A l’âge de 14 ans, lorsqu’elle reçoit son premier appareil photo, Sarah se prend de passion pour la photographie. Depuis ce jour, elle n’a jamais cessé de pratiquer cet art.
Il y a deux ans, Sarah décide de se professionnaliser et intègre les cours du soir de l’EFET Photographie pour donner une dimension plus créative et artistique à ses photographies. Entre deux photos, elle prend le temps de nous parler de son projet, « God is a Woman ». Rencontre avec cette femme qui ne manque pas de talent.
Parle nous de ton projet…
« God is a Woman » est un projet qui me tenait particulièrement à cœur. C’était une opportunité de célébrer la femme. Cette femme qui, tout au long de l’histoire, a été en marge d’une vérité écrite et racontée par l’homme. Je voulais la célébrer, lui donner cette dimension à la fois divine et humaine, en la représentant comme elle s’est elle-même représentée dans l’histoire. Je voulais montrer sa force, sa créativité, son ambition et sa douceur. C’est pourquoi j’ai beaucoup travaillé sur des matériaux en satin, pour créer un effet de drapé. J’ai aussi joué sur la couleur, qui est un ingrédient très important pour moi. Chaque couleur détermine un élément de la force de la nature et, selon moi, chaque femme est une force de la nature. C’est ce que je souhaitais exprimer à travers ce projet photo.
Avec qui as-tu collaboré sur ce projet ?
J’étais accompagnée par six modèles femmes incroyables. J’ai également collaboré avec des make-up artistes extrêmement talentueuses qui ont su concrétiser mes idées et les transformer en un beau maquillage. J’ai aussi travaillé avec Charlie, mon styliste sur ce projet, mais pas uniquement. Nous avons beaucoup discuté et partagé ensemble. C’est amusant de voir, à travers ces échanges, l’évolution de mon projet. C’est un projet sur lequel j’ai travaillé environ un mois et demi, donc mon idée initiale a énormément évolué, grâce à ces échanges humains. Et, bien sûr, j’ai travaillé avec mon professeur Michel au studio. Il a su me challenger, m’a demandé de regarder les photos d’un œil ultra critique, de ne jamais me contenter d’un premier résultat et d’aller chercher l’émotion qui va être transmise à la personne qui va regarder mes photos.
As-tu un conseil à donner aux futurs photographes ?
Effectivement, il y a un côté très intuitif à la photographie. Mais il y a également un côté extrêmement pédagogique et les deux ne sont pas toujours cohérents lorsque l’on fait de la photographie entièrement en autodidacte. C’est pourquoi c’est très important de prendre des cours pour se professionnaliser. Nous avons la chance d’avoir une école comme l’EFET Photographie, qui propose des parcours à des gens qui ont une activité professionnelle en journée, afin de pouvoir polir notre passion le soir. Cela nous permet de se professionnaliser et, pourquoi pas, décider un jour de se donner à cœur à cette grande passion si enrichissante.