Photograhie de mode

Actualité publiée le 17 octobre 2024

La photographie de mode est bien plus qu’une simple représentation de vêtements, c’est un art qui célèbre l’élégance, la créativité et l’individualité à travers l’objectif de la caméra. Elle joue un rôle essentiel dans l’industrie de la mode en mettant en lumière les nouvelles tendances, en façonnant des identités visuelles pour les marques, et en inspirant les spectateurs à travers des images puissantes. Les photographes de mode sont des narrateurs visuels, capturant non seulement des vêtements, mais aussi des émotions, des histoires et des aspirations à travers chaque cliché. 

 La collaboration et la création visuelle 

La photographie de mode est souvent le fruit d’une collaboration étroite entre le photographe, le styliste, le maquilleur, le designer et d’autres professionnels de l’industrie. Ensemble, ils travaillent pour créer des images qui transcendent la simple esthétique pour raconter des histoires complexes et captivantes. Chaque séance photo est une exploration de la lumière, de la composition et de la mise en scène, visant à capturer non seulement le vêtement, mais aussi l’atmosphère et l’émotion qui l’entourent. C’est un processus où la spontanéité et la planification se rencontrent pour produire des résultats qui inspirent et influencent les tendances de demain. 

 Défis et récompenses  

La photographie de mode présente des défis uniques, notamment la pression pour innover constamment, répondre aux attentes des clients et rester à la pointe des tendances visuelles. Cependant, les récompenses sont nombreuses pour ceux qui réussissent à naviguer dans ce domaine exigeant. En capturant l’essence de la mode à travers des images qui captivent et inspirent, les photographes de mode jouent un rôle crucial dans la promotion des marques et des créateurs. Leur capacité à saisir l’élégance et à communiquer des concepts esthétiques complexes fait d’eux des artistes à part entière dans le monde de la photographie contemporaine. 

La photographie de mode est un domaine dynamique qui allie créativité, esthétique et collaboration pour capturer l’essence changeante de la mode. En documentant les tendances et en influençant les perceptions, les photographes de mode laissent leur empreinte sur l’industrie tout en inspirant le public à travers des images évocatrices. C’est un métier qui demande non seulement des compétences techniques, mais aussi une sensibilité artistique et une compréhension profonde des exigences de l’industrie. Pour ceux qui sont passionnés par la mode et l’art visuel, la photographie de mode offre une plateforme unique pour exprimer leur créativité. 

À l’école EFET Photo, les étudiants sont formés pour maîtriser ces compétences essentielles, leur permettant de devenir des professionnels innovants et influents dans le monde de la photographie de mode. 

Pourquoi se rendre au salon de la photo à Paris ?

Actualité publiée le 2 octobre 2024

Depuis 2007 se tient à Paris le salon de la photo, un événement majeur pour tous les passionnés d’image, amateurs comme professionnels. La prochaine édition aura lieu à la Grande Halle de la Villette du 10 au 13 octobre 2024. Nous vous expliquons pourquoi vous avez intérêt à y prévori une visite.

 

Sur près de 4000 m², dans le superbe écrin des anciens abattoirs de La Villette, plus de 110 exposants seront présents au prochain salon de la photo pour présenter au public toutes l’étendue de ce que l’univers de la photo et de la vidéo a de merveilleux. Parmi eux, vous trouverez les principaux fabricants d’appareils photo et d’objectifs qui présenteront leurs dernières nouveautés mais surtout toutes leurs gammes, vous permettant ainsi de comprendre ce qui fait un appareil amateur ou professionnel et quels sont les objectifs et les accessoires compatibles avec chacun.

 

Reflex ou hybrides, quelles différences ?

 

Sur chaque stand, vous pourrez prendre en main du matériel varié, faire des images sur votre carte mémoire pour vous rendre compte de la qualité et poser des questions à des démonstrateurs qualifiés et des responsables produits. Tout ceci en vue d’un achat dans l’espace de vente du salon ou juste pour rêver, écouter le déclenchement d’un rafale à haute vitesse ou zoomer dans une photo en très haute définition.

Si les fabricants d’appareil photo et d’objectifs occupent une place prépondérante, les fournisseurs de solutions d’impression, de papiers jet d’encre, d’éclairage, de filtres optiques, d’accessoires de studio ou d’écrans seront également présents, de sorte que tout le matériel nécessaire à la pratique de la photographie sera visible par tous les visiteurs.

