visible l’invisible et de dire l’indicible au travers de son art.
« Seconde Peau » cherche à faire s’incarner des femmes d’un autre temps au travers de modèles. Parfois la fusion est parfaite, parfois c’est une cohabitation qui se met en place.
©Solène Richard – Seconde Peau
A travers « Lumière Grise » la photographe explore et joue avec la matière et la lumière en révélant ou en effaçant son modèle, notamment grâce à un temps de pose très long.
©Solène Richard – Lumière Grise
Veronica Nesci, alumni
Attirée naturellement par les disciplines artistiques, Veronica étudie aux beaux-arts de Rome avant de se former à la photo. Elle se lance ensuite dans la création d’un magazine jusqu’en 2020. Mêler les arts, mode, design, maquillage, photo, est indispensable dans sa recherche d’une esthétique formée de beautés différentes.
« The Walk », comme son nom l’indique, traduit une promenade en plein air et la synergie qui se peut se créer entre un être humain et la nature et ses différents éléments.
©Veronica Nesci – The Walk
La série « Just ME » cherche à montrer des beautés non communes, des personnalités, mais aussi les différentes facettes que peut prendre une même personne, oscillant parfois entre deux extrêmes.
©Veronica Nesci – Just ME
Margaux Nieto, alumni
La photographe Margaux Nieto dévoile un univers mystique au travers de son art, transformant ses modèles en êtres quasi oniriques et les paysages en décors mystérieux. A travers son art, Margaux cherche notamment à casser les stéréotypes et nous dévoile un autre visage de la mode.
A travers « World Innerspace », la photographe nous invite dans un monde parallèle, shamanique, dans lequel la nature et l’homme sont subtilement liés.
©Margaux Nieto – World Innerspace
« Hug the Rug » nous fait nous interroger sur le lieu post-apocalyptique dans lequel évolue les modèles : s’agit-il d’une autre planète ou la nôtre dans le futur ?
©Margaux Nieto – Hug the Rug