 

Quels accessoires pour la macro ?

Quels accessoires pour la macro ?

 

 

Un lieu de rencontre

 

Le salon de la photo ne se contente pas de présenter du matériel et propose également un vaste programme de conférences pour s’informer et échanger avec des professionnels. Il s’organise autour des Grandes Rencontres de l’auditorium Boris Vian où se succèderont l’AFP, les représentants du musée Nicéphore Niépce de Chalon et les photographes Mathieu Forget, François Huguier, Claudine Doury, John Batho, Laurent Ballesta, Pascal Maitre, Alexis Rosenfeld ou encore Maxime Riché, les rendez-vous du Forum de Pros où sont organisées des conférences sur des thèmes aussi variés que le calcul du coût de revient de son activité photographique, les bonnes pratiques en photo de nouveau-né ou encore l’auto-édition, une scène live au centre du salon où se retrouveront créateurs de contenus, photographes, directeurs artistiques et vidéastes, des lectures de portfolios, des formations et des ateliers de mise en pratique organisés par différents acteurs sur leurs stands ou dans les studios des contre-allées du salon.

La liste complète des ateliers accessibles sur inscription  est disponible sur le site du salon.

 

Des expositions variées

Pour parfaire votre visite, le salon propose également huit expositions de photographie dont une Grande exposition consacrée à « La collection photographique de la Fnac, en dialogue avec le musée Nicéphore Niépce », une sur le thème du sport avec les 25 plus belles photos de 2024 par Gruissan Sport Photo et l’AFP, « Sport & Food » en partenariat avec le festival international de la photographie culinaire et l’expérience immersive « The Levitation Project » de Mathieu Forget. Le festival Visa pour l’image présentera le reportage « Aux armes et caetera, les blessures de l’âme des soldats français » du photographe Jérémy Lempin, celui de la photographie animalière et de nature de Montier en Der son palmarès des meilleurs photographes de son concours tandis que seront dévoilées au public les photo des lauréats du concours des Zooms du Salon de la Photo.

 

Sur le stand B113, vous trouverez également les représentants de l’école EFET ainsi que des étudiants qui vous présenteront toutes les formations proposées.

Le salon de la photo se tiendra du 10 au 13 octobre 2024 à la Grande Halle de La Villette à Paris, métro Porte de Pantin.

Liste des exposants présents au salon de la photo 2024

Rentrée à EFET Photographie, bienvenue aux nouveaux étudiants !

Actualité publiée le 30 septembre 2024

Rentrée 2024 à l’EFET Photographie : Bienvenue aux Nouveaux Étudiants !

C’est avec un immense plaisir que nous accueillons nos nouveaux étudiants à l’EFET Photographie pour cette rentrée 2024 ! Cette journée d’accueil marquait le début d’une aventure passionnante, où nos étudiants ont eu l’opportunité de découvrir notre école, ses installations modernes et ses ressources pédagogiques.

Au programme de cette journée : une présentation détaillée du cursus, permettant aux étudiants de se familiariser avec les différentes filières. Ils ont également eu l’occasion de rencontrer nos formateurs passionnés, qui partageront leur expertise et leur passion pour la photographie tout au long de l’année ainsi qu’une visite du campus.

Nos étudiants ont reçu des goodies, symboles de leur entrée dans la communauté de l’EFET, et ont pu découvrir notre nouvelle charte graphique, qui modernise et dynamise l’identité visuelle de notre école, en mettant en avant les valeurs d’innovation et de créativité que nous chérissons.

Cette année, nos nouveaux étudiants auront la chance de plonger au cœur de la photographie, d’explorer des techniques variées et de perfectionner leur pratique. Au-delà des fondamentaux, ils s’initieront à de nouveaux logiciels essentiels tels que Photoshop et InDesign, renforçant ainsi leur compétence en matière de post-production et de mise en page.

Nous avons conçu un programme riche et diversifié, combinant théorie et pratique, qui permettra à chaque étudiant de s’épanouir et de développer son propre style. Des ateliers, des projets collaboratifs et des critiques constructives seront au cœur de leur expérience, les préparant à devenir des professionnels compétents et créatifs.

Nous sommes impatients de voir leur créativité s’épanouir et de les accompagner tout au long de cette année enrichissante, où chaque jour sera une nouvelle occasion d’apprendre, d’expérimenter et de se surpasser. Bienvenue à tous dans cette nouvelle aventure à l’EFET Photographie !

Préparer un book photographique

Actualité publiée le 16 septembre 2024

Créer un book photographique est une étape essentielle pour attirer l’attention des recruteurs, clients ou galeries. Un portfolio bien construit met en valeur vos compétences tout en montrant votre style et votre vision artistique. Voici comment y parvenir efficacement : 

 

Définir l’objectif

Identifiez clairement le but de votre portfolio (recrutement, exposition, ou client). Cela orientera le choix des photos et la manière de les présenter. 

 

Sélectionner vos meilleures œuvres

Optez pour des photos qui montrent la diversité et la qualité de votre travail. Mettez l’accent sur : 

  • Vos compétences techniques (composition, exposition), 
  • L’expression de votre style personnel, 
  • Une gamme variée de genres (portraits, paysages, etc.) adaptée à vos objectifs. 

 

Créer une narration visuelle cohérente

Organisez vos images de façon à raconter une histoire : 

  • Introduction : Une photo percutante pour capter l’attention, 
  • Développement : Un enchaînement cohérent des œuvres, par thème ou technique, 
  • Conclusion : Terminez par une image marquante pour laisser une impression durable. 

 

Inclure un résumé ou une biographie

Ajoutez une biographie concise : 

  • Présentation personnelle : Qui vous êtes, vos influences, vos objectifs, 
  • Expérience : Vos réalisations importantes, expositions ou projets. 

 

Préparer des formats adaptés

Créez des versions adaptées à différents contextes : 

  • Numérique : Un portfolio en ligne ou PDF interactif, facile à partager, 
  • Imprimé : Un book de qualité pour les rencontres en personne. 

 

Obtenir des retours Avant de finaliser, demandez des critiques à des collègues ou mentors. Ajustez la sélection, la mise en page et la narration en fonction de leurs retours. 

Adapter la présentation Personnalisez votre book en fonction du destinataire en mettant en avant les œuvres les plus pertinentes pour chaque projet ou client. 

Un book bien conçu représente une vitrine de votre talent et de votre vision artistique. Qu’il soit numérique ou imprimé, il est un outil essentiel pour capter l’attention et atteindre vos objectifs professionnels. 

À l’école EFET Photographie, les étudiants développent les compétences nécessaires pour créer un book photographique. 

Comment réussir son année en école de photographie

Actualité publiée le 11 septembre 2024

Entrer à EFET Photo est une expérience stimulante. La création d’un book photographique est indispensable pour attirer l’attention des recruteurs et clients, car il reflète vos compétences et votre style personnel. 

Préparez un portfolio de départ 

Dès le début, même en tant que débutant, il est essentiel de constituer un portfolio avec vos meilleures œuvres. Cela vous permettra de présenter vos capacités actuelles aux enseignants et camarades, tout en mesurant votre progression. Variez les sujets et les styles pour montrer votre polyvalence. 

Développez votre culture photographique 

Pour enrichir votre vision, plongez-vous dans la culture photographique : explorez les œuvres de photographes célèbres, assistez à des expositions, et lisez des livres ou articles spécialisés. Cette démarche nourrira votre créativité et apportera des idées neuves pour vos projets.

 

Investissez dans un bon équipement 

Avoir un bon matériel est fondamental. Si ce n’est pas encore fait, investissez dans un appareil photo performant, comme un reflex numérique ou un sans miroir, avec des objectifs interchangeables. Pensez aussi aux accessoires pratiques comme des cartes mémoire, un trépied, et des batteries supplémentaires, qui vous aideront à mieux exprimer votre vision. 

Participez activement aux cours 

L’un des grands atouts d’Efet Photographie est l’accès à des enseignants expérimentés et à des ateliers spécialisés. Soyez actif en classe, posez des questions et impliquez-vous dans les discussions et les ateliers. Ces interactions vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences et d’élargir vos connaissances. 

Enfin demandez des retours réguliers sur vos travaux à vos enseignants et camarades. Apprendre à utiliser les critiques constructives est indispensable pour améliorer votre pratique et grandir en tant que photographe. 

En suivant ces conseils, vous serez bien préparé pour réussir votre année à l’Efet Photographie. La photographie est un voyage fascinant, et avec de la préparation, de la passion, et de la persévérance, vous pourrez développer votre talent et atteindre vos objectifs. 

Bonne rentrée et que votre année soit remplie de créativité et de belles images !

 

L’éclairage Rembrandt au studio

Actualité publiée le 12 août 2024

Si en matière de créativité, tout est possible, connaître ses classiques fait partie des prérequis pour s’adonner à la photo en studio. Voyons ensemble comment produire ce que l’on qualifie d’éclairage Rembrandt en portrait. Ce style d’éclairage tire son nom du célèbre peintre néerlandais du 17e siècle Rembrandt, notamment connu pour ses clair-obscurs inspirés du Caravage d’une grande intensité et à l’ambiance dramatique. Comme sur les portraits de Rembrandt, la technique consiste donc à produire un éclairage contrasté pour lequel seule la moitié du visage est éclairée tout en faisant apparaître un triangle de lumière sous l’œil de la partie sombre. En théorie, ce triangle ne doit pas être plus large que l’oeil et pas plus long que le nez. L’éclairage Rembrandt est un classique adapté à différentes formes de visages qu’il saura mettre en valeur. Mais il peut être plus difficile à mettre en place si le modèle est très jeune et possède un petit nez ou un nez très plat. Comme il demande une maîtrise parfaite de la lumière, il se pratique plus volontiers au studio, dans des conditions de lumière contrôlée et sur un sujet qui prendra la pose.

 

Mise en place

L’éclairage Rembrandt ne nécessitant qu’une seule source de lumière, sa réalisation ne demande pas beaucoup de matériel. Il faut une source principale, continue ou flash, et éventuellement un réflecteur. La source principale doit être placée à environ 45° ou légèrement plus par rapport au sujet, un peu en hauteur et inclinée vers le bas de manière à produire une ombre sous le nez et décalée sur le côté. C’est ce qui le distingue de l’éclairage Butterfly, de face et légèrement en hauteur, qui produit une ombre juste sous le nez, de l’éclairage Loop, très légèrement décalé sur le côté, ou encore du Split pour lequel la lumière est placée à 90° et n’éclaire qu’une moitié de visage. Avec un éclairage Rembrandt, un triangle de lumière doit se former sous l’oeil opposé à la source de lumière. Pour une position parfaite, il peut être nécessaire de demander alors au modèle de tourner légèrement la tête vers la source de lumière tout en regardant fixement vers l’objectif.

Si l’éclairage est un peu trop dur, ce qu’une mesure de lumière incidente ou une mesure spot sur différentes zones du visage permet de mettre en évidence, il est possible d’utiliser un réflecteur qui servira de source secondaire. Il doit alors se placer du côté ombre de manière à refléter la lumière du flash et peut être utilisé pour souligner les détails du visage.

 

Comment bien exposer au flash ?

 

Profondeur de champ et expression

Ces quelques éléments suffisent à créer un éclairage Rembrandt mais ne suffisent pas à faire un bon portrait. Il reste à effectuer des réglages appropriés sur son appareil. Généralement, les portraits avec un éclairage Rembrandt présente une profondeur de champ suffisamment grande pour que le visage soit entièrement nette. Il faut donc fermer le diaphragme à une valeur moyenne de f/8 par exemple. Une focale standard ou légèrement plus longue est préférable pour éviter les déformations du visage. Pour finir, il faut obtenir de son modèle une expression adéquate. Rembrandt peignait des visages figés sans expression particulière et le regard fixement dirigé vers lui. C’est donc plutôt ce que l’on va chercher à reproduire. Mais il n’est pas interdit de s’éloigner de la théorie !

 

Réussir ses photos de portrait

Pour maîtriser les techniques propres à la photographie de studio, il faut de la théorie mais aussi beaucoup de pratique. Ce que l’école EFET Photo propose à ses élèves quel que soit leur cursus. Située à Paris, l’école propose deux formations diplômantes à plein temps, un Bachelor en trois ans et un Bachelor intensif, mais aussi des cours à temps partiel, des cours du soir et des séminaires le week-end.

Gabi Besançon interview avec un alumni d’EFET Photographie

Actualité publiée le 5 août 2024

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous partager le parcours inspirant de Gabi Besançon, une talentueuse photographe passée par l’EFET Photographie. Elle nous raconte comment ses études l’ont préparée à sa carrière actuelle et nous parle de ses expériences professionnelles enrichissantes.

Elle travaille aujourd’hui pour Collector Square, une entreprise spécialisée dans la revente d’objets de luxe. Son quotidien est rythmé par plusieurs missions clés. Elle réalise des photographies en suivant un cahier des charges précis pour capturer les objets sous leur meilleur jour. Ensuite, elle s’occupe de la retouche et du détourage des images, assurant une qualité visuelle impeccable. Enfin, elle veille à ce que les photos soient correctement intégrées sur le site internet de l’entreprise.

En parallèle de son emploi chez Collector Square, Gabi exerce également en tant que freelance. Elle réalise des photos avec une lumière prédéfinie, ce qui lui permet de maintenir une cohérence et une qualité dans ses projets personnels.

Gabi apprécie particulièrement son métier pour les nombreuses rencontres qu’elle fait et la chance de manipuler et photographier des pièces exceptionnelles. Cependant, le métier comporte également des défis. Elle doit prêter une attention particulière aux moindres détails pour garantir des photos parfaites, notamment en ce qui concerne l’éclairage et le respect des cahiers des charges. De plus, elle doit être rigoureuse dans l’organisation de son emploi du temps, notamment pour les retouches, afin d’éviter tout travail de dernière minute.

Gabi se remémore avec affection ses années passées à l’EFET Photographie. Un de ses souvenirs les plus marquants est la réalisation d’un livre documentaire sur la Haute-Marne, intitulé « La Diagonale du Vide ». Ce projet, réalisé durant sa troisième année de formation en graphisme, l’a particulièrement marquée. Gabi a pris en charge la conception du livre, de la prise de photos à la mise en page. Elle a appris à raconter une histoire à travers une série de photos, une compétence qu’elle utilise encore aujourd’hui dans son travail.

Le parcours de Gabi Besançon est un bel exemple de passion et de dévouement. De l’EFET Photographie à son poste chez Collector Square et son activité freelance, elle continue de s’épanouir et d’inspirer par son travail. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses projets futurs et sommes impatients de voir ses prochaines créations.

 

Bien exposer ses photographies

Actualité publiée le 30 juillet 2024

Impossible de connaître les réglages de sensibilité, d’ouverture et de temps de pose appropriés à une juste exposition de son image sans une bonne mesure de la lumière. Plusieurs méthodes permettent d’y parvenir. Il existe deux manières bien différentes de réaliser une mesure de lumière pour exposer correctement une photo. La première, et la plus ancienne, consiste à se placer au niveau du sujet pour évaluer l’éclairement qu’il reçoit. C’est ce que l’on appelle une mesure incidente qui se fait obligatoirement avec un appareil dédié. Il s’agit d’un posemètre – ou flashmètre lorsqu’il peut mesurer l’intensité d’un éclair de flash – que des marques comme Sekonic  ou Gossen continuent de produire.

Comment bien exposer au flash

Incidente ou réfléchie

Parce qu’elle permet d’analyser la puissance de différentes sources de lumières pour en évaluer les contrastes, la mesure incidente conserve des avantages et est toujours employée au studio, pour s’assurer d’une parfaite homogénéité de lumière sur une reproduction de document ou de tableau par exemple. Comme elle s’affranchit du sujet photographié, elle n’est donc pas troublée par sa capacité à réfléchir la lumière. Qu’il soit sombre ou très clair, le sujet apparaîtra correctement à l’image. Néanmoins, la nécessité de se placer au niveau du sujet et d’utiliser un accessoire dédié rend la mesure incidente contraignante et pas du tout appropriée au reportage lorsqu’il faut agir vite ! On lui préfère alors la mesure par réflexion qui consiste à évaluer la quantité de lumière réfléchie par le sujet en pointant un instrument de mesure vers lui. C’est ce que font les appareils photo qui sont équipés de posemètres intégrés. La mesure réfléchie pose en revanche un autre problème : tous les sujets ne réfléchissent pas autant la lumière. La moyenne correspondant à une réflexion de 18 % de la lumière, c’est la valeur sur laquelle sont calibrées toutes les cellules de mesure par réflexion. Elles vont donc surexposer les sujets sombres et sous-exposer les sujets clairs. Sans compter qu’une scène qui comporte de forts contrastes peut exiger que l’on choisisse entre exposer correctement les hautes lumières ou les basses lumières. Il faut donc parfois interpréter cette mesure de lumière par réflexion.

Matricielle, Spot, Pondérée centrale, etc.

Si les posemètres ne disposent généralement que d’une seule cellule de mesure, les appareils photo ont la capacité d’analyser la lumière en différents points de l’image pour leur donner plus ou moins d’importante dans l’exposition globale. Par défaut, tous sont configurés en mode « matriciel » également appelé « multizone » ou « évaluatif » suivant les marques. Dans ce mode, toutes les zones de l’image sont prises en considération et comparées à des cas courants pour proposer une exposition moyenne globalement satisfaisante tout en limitant les zones bouchées ou brûlées. Si ce mode fonctionne bien dans la plupart des cas, il existe des situations pour lesquels il peut être intéressant d’en changer. Le mode Pondéré central, par exemple, sera plus approprié si votre sujet est majoritairement au centre. Car l’appareil va donner plus d’importance à la mesure de lumière effectuée au centre qu’à celle des bords de l’image. Si vous choisissez le mode Spot, l’appareil n’effectuera cette fois qu’une mesure de lumière sur une toute petite zone de l’image, généralement 1,4 à 4 %, et ne tiendra pas compte du reste de l’image. C’est par exemple le mode le plus approprié en photo de spectacle ou de concert quand l’éclairage est très contrasté et que l’on souhaite surtout que le sujet, dans la lumière, soit correctement exposé. En mode matriciel, il serait trop surexposé pour récupérer des détails, même en ayant photographié en Raw.

Qu’est-ce que le format Raw ?

L’enseignement à l’école EFET Photo est fait d’un mélange de cours pratiques et théoriques qui apportent aux élèves les connaissances techniques et la culture de l’image nécessaires à la pratique du métier. L’école propose différents cursus diplômants de niveau Bac+3 et recrute sur dossier et entretien hors Parcoursup.

 

Pratiquer l’astrophotographie

Actualité publiée le 23 juillet 2024

 

Les longues soirées d’été au ciel dégagé sont propices à l’observation des étoiles et à la pratique de l’astrophotographie. Si le matériel moderne a rendu la discipline plus simple qu’auparavant, elle reste tout de même technique et demande du savoir-faire.

Derrière le terme d’astrophotographie, sont réunies plusieurs disciplines qui consistent à photographier le ciel la nuit. Les paysages nocturnes, nightscapes, qui peuvent être des photographies de la voie lactée ou de circumpolaire, s’apparentent plus aux paysages pour lesquels la composition et le cadrage sont primordiaux tandis que les photos de ciel profond consistant à photographier des astres, des nébuleuses et tout autre objet céleste avec un cadre plus serré sont souvent l’affaire de scientifiques et requièrent un matériel très technique.

Du paysage par faible lumière

Car photographier le ciel nocturne, c’est tout d’abord photographier de nuit, c’est à dire par faible lumière mais avec de très forts contrastes. Pour les paysages nocturnes, on peut préférer un soir de pleine lune afin qu’elle éclaire de sa douce lumière les éléments alentours ou au contraire les jours qui précèdent et suivent la nouvelle lune pour que la voie lactée soit plus visible. Pour s’adonner à ce type de pratique, il faut obligatoirement un appareil doté de réglages manuels, un objectif de grande ouverture, et un trépied pour assurer une bonne stabilité à l’ensemble. Pour éviter tout mouvement lié à l’appui sur le déclencheur, l’idéal est de disposer d’une télécommande. À défaut, il faut utiliser le retardateur de l’appareil. Un grand capteur, capable d’offrir une bonne qualité d’image en haute sensibilité, sera préférable mais il n’empêchera pas qu’il faille parfois réaliser plusieurs photos successives en vue d’une fusion en postproduction pour limiter le bruit. Travailler au format Raw est également un prérequis pour profiter d’une grande latitude de correction en postproduction.

Qu’est-ce que le format Raw ?

Pour s’assurer d’une bonne netteté des images, un trépied ne suffit pas. Car s’il garantit une parfaite stabilité à l’appareil, il n’empêche pas la Terre de tourner ! Pour réaliser des paysages nocturnes, il faut donc se limiter à un temps de pose maximum d’environ 1/500 de la valeur focale en 24×36 et 1/350 en APS-C. Avec un 24 mm utilisé en 24×36, cela revient donc à poser 20 secondes environ. Au delà de cette durée, les étoiles vont faire de légères traînées sur l’image. S’il s’agit de l’effet recherché, pour réaliser un circumpolaire par exemple, soit une photo qui présente le mouvement de la voûte céleste, il faudra au contraire poser très longtemps, plusieurs minutes et même heures suivant le filé d’étoile en cercles concentriques désiré. Attention aussi à désactiver la stabilisation pour éviter tout tremblement pendant l’exposition et à réaliser la mise au point en manuel.

Comment gérer le temps de pose en photo ?

Le ciel profond

Si le paysage nocturne se pratique plutôt au grand angle, celle des astres en plan serré – la photographie de ciel profond – requiert l’usage d’un téléobjectif ou même d’un télescope pour les plus éloignées. Le temps de pose nécessaire pour une bonne netteté devient alors beaucoup trop court pour assurer une bonne exposition et une qualité d’image suffisante. Une monture équatoriale, dispositif qui permet de suivre le parcours des objets célestes pendant l’exposition, même très longue, est alors indispensable. Outre une bonne connaissance du ciel pour photographier des objets remarquables, c’est ce qui en fait une discipline très technique, mais pas forcément inaccessible !

Par son enseignement complet et varié, l’EFET Photo apporte à ses élèves toutes les clés pour comprendre les techniques des différentes facettes du métier de photographe et la culture visuelle nécessaire à l’expression de leur univers propre. L’école propose différentes formations diplômantes de niveau 6 reconnues par l’état et procède à un recrutement sur dossier hors Parcoursup.

Katya leblond nous raconte son parcours depuis l’obtention de son diplôme

Actualité publiée le 18 juillet 2024

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Katya Leblond, ancienne élève de l’EFET Photographie, qui a partagé avec nous son expérience au sein de l’école, son parcours professionnel après l’obtention de son diplôme, et sa vision des avantages de sa carrière actuelle.

Un Parcours enrichissant
Katya Leblond a commencé sa carrière comme assistante photographe après avoir obtenu son diplôme, ce qui lui a permis d’acquérir une expérience précieuse et de peaufiner ses compétences. Aujourd’hui, elle occupe plusieurs rôles dans le milieu de la photographie, notamment en tant qu’assistante lumière, studio et déco, ainsi que retoucheuse. Elle est également chargée d’accueillir les différentes équipes présentes durant les séances photo, une tâche qui lui permet de tisser des liens professionnels essentiels pour évoluer dans ce métier.

Les avantages de la carrière
Pour Katya, les avantages de sa carrière sont nombreux. Elle met en avant l’apprentissage constant et la possibilité de travailler directement avec des équipes photos professionnelles. Les interactions entre les professionnels sont enrichissantes et permettent de maîtriser la lumière et le matériel de photographie. Le contact humain est également crucial, car il faut créer des liens pour progresser dans cette industrie. De plus, cette expérience diversifiée ouvre des portes vers d’autres postes tels que photographe ou opérateur numérique.

Les moments marquants
L’expérience de Katya Leblond à l’EFET Photographie et son parcours professionnel témoignent de l’impact positif que l’école peut avoir sur ses étudiants. En offrant une formation de qualité et en préparant ses élèves à une carrière réussie dans le monde de la photographie, l’EFET joue un rôle clé dans le développement professionnel de ses diplômés.

L’expérience de Katya Leblond à l’EFET Photographie et son parcours professionnel témoignent de l’impact positif que l’école peut avoir sur ses étudiants, en leur offrant une formation de qualité et en les préparant à une carrière réussie dans le monde de la photographie.

 

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